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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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août 22, 2011 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Du 24 au 27 août 2011 : Cinéma plein air à La Tour-de-Peilz

Tous les deux ans, le cinéma suisse est à l’honneur dans les jardins du Château de La Tour-de-Peilz, juste à côté du lac et du port. Cette année, l’espace et les étoiles sont mis à l’honneur pour cette édition 2011. Le tout sous le parrainage de Claude Nicolier.

Cinéma plein air La Tour-de-Peilz

La formule reste la même, soit deux films présentés en présence des réalisateurs, une soirée courts-métrages et une avant-première en présence d’une partie de l’équipe du film. L’occasion de venir déguster un repas sur la terrasse du Château avant de se plonger dans une soirée cinéma!

Le programme:

  • mercredi 24 août :  the Marsdreamers (les rêveurs de mars) en présence de richard Dindo et Claude Nicollier De Richard Dindo, CH 2009. Durée : 83’ (vo st).



Les Rêveurs de Mars – Bande annonce Vost FR par _Caprice_

  • Jeudi 25 août : Space tourists en présence de Claude Nicollier. De Christian Frei, CH 2009. Durée : 98’ (vo st).

  • Vendredi 26 août : Eloge du court-métrage
  • Samedi 27 août : Low cost (Claude Jutra) en présence de Lionel Baier et Marie Eve Hildbrand. De Lionel Baier, CH 2010. Durée : 54’. En avant-programme : Des bras trop courts de Marie Eve Hildbrand, CH 2005. Durée 12’.

Horaires: Dès 20h. Prix: Tarif normal: 15.- / Tarif réduit: 12.-.

Le programme complet au format .pdf : Programme la tour 2011.pdf

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août 20, 2011 by Lyonel Kaufmann 4 commentaires

Robert Boyer: «La crise est plus grave que celle de 1929» | Mediapart

Avec Michel Aglietta, Robert Boyer est l’un des pères de la théorie de la régulation et un spécialiste mondial des crises du capitalisme, au coeur de la réflexion régulationniste. Dans cet interview accordé à Mediapart, il analyse la crise actuelle en la replaçant notamment en perspective par rapport à la crise de 1929. A ce titre, il n’est guère optimiste.

En premier lieu, il s’inquiète notamment du fait qu’en 2008 la dette privée a été transformée en dette publique. En 2011, les Etats n’ont donc plus la capacité financière pour un deuxième sauvetage:

«Si bien que, si un Etat décrète qu’il ne peut plus rembourser ses dettes, des banques feront faillite.»

Par ailleurs, pour Robert Boyer, nous sommes en présence simultanée de deux crises : l’européenne et l’américaine. Et une troisième est rampante : la chinoise :

«Je pensais qu’il y aurait d’abord la crise européenne, puis la crise américaine. Et ces fous du Tea Party ont été capables de synchroniser la crise américaine avec la crise européenne. Deux crises en même temps. Et puis il y a la Chine, confrontée à des déséquilibres considérables. Elle cherche à doper la demande des ménages. Mais pour cela, il faudrait qu’elle distribue du pouvoir d’achat. Or les salariés n’ont aucun pouvoir, et la concurrence entre les provinces est telle, qu’il n’est pas simple de relever le salaire de base.

[…] La crise est rampante en Chine. Conséquence, quand ça éclatera: il n’y aura plus d’achat du bon du Trésor américain, ni d’achat d’obligations européennes, pendant un temps… Les deux crises que nous vivons ne sont rien à côté de ce scénario. On devra par exemple arrêter la cotation du dollar…

Vous avez trois pôles à peu près égaux, Etats-Unis, Chine et Europe, et chacun a sa crise. Et la crise de l’un se répercute sur les deux autres. C’est extraordinairement dur à gérer.»

Concernant la crise grecque, Robert Boyer préconise le scénario suivi par l’Argentine en 2001 :

«Il faut admettre clairement que les Grecs ne pourront pas payer. Je plaide pour un défaut de la Grèce, sur le modèle argentin de 2001, mais sans pour autant sortir de l’euro. D’abord, il faut renégocier à la baisse la valeur des dettes, à la manière des «Brady bonds». Immédiatement, tout l’argent qui part dans le service des intérêts de la dette aujourd’hui serait réorienté vers l’éducation et l’investissement. Mais cela risque de mettre en difficulté les banques françaises et allemandes qui détiennent beaucoup de dette grecque, et bien sûr toutes les banques grecques. Dans ce cas, mieux vaut utiliser les aides européennes que l’on est en train de débloquer, pour recapitaliser ces banques directement.»

Le regard porté par Robert Boyer est globalement pessimiste. Reste-t-il quelque proposition pour éviter la déprime?

Mon collègue Frédéric Lordon en a déjà parlé: il ne faudrait ouvrir le marché boursier qu’une fois par trimestre. Ou une fois par an. Une seule séance suffirait pour établir la valeur, par exemple, de la Société générale, en fonction de ses résultats annuels. Et l’on éviterait tous les phénomènes de contagion et de rumeurs, sur lesquels prospère la spéculation. Et je propose aussi, pendant que l’on y est, de ne publier qu’un sondage d’opinion par an. Pour tenter de reconstituer le lien des partis avec les citoyens. Je peux vous assurer que l’on ne vivrait plus du tout dans le même monde.

