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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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décembre 12, 2010 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Les Brèves de la semaine écoulée

Chaque semaine, les Brèves de la semaine font office de petit zinc de mon actualité politique (nouvelles, brèves) de la semaine écoulée. Elles regroupent les conversations de politis.ch sur Twitter, des extraits de publications ou images retranscrites sur Tumblr. et mes lectures trouvées sur la toîle, commentées et conservées sur Delicious. Certains éléments donnent lieu ensuite à des billets en bonne et due forme ici, d’autres non. Bonne lecture.

tumblr (feed #3)
A partagé …kommunisten-mütze und nordkorea-jacke…
Lupe, der Satire-Blog:…
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…kommunisten-mütze und nordkorea-jacke…
Lupe, der Satire-Blog:...

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décembre 8, 2010 by Lyonel Kaufmann 4 commentaires

Wikileaks, vous et moi

Ces derniers jours, la saga Wikileaks a pris une nouvelle et inquiétante tournure. ((Lire à ce propos: Je suis Wikileaks http://nxt.li/etuq9T)) Nous assistons du côté des dirigeants de ce monde à une très claire attaque contre la liberté d’expression et son corolaire la démocratie.
Tous les moyens sont bons pour réduire Wikileaks au silence. Définitif si possible.
Le message paraît clair et plus rien ne distingue nos démocraties occidentales des pratiques des autorités chinoises en la matière.
Qui que nous sommes, désormais une épée de Damoclès trône au dessus de nos têtes. A tout moment, une machine infernale peut être enclenchée et nous emporter.

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décembre 3, 2010 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Taser, à quoi ça sert? | Causeur

Et puis, ce que je me demande aussi, tiens, c’est pourquoi le gardien de la paix qui patrouille dans le jardin d’enfants près de chez moi porte son 9mm dans l’étui, mais n’a pas de Taser. Parce qu’il n’a aucune raison de s’en servir contre de jeunes mamans qui font goûter les bambins, me répondrez-vous. Nous sommes d’accord. Ce qui signifie, à contrario, que si le policier emporte avec lui un Taser ou un Flash-Ball, c’est donc pour s’en servir. Et que l’on a, logiquement, davantage de risques de tuer ou de blesser gravement quelqu’un avec une arme non létale dont on est sûr de se servir qu’avec une arme létale dont on est sûr de ne pas se servir. Eh oui.

CQFD!
via Taser, à quoi ça sert? – Causeur.fr.

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décembre 2, 2010 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Sur l’argent de la démocratie… | . .P i q u e s . e t . r é p l i q u e s »

Je pense qu’il faudrait affronter un tabou. On fait beaucoup de sondages d’opinion pour tenter d’établir les préférences des citoyens avant les votations. Pourquoi ne tenterait-t-on pas des sondages pour examiner quelle est la connaissance des sujets ? De quoi a-t-on peur ?

via . .P i q u e s . e t . r é p l i q u e s » Sur l’argent de la démocratie….

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novembre 24, 2010 by Lyonel Kaufmann 7 commentaires

«Potiche» : comédie de boulevard ou critique sociale ?

Suffit-il de deux répliques et d’une coupe de cheveu à la Bernard Thibault de Gérard Depardieu pour que l’adaptation cinématographique d’une pièce de boulevard soit hissée au rang de critique sociale de l’hyperprésident Nicolas S. et permette de dresser un tableau de comparaison entre celui-ci et la présidence de Valéry Giscard d’Estaing?
Dans Potiche de François Ozon, actuellement en salles, Fabrice Luchini incarne un patron giscardien —le film se déroule en 1978— qui, séquestré par ses ouvriers, lance un «Casse-toi pov’ con» très sarkozyen. Pour sa part, Gérard Depardieu, interprète un député-maire communiste et ancien amant de Catherine Deneuve, la femme de Fabrice Luchini. Il a la coupe de Bernard Thibault le secrétaire général de la CGT:
depardieu_potiche.jpg

Gérard Depardieu dans «Potiche» de François Ozon

BERNARD_THIBAULT.jpg

Le «modèle» Bernard Thibault, secrétaire de la CGT
Dans ses interviews, le réalisateur François Ozon ne cache pas sa volonté d’entrechoquer les années Giscard avec l’actualité récente et notamment lorsqu’on l’interroge sur l’origine de son film:

