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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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janvier 20, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Verbatim : Les traces du totalitarisme

Si Hannah Arendt me semble être une source stimulante pour comprendre l’ère post-vérité, ce n’est pas seulement parce qu’elle a écrit ce texte en 1964, (et déjà, dans les Origines du totalitarismes publié en 1951 elle en faisait état) et qu’à ce titre, on peut admettre soit qu’elle était visionnaire, soit que le concept de post-vérité remonte malheureusement bien plus loin que les lubies d’un Donald Trump adossées à l’exponentielle prolifération de la rumeur et de l’opinion indépendamment de tout fact checking que représente la Toile ; la post-vérité est la vérité de tout totalitarisme, autrement dit de toute politique où l’idéologie tend à se substituer intégralement au réel.

Petit guide de la « post-vérité ». Phil Venditti/Flickr, CC BY

Petit guide de la « post-vérité ». Phil Venditti/Flickr, CC BY

Totalitarisme dont l’école de Francfort, et Hannah Arendt elle-même montrent que certaines de ses tendances perdurent en démocratie, du fait de la structure de masse : la masse est la condition de possibilité du régime totalitaire, elle l’est aussi du capitalisme libéral – la publicité par exemple substituant là aussi à la valeur réelle d’une chose, une simple image, et peu importe que cette image soit fausse.

Source et à lire : Pour mieux saisir la post-vérité, relire Hannah Arendt
Source de l’image : https://flic.kr/p/Qw6qND

Classé sous :luttes, monde

janvier 19, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lecture. « Héritage de ce temps », d’Ernst Bloch

Une extrême droite déjà au pouvoir dans certains pays d’Europe, et sur le point d’en conquérir d’autres. Des progressistes désemparés, convaincus de n’avoir pas eu totalement tort, mais ne sachant comment faire le tri entre erreurs stratégiques et perspectives d’avenir. On pourrait se croire en 2017. Pourtant, c’est la situation qu’Ernst Bloch (1885-1977) a sous les yeux en… 1935. A cette époque, le philosophe a une quarantaine d’années et déjà plusieurs livres à son actif. Il signe dans nombre de journaux, défend les avant-gardes, combat résolument le nazisme. Son singulier profil en combine plusieurs : marxiste hétérodoxe, esthète, visionnaire prophétique, écrivain flamboyant. En exil à Zurich, Bloch rassemble des textes épars sous le titre Héritage de ce temps. Le livre lui vaudra d’être déchu de la nationalité allemande, de trouver refuge aux Etats-Unis, où il rédigera son grand œuvre, Le Principe Espérance (Gallimard, 1991). Quatre-vingt-deux ans après sa parution, ce recueil réserve aux lecteurs bien des surprises. Roger-Pol Droit

KLINCKSIECK
Héritage de ce temps (Erbschaft dieser Zeit), d’Ernst Bloch, traduit de l’allemand et présenté par Jean Lacoste, Klincksieck, « Critique de la politique », 354 p., 25,50 €.
Source : http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/01/19/thriller-essais-recit-quatre-conseils-de-lecture50650413260.html#TVMFgiKfA4W3fYVY.99

Classé sous :lecture, luttes, monde, politis

janvier 18, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Chambres fédérales : Cesla Amarelle mène le bal sur l'Europe | La Liberté (16.01.2016)

Deux jours après la désignation de Cesla Amarelle par le Parti socialiste vaudois, le journal La Liberté, dans son édition de ce lundi,consacré un article à la première année de législature des Chambres fédérales et s'interroge sur le glissement à droite du Parlement. Parmi les parlementaires fédéraux déterminants dans la construction d'alliance, Cesla Amarelle se distingue concernant le dossier de l'immigration.
L'introduction en première page du dossier :

Les partis bourgeois ont la majorité au parlement fédéral, mais restent divisés sur plusieurs dossiers
Un glissement à droite tout relatif
BILAN Les groupes UDC et PLR disposent de la majorité absolue au Conseil national, depuis les dernières élections du 18 octobre 2015. Qualifié de «séisme», ce basculement ne se reflète pourtant pas systématiquement dans l’élaboration des lois.
CLIVAGE L’examen de quatre dossiers importants – la fiscalité des entreprises, l’énergie, les retraites et l’immigration – tempère les réalités arithmétiques. Les partis bourgeois se retrouvent souvent opposés les uns aux autres, nouant des alliances avec la gauche.
PORTRAITS Des parlementaires jouent un rôle déterminant pour former des alliances entre partis. Cesla Amarelle, Konrad Graber, Jean-François Steiert et Jacques Bourgeois se sont ainsi distingués pour leur activisme sur ces quatre dossiers emblématiques.

