En fonction des équilibres politiques de ces dernières législatures, c’est une configuration inédite qui est sortie ce dimanche des urnes boélandes. En effet, le PLR ne fait élire, pour une fois, aucun de ses candidat-e-s de sa traditionnelle liste à quatre. De plus, pour la première fois, un socialiste, votre serviteur en l’occurrence, s’intercale en troisième position.
Par ailleurs avec près de 46% des suffrages obtenus, il s’agit tout simplement du plus haut score obtenu par un socialiste au premier tour d’une élection générale à la municipalité de La Tour-de-Peilz.
Pour mémoire en 2002, les libéraux et radicaux sortaient les quatre en tête et élisaient directement trois de leurs membres à la municipalité. Les quatre candidat-e-s étaient suivis des deux candidat-e-s socialistes et d’un candidat PDC et indépendants.
En 2006, les libéraux et radicaux faisaient le carton plein en élisant directement leur quatre candidats dès le premier tour. L’écart, certes, se resserrait, mais les deux candidats socialistes suivaient derrière et un candidat udc anecdotique fermait la marche.
Cette année, les écarts se resserrent donc davantage. Les résultats et les pourcentages sont les suivants:
– Frédéric Grognuz (PLR) 1280 voix soit 49% des suffrages;
– Nicole Rimella (PLR) 1253 voix (48%);
– Lyonel Kaufmann (PS) 1190 voix (45,6%);
– Olivier Wächli (PLR) 1185 voix (45,4%);
– Félix Keller (PLR) 1180 voix (45,2%);
– Richard Sendra (PS) 1090 voix (41,7%);
– Aloïs Raemy (PDC) 555 voix (21,3%);
– Jacques Devenoge (PDC) 400 voix (15,3%).
Concernant le Conseil communal, il est encore trop tôt pour connaître les équilibres politiques. Une chose paraît sûr cependant, le PS et les Verts représenteront au moins le 40% des sièges de l’hémicycle.
C’est donc un beau succès personnel et je remercie chaleureusement les électeurs et électrices boélandes qui m’ont accordé leurs suffrages. Je remercie également mon parti ainsi que les Verts qui nous ont soutenu mon collègue Richard Sendra et moi-même.
Et je vous invite à vous mobiliser pour le deuxième tour qui est agendé au dimanche 3 avril et à voter pour les deux candidats socialistes afin que l’équilibre des forces, et non la pure mécanique électorale, soit préservé à la municipalité.
Les Brèves de la semaine écoulée
Chaque semaine, les Brèves de la semaine font office de petit zinc de mon actualité politique (nouvelles, brèves) de la semaine écoulée. Elles regroupent les conversations de politis.ch sur Twitter, des extraits de publications ou images retranscrites sur Tumblr. et mes lectures trouvées sur la toîle, commentées et conservées sur Delicious. Certains éléments donnent lieu ensuite à des billets en bonne et due forme ici, d’autres non. Bonne lecture.
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L'effet boomerang de la Realpolitik | Lumières du Siècle
En inventant une nouvelle donne politique, les insurgés ont provisoirement inversé les rapports de domination. Les diplomaties occidentales sont aux abois devant ce qui s’apparente à une seconde décolonisation. La France et l’Italie, anciennes puissances coloniales de la Tunisie et de la Libye, se sont tellement compromises avec les anciens régimes qu’elles n’ont rien vu venir. Rechignant jusqu’au dernier moment à soutenir les insurgés, Paris et Rome craignent que la chute des dictatures ne remette en cause les accords politiques et économiques signés avec Ben Ali et Kadhafi. En Europe, la liberté reconquise des populations du Maghreb et du Moyen-Orient fait aussi craindre un tsunami migratoire. De leur côté, les Etats-Unis sont tout aussi englués dans leur soutien historique à Moubarak. Tout en évacuant ses milliers de ressortissants de Libye, la Chine sait qu’elle bénéficie désormais d’un capital de bienveillance inédit. L’affaiblissement régional de l’influence occidentale au profit d’une puissance asiatique pourrait bien être une des premières conséquences géopolitiques des révoltes et révolutions du monde arabe.
Encore une fois, Lumières du Siècle nous propose une analyse et remet les événements en cours en perspective. Une nouvelle fois, on en sort plus intelligent après. A lire donc avec attention.
viaL’effet boomerang de la Realpolitik : Lumières du Siècle.
Sarkozy: «Tremblez en paix Français, le président vous protège!» | Mediapart
C’est donc l’augmentation du danger, des risques et de l’incertitude qui justifierait ce remaniement et non les petitesses et erreurs de ministres égarés. Mettre un appareil gouvernemental comme en état de guerre. Contre qui? Potentiellement contre ces peuples qui se battent aujourdhui pour leur liberté. C’est la leçon de la France sarkozyste.
Et de toute une Europe qui, enfermée dans ses psychoses, n’arrive pas à prendre la mesure des événements en cours. Le manque d’envergure des principaux dirigeants européens (Sarkozy, Merkel, Berlusconi) éclate au grand jour comparativement aux dirigeants européens de 1989 lors de la Chute du Mur de Berlin (Mitterand, Kohl, Gorbatchev). A quand une nouvelle donne, un brassage des cartes en Europe également?
via Sarkozy: «Tremblez en paix Français, le président vous protège!» | Mediapart.
Les Brèves de la semaine écoulée
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