De passage à Zurich à Oerlikon pour le salon annuel SwissMoto, je ne peux m’empêcher de penser aux votations récentes ou futures dans le canton de Vaud concernant des projet de tours urbaines.
A cet exemple d’affirmation urbaine et de modernité, je me dis que nous avons ici encore un certain chemin à parcourir…
La prochaine votation lausannoise ne manquera pas d’être instructive.
Election complémentaire : Richard Sendra désigné candidat du Parti socialiste
Réuni en Assemblée de section le jeudi 23 janvier, le Parti socialiste de La Tour-de-Peilz a désigné Richard Sendra pour l’élection complémentaire à la municipalité dont le premier tour est fixé au 2 mars 2014.
Richard Sendra âgé de 47 ans, marié, un enfant, n’est pas un inconnu en politique. Il siège au Conseil communal depuis 1998 dont il est actuellement le Président. Il a été notamment membre de la Commission des finances et de la Commission de gestion.
Au niveau politique, il se déclare adepte du consensus et de la négociation. En particulier, il précise qu’il est en faveur d’une politique de logement à prix abordables plus dynamique, de la réalisation du chemin riverain et de l’étude de la fusion des communes.
Ce natif de La Tour-de-Peilz y a accompli sa scolarité primaire et secondaire. Richard Sendra a décroché le diplôme fédéral de commerçant avant de bifurquer dans le syndicalisme. Il est actuellement secrétaire syndical et administrateur actif dans le tertiaire et l’administration publique pour la région Vaud de SYNA, le syndicat interprofessionnel. A noter aussi qu’il est assesseur à l’Office cantonal de conciliation et d’arbitrage en cas de conflits collectifs du travail.
Au vu de son parcours politique et professionnel, la section du PSLT estime que Richard Sendra est un candidat de qualité pour l’élection à la Municipalité.
Le premier tour de cette élection complémentaire est agendé au 2 mars 2014. L’éventuel deuxième tour au 23 mars 2014. En cas de non élection d’un candidat au premier tour, le PSLT refera le point de la situation avec le parti des Verts.
Outre Richard Sendra (PS) et à l’heure actuelle, les candidats des autres partis officiellement désignés sont : Christian Anglada (Verts) et Olivier Martin (PLR). Est pressenti : Jean-Pierre Schwab (PDC). La fin du délai de dépôt des candidatures est fixé au lundi 3 février à 12h00.
Quizz Indépendance vaudoise
En ce jour de commémoration de l’indépendance vaudoise, testez vos connaissances du canton à l’aide du quiz spécial réalisé par le journal 24Heures.
Les questions ont été concoctées par Jean-Pierre Fonjallaz, un habitant de La Tour-de-Peilz à la culture générale surdéveloppée.
Jean-Pierre Fonjallaz est également l’âme du club «Question pour un champion» qui se réunit tous les mercredis dès 17h30 à 21h30 à L’Escale, rue du Léman 7, 1814 La Tour-de-Peilz. Ce club est un des cinq clubs en Suisses en lien avec ce jeu télévisé.
Portrait de Jean-Pierre Fonjallaz : http://www.fonjallaz.net/Fonjallaz-1552/Portraits/Fonjallaz%20champion%20jeux%20TV.html
Le quizz : http://www.24heures.ch/community/quiz/?quiz_id=155
Initiative UDC : Les travailleurs ont-ils à y gagner ?
Nous avons à voter en février sur l’initiative de l’UDC prétendant lutter «contre une immigration de masse». Dans quelle mesure, les travailleurs auraient à y gagner en votant «oui» ? Dans une des dernières éditions du service de presse du PS suisse, Jean Christophe Schwaab met en pièce l’idée que l’UDC pourrait avec son initiative défendre les travailleurs en Suisse. Bien au contraire. Dans les faits, l’UDC est l’ennemie de la protection des salaires et des travailleurs.
Tout d’abord, rappelle Jean Christophe Schwaab, l’UDC ne souhaite pas supprimer l’immigration, mais retrouver des modalités lui permettant d’engager du petit personnel bon marché, peu protégé et jetable à merci. «Ne serait-ce que pour que MM. Fattebert, Jenny, Fehr ou Stamm continuent à pouvoir engager du petit personnel bon marché».
Pour l’UDC, la suppression de la libre circulation des personnes s’accompagne, par effet de domino, de la suppression de «toute protection des salaires, toute barrière à la sous-enchère salariale. Car qui dit suppression de la libre circulation des personnes dit aussi: caducité des mesures d’accompagnement.»
En effet, poursuit Jean Christophe Schwaab, la loi sur les travailleurs détachés (LDét), qui contient une grande partie des mesures d’accompagnement (obligation d’appliquer les CCT étendues aux travailleurs détachés, mesures contre la «fausse indépendance», responsabilité solidaire, sanctions pénales), est formellement liée à l’Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP). L’art. 15 al. 2 LDét le précise sans ambigüité: « [la LDét] a effet aussi longtemps que l’Accord du 21 juin 1999 entre, d’une part, la Confédération suisse et, d’autre part, la Communauté européenne et ses Etats membres, sur la libre circulation des personnes».
