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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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juillet 25, 2009 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

L’Etat de New York se met aux média sociaux | ReadWriteWeb France


Le département des nouvelles technologies de l’Etat de New York a publié une série de directives pour les agences régionales, les incitant à utiliser le web 2.0, les nouveaux média et les outils collaboratifs en ligne. Pour lancer le mouvement, l’Etat a annocé la sortie de son propre site web de démocratie locale destiné à consulter les New Yorkais sur les projets technologiques à mettre en œuvre. Intitulé “New York State Tech Talk”, les visiteurs peuvent y soumettre des idées et voter (pour ou contre) celles des autres, à la façon d’un Digg.
Le site incite à déposer ses idées, à brainstormer au sein de la communauté des New Yorkais, à voter pour les meilleures idées ou contre les mauvaises, mais également à suivre leur mise en œuvre concrète. Pour l’instant, il n’y a pas beaucoup de participation sur le site qui a ouvert début juin, et le top des idées qui remontent fait ressortir une nette prévalence d’une tendance ‘geek écolo’.
L’expérience mérite néanmoins d’être suivie relativement au développement d’outils de démocratie participative locale.
Lire l’article: L’Etat de New York se met aux média sociaux | ReadWriteWeb Franc

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juillet 25, 2009 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Lectures d'été (4) : La vie comme à Lausanne d'Erik Orsenna

La vie comme à Lausanne dErik Orsenna

La vie comme à Lausanne d'Erik Orsenna


La torpeur estivale progressivement nous gagne. Les mauvais feuilletons de l’été sont programmés. En tête de liste, le feuilleton «Mais qui pour Couchepin» tient la corde. Mais bon, si c’est pour avoir du feuilleton, autant en lire du bon ou au moins de bons livres ou sujets de réflexion. D’où l’idée de mes lectures d’été.
Qui sait si, sans le savoir, Erik Orsenna n’avait pas écrit en 1977 la machine à raconter qui permettra à Pascal Broulis de s’emparer du costume seyant à un Conseiller fédéral? Jugez-en:

Louise, en digne mère, souhaitait pour Charles-Arthur, son unique et tardif enfant, un noble destin. il serait Grand Poète, héritier de Byron, fils apocryphe d’Apollinaire, dépravé pour la bonne cause. Hélas, un goût pervers pour le football le détourna vite des muses. Le soir, à la chandelle, caressant Balsamo, le berger blanc des Pyrénées, Louise, pleine d’espoir, apprenait les règles du penalty. La passion politique saisit Charles-Arthur, l’ex-poète, un jour de septembre 1936, tandis que déclinait déjà le Front populaire. L’enthousiasme de l’été l’avait effrayé, la fin du rêve le rassurait. La guerre venue, chargé du contre-espionnage dans la ligne Maginot, Charles-Arthur s’enfouit sous terre et lut Saint-Simon avec délices. Après une Résistance des plus sobres, il choisit de militer au centre. Il fallait que sa vie ressemblât le plus possible à la ville de Lausanne (Suisse). Il eut donc la prudence pour règle et la résignation pour rêve. Sa patience abattit un dimanche soir de 197… Qu’importe le résultat des élections, le député Charles-Arthur campait désormais au centre; pour détenir la majorité, la droite ou la gauche, forcément, l’appellerait. Demain, il serait ministre.
Descriptif de Livre en poche.

Si vous pensez que oui, tapez sur l’épaule gauche-droite de Pascal Broulis, si vous pensez non, 3615 code Pelli. Mais attention c’est lui qui tape et vous qui encaissez.

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juillet 20, 2009 by Lyonel Kaufmann 5 commentaires

