Ce matin 10h30, conférence de presse sur les (bons) comptes 2008 de la commune.
Notre municipal des finances présente les comptes largement bénéficiaires de notre commune. Il est à noter que ces bons résultats sont notamment dus aux économies réalisées par Police Riviera, notre police régionale.
La comparaison avec les comptes de 2007 fait apparaître une économie en matière de sécurité de proximité de près de 800’000.- francs sans baisse de prestations (1’741’445.- en 2008, 1’819’933.- en 2007).
Dans le cadre d’une police régionale, les économies d’échelle sont au bénéfice des communes et de leurs habitants. Et ce n’est pas négligeable, vous en conviendrez.
Pour sauver l'UBS, Hans-Rudolph Merz prêt à liquider la Suisse
Après avoir précipité la Suisse dans la récession, notre brave Hans-Rudolph Merz, président de la Confédération en exercice : »(«Dieu quelle catastrophe!») »: est prêt à nous liquider définitivement de la scène internationale —voire tout court— en bon petit soldat à la botte de l’UBS, des banques et des milieux économiques. : »(Il traduit ainsi à la sauce helvétique ce fameux slogan de Charles Wilson, président de General Motors: «Ce qui est bon pour la General Motors est bon pour l’Amérique.» Aujourd’hui nous savons où cela mène un pays dont la seule raison d’être consiste à être à leur botte. Seul Hans-Rudolph Merz feindrait-il de l’ignorer?) »:
Ainsi, alors que la Suisse a absolument besoin d’un accord avec les Etats-Unis en signe concret de sa bonne volonté à l’égard des mesures prises par le G20, Hans-Rudolph Merz n’a rien réussi de mieux que de lier ce nouvel accord fiscal avec les Etats-Unis à un retrait de la procédure américaine lancée contre l’UBS. La réaction américaine ne s’est pas faite attendre et c’est un euphémisme de dire que
Ce mélange des genres entre les intérêts de la Suisse et ceux d’une banque privée passe mal dans les couloirs de la Maison Blanche. Et ce week-end la presse américaine s’est fait l’écho en proposant de rejeter le « deal ».
Source: La « fusion » Suisse – UBS
C’est peut-être le dernier moment de rappeler que le parti radical est à la base de la Suisse moderne, née en 1848. Son dernier représentant élu risque bien à ce rythme-là d’en être le dernier tout court et, après l’avoir créée, le parti radical risque bien de faire disparaître la Suisse en même temps que lui. Mais pouvait-on espérer autre chose de ce conseiller fédéral élu pour montrer à la population suisse la supériorité des managers de l’économie sur les politiciens traditionnels?
Il faut dire que c’est une tradition radicale de nous proposer des Conseillers fédéraux incapables d’endosser le costume d’homme d’Etat en temps de crise. Souvenez-vous du grounding de Swissair avec dans le costume du chef de cabine, made in Conseil fédéral, Kaspar Villiger, venu lui aussi apporter toute ses qualités de chefs d’entreprise à la tête de notre pays.
Désormais Kaspar Villiger et Hans-Rudolph Merz forment un magnifique numéro de duettistes radicaux. L’un à la tête de l’UBS et l’autre dans le rôle de son laquet.
Et je doute que le superman valaisan —que son canton préfère laisser à Berne que de le voir revenir en Valais—et sa fiole de cassis de Dijon disposent en la matière de l’arme absolue pour nous sortir de la gonfle. De même que le Conseiller fédéral Canada Dry by Christophe B. plus préoccupé de repartir dans le trip de la commémoration de la Mob’ : »(Pour rappel, la commémoration de la Mob’ en 1989 avait été capable de présenter la Suisse sous la forme d’une place de village alors que plus de 50% de la population de cette époque vivait déjà en milieu urbain.) »: que d’affronter les vrais défis de ce début de 21e siècle.
S’il est des femmes/hommes politiques qui vivent leur regard fixé sur leur prochaine élection, il n’en est que de rares leur préférant le devenir des générations futures. Ceux-ci et celles-ci portent le nom de femme ou d’homme d’Etat. J’ai la faiblesse de penser qu’un Christian Levrat ou un Pierre-Yves Maillard sont faits de ce bois. Pour la droite de ce pays, il lui reste à passer une annonce dans la presse internationale:
«Partis ayant trop longtemps confondus leurs intérêts personnels à l’intérêt de l’Etat et des citoyen-ne-s cherchent désespérément femme ou homme d’Etat capables d’en endosser véritablement le costume. Faire offre sous chiffres.»
Brèves de la semaine du 2009-05-03
- @tcf Merci au Théâtre de la Cité pour les émotions suscitées lors de sa représentation au festival « La Tour en Scène » http://bit.ly/BUyTQ in reply to tcf #
- Les pires 100 jours des présidents américains:
http://tinyurl.com/d7rsks (via @ilovepolitics) # - Crise économique: Le théorème du chat mort http://tinyurl.com/d88x3r (via @causeur) #
- Bienvenue tout spécial @saphirblanc qui habite près de chez moi + à son un super site http://www.wpthemes.ch/ dont le sujet paraît clair #
- :-(( « Il n’y a plus d’argent pour les équipements superflus » dixit le gouverneur de Pennsylvanie à propos des musées. http://ow.ly/4Uj6 #
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Daniel Bensaïd, Charb (2009). Marx, mode d’emploi
Daniel Bensaïd, Charb (2009). Marx, mode d’emploi. Paris: La Découverte
Obama maitre d’Internet et de la communication.
Obama maître d’Internet et de la communication
C’était le cas de son équipe lors de sa campagne électorale tant lors des primaires que lors de l’élection générale en tirant profit des expériences de la campagne précédente d’Howard Dean et en y ajoutant certainement sa touche personnelle.
C’est aussi le cas visiblement de son équipe présidentielle et de son approche web. Il continue de surprendre et de rompre avec les pratiques de l’équipe précédente.
Voici donc le “flux officiel des photos de la Maison Blanche” sur Flickr. Les photos ne sont pas sans rappeler celle publiée par Big Picture. Des instants saisis sur le vif avec les plus grands et avec au milieu un Obama en Icône superstar. Tout semble lisse comme dans un un monde parfait.
Les photos officielles de la Maison Blanche sur Flickr.
(via Toutes les photos officielles de la Maison Blanche sur Flickr )