Moi je dis : banco !

Source : Robert Boyer: «La crise est plus grave que celle de 1929» | Mediapart.

 

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août 20, 2011 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Les Brèves de la semaine écoulée

Chaque semaine, les Brèves de la semaine font office de petit zinc de mon actualité politique (nouvelles, brèves) de la semaine écoulée. Elles regroupent les conversations de politis.ch sur Twitter, des extraits de publications ou images retranscrites sur Tumblr. et mes lectures trouvées sur la toîle, commentées et conservées sur Delicious. Certains éléments donnent lieu ensuite à des billets en bonne et due forme ici, d’autres non. Bonne lecture.

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A partagé 5 Ways Museums Are Reaching Digital Audiences.
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A partagé David Cameron veut contrôler le Net, la Chine applaudit.
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A partagé Une "histoire de l’Histoire" à Berlin, capitale du XXe siècle.
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A partagé En Syrie, les alaouites, dernier rempart contre la chute d’Assad.
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A partagé Moubarak jugé sur une civière.
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A partagé La récession favorise la digitalisation | Transnets.

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août 14, 2011 by Lyonel Kaufmann 3 commentaires

Et si l'élite britannique avait inspiré les émeutiers anglais ? The Telegraph

Peter Oborne, l’éditorialiste politique en chef du quotidien de droite The Telegraph, est connu pour être un «ultra-conservateur». Son coup de gueule met en cause les comportements des élites politiques et économiques britanniques pour expliquer le comportement des émeutiers.

«Le Premier Ministre [David Cameron] excusait son erreur de jugement en embauchant l’ancien directeur de la rédaction Andrew Coulson en clamant que « tout le monde mérite une seconde chance », il était très parlant qu’il n’a pas parlé de seconde chance lorsqu’il a requis une punition exemplaire pour les émeutiers et les casseurs. Ces doubles standards de Downing Street sont symptomatiques des doubles standards répandus au sommet de notre société. (…) Bien évidemment, ces derniers sont intelligents et assez riches pour être certains qu’ils obéissent à la loi. Cela ne peut être dit des malheureux jeunes femmes et hommes, qui sans espoir et aspiration, ont causé tellement de désordre et de chaos ces derniers jours. Mais les émeutiers ont cette défense : ils suivent tout simplement l’exemple montré par les figures plus âgées et respectées de la société.»

Ou encore

«la criminalité dans nos rues ne peut pas être dissociée de la désintégration morale des plus hauts rangs de la société moderne britannique. Les deux dernières décénnies ont vu un déclin terrifiant des standards au sein de l’élite gouvernante britannique. Il est devenu acceptable pour nos politiciens de mentir et de tricher. (…) Il n’y a pas que la jeunesse sauvage de Tottenham qui a oublié qu’elle a des devoirs aussi bien que des droits, mais aussi les riches sauvages de Chelsea et Kensington [quartiers huppés de Londres].»

Je rapproche ces propos de ceux que j’avais répercutés ici : Les pauvres se livrent au pillage, mais les riches aussi. Seulement, ils le font plus discrètement! | Pour tout vous dire…

Bien évidemment, un tel constat ne cautionne les pillages ou la criminalité, mais les remet en contexte et souligne surtout une forme de faillite des élites ou d’une justice à deux vitesses : la criminalisation pour les pauvres et l’impunité pour les puissants. Un retour durable à l’ordre ne pourra pas être établi à long terme sans que les mêmes règles s’appliquent à toutes et tous.

Source : Et si l’élite britannique avait inspiré les émeutiers anglais ? Peter Oborne Stephen Fry émeutes en Angleterre David Cameron The Telegraph.

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août 14, 2011 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Sondage n’est pas présage… | . .P i q u e s . e t . r é p l i q u e s »

«On le dit et on le redit souvent : les sondages ne peuvent annoncer longtemps à l’avance le résultat des élections. Il n’y a que dans les dernières semaines et surtout dans les derniers jours qu’ils arrivent à approcher le véritable résultat. Et c’est tout à fait normal : lorsqu’on demande aux gens ce qu’ils voteront entre un et trois mois plus tard, ils ne sont pas encore investis dans la campagne et n’en ont pas discuté avec leurs amis. Au fond, on leur pose une question à laquelle ils n’ont en réalité pas encore de réponse, mais ils vont peut-être quand même en donner une au sondeur (ce qui n’empêche pas une partie significative des électeurs de savoir bien à l’avance pour qui ils vont voter – c’est notamment mon cas).
Mais on continue à faire des sondages : cela permet de présenter la politique comme une compétition sportive, avec des remontées, des décrochages, des échappées, une avance significative, etc. L’électeur peut ainsi devenir “parieur” et suivre le feuilleton de la compétition. Apparemment, ça marche et anime les conversations. Mais c’est idiot, les élections ont lieu en octobre, point barre. Les sondages qui jalonnent l’année sont comme les réflexions pendant des mois pour trouver un cadeau de Noël alors que celui-ci ne sera offert que le 24 décembre.»

Source : . .P i q u e s . e t . r é p l i q u e s » Sondage n’est pas présage….

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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