L'encadré en page 3 : CESLA AMARELLE MÈNE LE BAL SUR L’EUROPE

En tant que rapporteuse de la Commission des institutions politiques, la socialiste vaudoise a mené les discussions du Conseil national sur la révision de la loi sur les étrangers qui a introduit une forme de préférence indigène «light». Tout au long des débats, elle a fait usage de ses compétences de professeure de droit pour se livrer à un cours de droit constitutionnel à l’intention de l’UDC qui critiquait cette forme de mise en oeuvre de son initiative contre l’immigration de masse. Son argument: les initiants n’ont pas le monopole de l’interprétation; il convient de se livrer à une approche d’ensemble de la Constitution tenant compte de la concordance entre les différents articles. CIM


Keystone
La preuve par l'acte de sa capacité à construire des compromis dynamiques avec la droite.
Source : La Liberte

Classé sous :politis, Presse, Suisse

janvier 18, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le web et les réseaux sociaux, de bons thermomètres de l’opinion politique

Si la web analytics (l’analyse d’audience des sites) et le social media monitoring (l’analyse des données des réseaux sociaux) sont pratiquées couramment pour les entreprises, ces approches demeurent balbutiantes à des fins d’analyse sociopolitique. Pourtant, des données des sites et réseaux sociopolitiques sont disponibles qui permettent d’analyser de façon documentée cette arène importante du débat politique aujourd’hui. Les études empiriques diversifiées menées depuis l’été 2016 mettent en évidence la faisabilité, la crédibilité et l’intérêt de ces approches.
L'article de The Conversation s'intéresse à deux exemples récents :

  • la primaire française de la droite et du centre
  • l'élection présidentielle autrichienne.

Pour comprendre l’enjeu du débat, il faut préciser que la communication sur les social media se mesure de trois façons : l’audience, l’activité et l’engagement1.
Tant dans le cas de la primaire de la droite que de l'élection présidentielle autrichienne, l'engagement (le nombre de «j'aime», de partage, de retweet et de commentaires) est, pour Antoine Bevort, auteur de l'article, est l'indicateur le plus significatif et annonçait soit l'importante progression de François Fillon à fin octobre-début novembre que la victoire d'Alexander Van der Bellen à la présidentielle autrichienne. Alors même dans le deuxième cas que l'audience des deux sites des candidats donnait l'avantage à Norbert Hofer.
Les résultats du premier tour de la primaire du Parti socialiste français du 22 janvier prochain fournira un nouvel exemple concret en la matière. Actuellement, dans la primaire du parti socialiste en cours, Benoît Hamon suscite le plus d’intérêt à la fois par le rang de son site et le nombre d’interactions suscitées sur les réseaux sociaux.
A suivre donc, mais pour Antoine Bevort, "les deux exemples précédents rendent cette hypothèse plus crédible que les prévisions des sondages."
A suivre donc avec intérêt.
L'article : Le web et les réseaux sociaux, de bons thermomètres de l’opinion politique

  1. Les outils utilisés pour les différentes mesures sont le programme Alexa pour les données des sites, et Semrush pour les données sur les réseaux numériques. Les données d’Alexa permettent de classer les sites politiques, tandis que le Social Media Tool de Semrush fournit des données détaillées sur les réseaux sociaux. ↩

Classé sous :lecture, Opinions, politis

janvier 18, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le Brexit ? « Beaucoup de bruit pour rien »… pas seulement

Voilà un avis qui a le mérite d’être clair concernant la question du Brexit :

Theresa May reprend un registre thatchérien de l’intransigeance, mais sans monnaie d’échange. Le Royaume-Uni n’est pas assis le cul entre-deux-chaises (« half-in half-out »), il est out et n’a rien à « négocier ». Paradoxalement, au-delà des apparences, le Brexit ne constitue pas un changement majeur des politiques européennes, car le Royaume-Uni n’est jamais entré dans les grandes politiques européennes depuis 1973. Pire, pour de nombreux Européens, le bilan britannique n’est guère reluisant et se résume, au mieux, à une perte de temps préjudiciable pour l’Union européenne.

Dans le même temps :

Toutefois, l’hypothèse d’une marginalisation totale politique, économique et culturelle du Royaume-Uni suite au Brexit est peu probable. Londres a su trouver des alliés ponctuels pour promouvoir durablement un certain nombre de politiques libérales partiellement populaires : la libéralisation du commerce et des services ; l’élargissement (l’ouverture à la Turquie, la libre-circulation des travailleurs polonais…) dont les nouveaux États-membres lui sont reconnaissants ; la limitation et la réorientation du budget européen avec la baisse de la part prépondérante de la PAC dans le budget européen ; la participation active à des projets de recherche scientifique. Le Royaume-Uni a même servi d’aiguillon pour des politiques parfois impopulaires qu’il avait le mérite d’endosser, comme les politiques commerciales.

Et donc au final :

le chemin pour sortir du Brexit sera long et la Révolution européenne tant attendue ne se fera pas en un jour et sans doute « avec » les Britanniques.

Source : Brexit : le Royaume-Uni sort, ses idées restent

Classé sous :actualité, monde, politis

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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