L’élément déclencheur a été ma rencontre avec les producteurs Eric et Nicolas Altmayer. Ils voulaient faire un film sur Nicolas Sarkozy. Moi, je n’en avais pas vraiment envie, ou alors sur Cécilia…
Mais la fin des années soixante-dix a bien des ressemblances avec la nôtre. Il y avait de fortes tensions sociales, des séquestrations de patrons, un président, Giscard d’Estaing, qui voulait moderniser la politique. La différence, c’est que le Parti communiste était alors à 20 %… L’idée, c’était de garder un ton de comédie, avec un petit quelque chose de plus… (Cinéma François Ozon : « Une énorme violence sociale… »)

La réunion de Catherine Deneuve et Gérard Depardieu permet alors à Ozon de reformer le couple de la bourgeoise et du prolo des films de Truffaut. (Dans Le Dernier métro par exemple) Et, le rapport à l’actualité concernant la coupe de Gérard Depardieu est également assumé par François Ozon:

Objectivement, [Gérard Depardieu] m’a surpris ! Il existe vraiment dans le personnage de Babin, le député-maire PC, mais aussi un type transi d’amour, prêt à abandonner la Révolution pour un amour de jeunesse. Il a même accepté une coiffure à la Bernard Thibault. (Cinéma François Ozon : « Une énorme violence sociale… »)

A partir de ces éléments-là, pour Slate.fr, le rapprochement entre Nicolas S. et Valéry Giscard d’Estaing et les deux époques ne s’arrête pas à ce récent écho cinématographique. Et ce rapprochement donne lieu à une interrogation : Rupture, style, impopularité, affaires… Et si Nicolas Sarkozy était le nouveau Giscard? (Nicolas Sarkozy, un Giscard destin?)
Mais peut-on hisser un cinéma de boulevard au rang de critique sociale? Et François Ozon en intellectuel du dépassement du capitalisme ? Lui-même ne va pas si loin et, au final, la seule porte ouverte au changement porte sur la place des femmes dans la société:

Dans le théâtre de boulevard, on joue avec toutes les transgressions possibles – sociales, familiales, affectives, politiques – mais à la fin, tout le monde retombe toujours sur ses pattes. Les bourgeois ont envie de rire et de se faire peur, mais à condition que tout finisse par rentrer dans l’ordre. Dans mon adaptation, j’ai essayé que les choses bougent et se transforment vraiment : Suzanne trouve finalement une réelle place en tant que femme dans la société, l’ordre patriarcal est véritablement bafoué et le fils est vraisemblablement incestueux… (Entretien avec François Ozon)

De plus, certaines clés manquent au spectateur moyen pour s’engager plus loin dans la critique sociale tant du giscardisme que du sarkozysme. Pour autant également que François Ozon les ait également insérées délibérément. Ainsi à la fin du film, alors que Suzanne (Catherine Deneuve) gagne l’élection à l’Assemblée nationale au détriment du député communiste Babin (Gérard Depardieu), cette dernière entonne un « C’est beau la vie »:

« C’est beau la vie », la chanson chantée par Suzanne à la fin du film, a été écrite par Jean Ferrat dans les années 60 pour Isabelle Aubret, qui avait survécu à un grave accident de voiture. L’utiliser dans un cadre plus politique, à la fin du meeting, me semblait lui donner une autre dimension, après avoir suivi le parcours de Suzanne et son émancipation. (Entretien avec François Ozon)

Mais c’est passer à côté d’une réalité plus sombre de ces années Giscard concernant Isabelle Aubret. En effet, dans ses années-là et jusqu’à l’arrivée de François Mitterand en 1981, cette dernière est boycottée par les médias en raison de ses amitiés d’extrême-gauche:

Mais on ne la voit jamais à la télé et ses amitiés d’extrême gauche font d’elle une artiste boycottée par les médias et en particulier par les producteurs des émissions de variétés les plus populaires du moment. (Isabelle Aubret. RFI)


Quel est alors le sens de faire interpréter cette chanson par une (grande) bourgeoise qui vient juste d’être élue sous l’étiquette « indépendante de droite » en battant un élu communiste?
Pour finir, la critique sociale portée par «Potiche» en prend un sacré coup lorsque la réalité de l’automne 2010 rattrape le film. On y voit alors un Gérard Depardieu débarrassé de sa coupe syndicale et taclant, depuis Abou Dhabi dans les Emirats arabes unis où il présente le film, son «modèle»:

Ce qui se passe aujourd’hui en France est ridicule. Il s’agit d’une manipulation de la part des syndicats. (Retraites: le mouvement de protestation est « ridicule », pour Depardieu)

En 2010, le député-maire communiste Babin a viré pour le moins sarkoziste et sa marionnette se fait prendre à partie sur son scooter dans les manifestations parisiennes par des délégués syndicaux CGT. (Depardieu dans le défilé parisien… malgré lui) En ce sens, le film de François Ozon retrouve son genre: celui du théâtre de boulevard…

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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