Au final, «quelle que soit la forme que prendra l’immigration après cette catastrophe, elle aura lieu sans la moindre mesure de protection des salaires.»
L’UDC, ennemie de la protection des salaires
Et ce n’est pas un simple effet de manche ou un procès d’intention, car l’engagement de l’UDC contre les mesures de protection des salaires a une longue tradition. Jean-Christophe Schwaab rappelle que
«lorsqu’il s’est agi d’introduire la plus récente – et probablement l’une des plus efficaces, la responsabilité solidaire, devinez qui était contre? Bingo, l’UDC. Et dans quel groupe parlementaire siègent MM. Rösti (BE) et Aeschi (ZG), dont l’un dénonce les «coûts» des mesures d’accompagnement et l’autre veut tout simplement rendre plus difficile l’extension des CCT, donc la lutte contre la sous-enchère salariale? Gagné, encore l’UDC!»
Cependant, il est évident que les mesures d’accompagnement sont encore perfectibles et qu’il faudrait notamment un salaire minimum légal valable pour toutes les branches afin de pallier aux lacunes des CCT. Mais la fin des mesures d’accompagnement actuelles aurait des conséquences désastreuses pour les travailleurs avec le retour d’une politique d’immigration d’un autre âge. La défense de ces indispensables mesures de protection des salaires passe donc par un NON résolu à l’initiative destructrice de l’UDC.
Source : http://www.sp-ps.ch/fre/Medias/Service-de-presse/Service-de-presse-Edition-actuelle/Menace-sur-les-mesures-d-accompagnement
Revue de Presse : Le deuxième âge des machines « InternetActu.net
Le «Deuxième âge des machines» est un ouvrage d’un duo d’auteurs américains, Erik Brynjolfsson (@erikbryn) et Andrew MacAfee (@amcafee), tous deux professeurs en Digital Business au célèbre MIT (le Massachussetts Institute of Technology). Tous deux mènent un travail sur la manière dont les machines transforment l’économie, et le travail en particulier, travail dont ils avaient rendu compte une première fois en 2012 dans Race Against the Machine (la course contre la machine). Xavier de la Porte en offre un compte-rendu. Aperçu.
Tout d’abord, une explication sur le titre de l’ouvrage. Pour les auteurs, le premier âge de la Machine correspondait à la Révolution industrielle. Celui où la machine remplace la puissance musculaire de l’homme. Ce premier âge est celui d’une complémentarité entre l’homme et la machine. Par contre, avec le deuxième âge, des machines intelligentes prennent de meilleures décisions que les humains. Le deuxième âge n’est donc plus celui de la complémentarité homme-machine, mais celui d’une substitution.
Au final, pour les auteurs, cela implique de repenser beaucoup de choses, et en particulier notre rapport au travail. Et les auteurs de lancer quelques pistes : baisser le coût du travail humain pour le rendre moins cher relativement au travail des ordinateurs, repenser l’éducation pour que nous ne soyons plus dans une course contre les machines, mais avec les machines, encourager la création d’entreprises qui fabriquent des emplois et considérer sérieusement l’idée de garantir à chacun un revenu de base.
Soit une série de propositions qui, si elles se réalisaient, modifieraient en profondeur nos sociétés démocratiques. Certaines idées ne sont pas neuves et font déjà débat comme celle du revenu de base garanti, mais je ne suis pas persuadé que la mise en application de ce programme bénéficie au plus grand nombre. Cependant, il est difficile de s’en faire une idée exacte sur la seule base d’un seul compte-rendu. Par contre, la provenance de ces auteurs assure la diffusion de leurs idées à l’échelle de décideurs.
Source : Le deuxième âge des machines « InternetActu.net : http://www.internetactu.net/2014/01/20/le-deuxieme-age-des-machines
Dans le même temps : La fortune des 85 personnes les plus riches est égale à celle de la moitié de l’humanité, selon une ONG
Dans le même temps que je lis ce compte-rendu, un article du Huffington Post m’apprend que la fortune des 85 personnes les plus riches est égale à celle de la moitié de l’humanité, selon une ONG.
En effet, l’ONG Oxfam vient de publier un chiffre qui laisse sans voix. D’après un rapport sorti le 20 janvier dernier, la richesse combinée des 85 personnes les plus riches du monde est égale à celle de la moitié la moins riche de l’humanité. De plus, indique le rapport d’ Oxfam international : « Même si la crise a momentanément entamé la part des richesses mondiales détenues par les plus riches, ces derniers se sont depuis largement rattrapés ». Au point que l’inégalité entre les plus riches et les plus pauvres se creuse, car cette minuscule élite (représentant 1% de la population mondiale) a vu sa part de revenus augmenter dans 24 des 26 pays pour lesquels des données sont disponibles entre 1980 et 2012, d’après Les Echos.
Source : La fortune des 85 personnes les plus riches est égale à celle de la moitié de l’humanité, selon une ONG http://www.huffingtonpost.fr/2014/01/20/85-personnes-les-plus-riches-egale-moitie-humanite-ong_n_4630261.html
Sur certains plans, le deuxième âge des machines ne diffère pas du premier. Il ne faudra pas l’oublier et poursuivre aujourd’hui comme demain le combat pour plus de justice sociale et une meilleure répartition des richesses. La lutte continue…