Lectures d'été (3) : Storytelling de Christian Salmon

Storytelling par Christian Salmon

Storytelling par Christian Salmon


La torpeur estivale progressivement nous gagne. Les mauvais feuilletons de l’été sont programmés. En tête de liste, le feuilleton «Mais qui pour Couchepin» tient la corde. Mais bon, si c’est pour avoir du feuilleton, autant en lire du bon ou au moins de bons livres ou sujets de réflexion. D’où l’idée de mes lectures d’été.
Les campagnes d’aujourd’hui de nos hommes et femmes politiques comme celle de Nicolas Sarkozy ou de Barack Obama ne seraient rien sans cette machine à fabriquer des histoire et à former les esprits qu’on appelle Storytelling.
Qui des radicaux, des démocrates-chrétiens et, dans une moindre mesure, des Verts fabriquera l’histoire la plus crédible durant l’été. Qui des candidat-e-s tapis ou non dans l’ombre se présentera sous son meilleur visage, saura appâter les membres de l’Assemblée fédérale et émouvoir dans les chaumières?
Nul doute que les états-majors de partis et de candidats bûchent avec à l’esprit d’une manière ou d’une autre sa petite musique, sa petite histoire, sa «machine à raconter».
Une petite mise à jour et mise en train s’impose si vous souhaitez décoder le petit jeu qui se met en place. Rendez-vous en septembre.
Vous pouvez en lire en ligne quelques extraits publiés par la revue littéraire Contre-feux: Le nouvel ordre narratif.

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juillet 19, 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Brèves de la semaine du 2009-07-19

  • "Les manuscrits de Marx sur la Commune de 1871" http://htxt.it/zDkW (via @recriweb) #

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juillet 15, 2009 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Lectures d'été (2) : Chicago, Banlieue sud

Chicago, Banlieue sud par Sara Paretsky

Chicago, Banlieue sud par Sara Paretsky


La torpeur estivale progressivement nous gagne. Les mauvais feuilletons de l’été sont programmés. En tête de liste, le feuilleton «Mais qui pour Couchepin» tient la corde. Mais bon, si c’est pour avoir du feuilleton, autant en lire du bon ou au moins de bons livres ou sujets de réflexion. D’où l’idée de mes lectures d’été.

Le roman policier est le roman de la modernité par excellence. Produit industriel, il est souvent devenu le lieu de la critique sociale. Il a ses styles non seulement en fonction des ses auteurs, mais également de ces lieux de production. Il est à la fois symbole de mondialisation et d’ancrage local. Le symbole donc du village global.

Chicago, ville du blues et de la prohibition, est une ville dure qui vient de donner à l’Amérique son dernier président.

« Notre moment est venu. A nous de permettre à notre peuple de retrouver du travail et d’ouvrir les portes pour nos enfants, de rétablir la prospérité et de promouvoir la cause de la paix, de retrouver le rêve américain et de réaffirmer cette vérité fondamentale : tous ensemble nous ne faisons qu’un ; tant que nous respirons, nous espérons. Et là où nous rencontrerons le cynisme et les doutes et ceux qui nous disent que nous ne pouvons pas, nous répondrons avec cette foi éternelle qui résume l’esprit d’un peuple : Oui, nous pouvons. »
Barack Obama, discours de la victoire du 4 novembre 2008, Chicago (L’entier du discours en français: ContreInfo)

Alors pourquoi ne pas aller y faire un tour en compagnie de la détective privée V.I. Warshawski ou comment le polar a su progressivement tenir compte de l’émancipation féminine. Toutes les qualités décidément sont réunies dans le roman policier, genre souvent considéré comme mineur, mais à l’impact majeur.

Plantons maintenant le décor:

Venue entraîner l’équipe de basket de son ancien lycée de Chicago Sud, la privée V. I. Warshawski découvre la misère dans laquelle a sombré le quartier de son enfance. Sa demande d’aide financière rejetée par Buffalo Bill Bysen, le patron du magasin de discount By-Smart, elle est sur le point de renoncer lorsque Billy, le seul Bysen qui ait montré de l’intérêt pour sa demande, disparaît. Le père de ce dernier demande alors à V. I., et bien à contrecoeur, de le retrouver.
Entre-temps, la privée s’est liée avec une fille de l’équipe, Josie Dorrado, dont la mère s’inquiète des sabotages qui frappent l’usine de drapeaux où elle trime pour 13 dollars de l’heure. Comment nourrira-t-elle les siens si, licenciée, elle doit travailler pour By-Smart, qui ne paie que la moitié?
Partagée entre deux familles que tout oppose, Warshawski devra retrouver Billy et le protéger de parents aux appétits démesurés.

Prêts à vous rendre dans ce South Side de Chicago où vit toujours la famille Obama. Go!

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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