- L’UDC s’enfonce dans la crise | LeTemps.ch – La fin de la maison Blocher ? :
«Une question, parmi d’autres, occupe les élus UDC. Pourquoi la direction du parti n’a-t-elle pas informé le groupe parlementaire des reproches visant Bruno Zuppiger? Le fait que c’est précisément la Weltwoche, publication proche de l’UDC, qui a révélé le pot aux roses, provoque des remous dans le parti. De nombreux UDC, déstabilisés, n’ont plus confiance. Habitués à marcher au pas, ils se sentent floués […]» - Le jeudi noir des stratèges de l’UDC | LeTemps.ch – Exit Bruno Zuppiger et le système de concordance pour Le Temps :
«Pour Bruno Zuppiger, hier candidat au Conseil fédéral, ce jeudi aura été le jour de la honte, l’aveu public d’un mensonge, et la fin de sa carrière politique. Pour l’UDC, ce fut une journée dramatique. La journée des dupes; en l’occurrence ses propres dirigeants trop naïfs. Afin de sauver la face, le groupe UDC a été contraint d’aller rechercher celui qu’il ne voulait pas il y a trois ans, Hansjörg Walter, fraîchement élu à la présidence du Conseil national. La précipitation des événements aura porté un rude coup à la crédibilité du premier parti de Suisse et accéléré la déstabilisation du système de concordance.
Après Bruno Zuppiger, victime de ses propres appétits et insuffisances, c’est la direction de l’UDC elle-même qui a perdu tout crédit. Et pas n’importe qui: le président du parti Toni Brunner, le chef du groupe Caspar Baader et le grand stratège Christoph Blocher.»
politis
Revue de presse (2 décembre 2011)
- Internet massivement surveillé | OWNI – En partenariat avec WikiLeaks, OWNI révèle l'existence d'un nouveau marché des interceptions massives, permettant d'écouter toutes les télécommunications à l'échelle d'une nation. Ses acteurs vendent leurs produits en Europe, aux États-Unis et à des dictatures.
A ce jour, cinq entreprises occidentales ont été identifiées comme prestataires de services des “grandes oreilles” syriennes : Qosmos, une entreprise française, Area, une entreprise italienne qui a dépêché, en urgence, des équipes afin d’aider les services de renseignements syriens à identifier les (cyber) dissidents, Utimaco, filiale allemande de l’éditeur d’antivirus britannique Sophos – qui n’était pas au courant qu’Area utilisait ces systèmes en Syrie -, l’allemand Nokia Siemens, dont les équipements de surveillance de l’Internet auraient été transmis à la Syrie par son voisin iranien, et Bluecoat, une société américaine auquel le site reflets.info a consacré de nombreux articles.
On savait, depuis quelques années, que ces armes de surveillance étaient utilisées en Chine ou en Iran notamment, mais il a fallu attendre le printemps arabe, et les traces ou preuves laissées par ces marchands de surveillance (essentiellement occidentaux) en Tunisie, en Egypte, en Libye, à Bahrein ou en Syrie, pour en prendre toute la mesure.
La chute de la maison Parmelin
Le groupe UDC a choisi de lancer le Zurichois Bruno Zuppiger et le Fribourgeois Jean-François Rime dans la course à l’élection au Conseil fédéral le 14 décembre. Avec ce ticket réunissant un Romand et un Alémanique, quatre autres candidats restent sur le carreau, dont le Vaudois Guy Parmelin.
Ainsi en quelques semaines, nous avons assisté presque en direct à la chute de la maison Parmelin.
Attendu et pressenti par le PLR vaudois, il était la figure «raisonnable» ((On évaluera son côté raisonnable pour le PLR en rappelant que Guy Parmelin est membre du comité d’initiative « Stop à l’immigration massive »…)) de l’UDC vaudoise, capable disait-on de sauvegarder le siège et la majorité de droite. Sa défection a alors terni son aura.
Puis s’est ajoutée sa défaite en rase campagne au deuxième tour de l’élection au Conseil des Etats. Conseiller national désormais confirmé, il est resté à la traîne derrière Isabelle Moret et n’a pas pour autant permis à celle-ci de faire le plein des voix à droite. Il entraînait ainsi, une deuxième fois après 2007, la chute du dit centre-droit vaudois.
Enfin, sa candidature à la candidature pour un deuxième siège UDC au Conseil fédéral a fini de l’écorner au niveau cantonal. Ses slaloms pour justifier sa candidature tout en essayant de préserver les relations avec le PLR vaudois tout en taisant son attitude éventuelle s’il devait être opposé à Pierre-Yves Maillard pour le remplacement de Micheline Calmy-Rey ont fini d’en faire un triste pantin des «stratèges» de l’UDC zurichoise.
Aujourd’hui, il a fini son tour de piste. Il peut tranquillement aménager son placard bernois.
Election au Conseil fédéral: Alain Berset au 19:30
On peut dire que les journalistes l’ont relativement ménagé. On peut dire aussi qu’Alain Berset est avant tout un parlementaire avant d’être un homme d’Etat… toute la différence à mon avis avec Pierre-Yves Maillard…
Comme pour Pierre-Yves Maillard, place à son portrait par la TSR:
Les Brèves de la semaine écoulée
Chaque semaine, les Brèves de la semaine font office de petit zinc de mon actualité politique (nouvelles, brèves) de la semaine écoulée. Elles regroupent les conversations de politis.ch sur Twitter, des extraits de publications ou images retranscrites sur Tumblr. et mes lectures trouvées sur la toîle, commentées et conservées sur Delicious. Certains éléments donnent lieu ensuite à des billets en bonne et due forme ici, d’autres non. Bonne lecture.
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