En ce samedi 3 mai 2014, les sapeurs-pompiers vaudois étaient à Vevey pour leur concours annuel organisé par la Fédération vaudoise des sapeurs-pompiers (FVSP). Ici, il s’agissait pour les concurrents d’éteindre un feu de voiture.
Intégrés depuis le 1er janvier 2014 à l’Association de communes Sécurité Riviera, les pompiers de la Riviera ont, au pied levé, brillamment pris en charge l’organisation du concours et l’organisation, le jour précédent à La Tour-de-Peilz, l’Assemblée Générale de la FVSP.
politis
Guerre des langues à la sauce helvète ? | L'Hebdo 01.05.14
Nouvelle formule pour L’Hebdo, la 5e depuis 1981. La question est toujours de savoir si les modifications sur la forme s’accompagnent d’un amoindrissement ou non des contenus. Ce premier numéro est plutôt de bonne facture, mais c’est à confirmer avec les prochains numéros.
Le Grand angle de la semaine est consacré aux langues étrangères enseignée en Suisse et à la volonté dans certains cantons alémaniques de passer de 2 à une langue enseignée à l’école primaire, ceci au détriment programmé du français.
Si le Röstigraben est né en 1914 des tensions entre Romands francophiles et Alémaniques germanophiles, le nouveau fossé s’établit désormais pour L’Hebdo à la hauteur de la rivière de la Reuss, il prend sa source au Gothard pour se jeter dans l’Aar.
Je constate que, si certains placent la discussion sur un niveau pédagogique, il apparaît surtout que l’enseignement langues étrangères, des deux côtés de la Sarine, pose surtout un problème dans la mesure où elles sont de redoutables outils de sélection et de ségrégation scolaires. Elles sont des branches de sélection comme l’ont été le latin ou le sont les mathématiques. C’est ainsi que Mathias Kunz, enseignant secondaire à Willisau (LU) constate qu’en arrivant à l’école secondaire, certains élèves se disent «frustrés par le français, où ils commencent par obtenir de mauvaises notes avant de s’engager dans une spirale négative» ou que le canton de Lucerne après avoir promis que le français ne compterait pas comme branche de promotion, a fait marche arrière donnant ainsi le sentiment aux professeurs d’avoir été dupés. Et c’est ainsi que tant pour l’anglais que le français, un tiers des élèves lucernois décrochent.
De toutes les manières, la remise en cause de l’enseignement de langues débouche en Suisse sur une guerre des langues qui ne dit pas son nom, susceptible de remettre en cause le concept helvétique de Willensnation (nation de volonté).
Tuna Helvetica @ Burier (12.04.2014)
Tuna Helvetica est un groupe de musique academique portugaise cherche à promouvoir en Suisse un style musical joyeux et entrainant tout en dévoilant un aspect peut connu de la culture musicale portugaise. Un groupe pour tous. Leur site : tunahelvetica.blogspot.ch
Il reprend la tradition des tunas qui sont des groupes musicaux traditionnels costumés d’Espagne, Etats-Unis, Portugal notamment. Ces groupes sont composés d’étudiants qui chantent des chansons en s’accompagnant avec des instruments de musique, le plus souvent des guitares. Sur ce style musical :fr.wikipedia.org/wiki/Tuna
Le 12 avril dernier, Tuna Helvetica organisait sa 3e édition de concerts de groupes universitaires portugais (90 musiciens pour cette édition). L’objectif est d’organiser des échanges culturels Suisse-Portugal.
Juste avant le concert, les différents groupes devant se produire sur scène se lancent, ce samedi-là, dans une aubade improvisée. Les groupes se répondent l’un après l’autre.
Chœur des sauveteurs | Salle des Remparts
En ce samedi 12 avril, la Société Internationale de Sauvetage du Léman tenait sa 129e Assemblée générale à la Salle Remparts.
L’assemblée était organisée par la société de sauvetage du Doyen qui cette année fête son 150e anniversaire et qui organisera la Fête internationale du sauvetage le 12 juillet prochain.
Pour agrémenter l’Assemblée, le chœur des sauveteurs a entonné quelques chants. Pour l’occasion, le chœur était notamment renforcé par des chanteurs de la Jeune Harmonie et de l’Union chorale. Deux sociétés boélandes.
Sur la photo, E. M. présente le chœur et les morceaux interprétés. À sa droite sur la photo, on reconnaîtra Daniel Schmutz, ancien conseiller d’Etat et membre de l’Union chorale.
Le Jardin Roussy vu depuis le Pierrier
Quand, par un bel après-midi de printemps, le Parc du Pierrier échange avec le Jardin Roussy à propos du bonheur d’être un parc/jardin au bord du lac enrichi par la mixité des activités et des générations.…
Hier, jeudi, entre un rendez-vous à Clarens et une séance à La Tour-de-Peilz, j’ai profité d’un interstice pour me replonger dans l’ambiance de Clarens, lieu de mon arrivée sur la Riviera. J’ai ainsi passé du chemin des Vaudrès à Clarens-Centre, puis je me suis rendu au bord du lac. En arrivant au Pierrier par les quais dans le sens Montreux-Port de Clarens, je n’ai pas manqué de marquer un point d’arrêt devant ceci :
Mais… mon Dieu que vois-je ? Un parc où se mêle harmonieusement un espace pour boulistes, une rampe de skates, un kiosque à boissons et de glaces et un terrain de beach volley ainsi que des jeunes, des mères de famille, des promeneurs, des jeunes et des «vieux, des gens étendus dans l’herbe et un peu plus loin des joueurs de pétanque (et même une table de ping-pong et des transats).
Des gens étendus dans l’herbe, une statue et les filets du beach-volley
Alors je ne peux que m’interroger sur ce qui, à environ 4 km de distance, rendrait impossible une telle cohabitation puisque les opposants à la réalisation d’un skate-plazza au Jardin Roussy (voir ci-bas une photo-montage du projet mis à l’enquête) hurlent notamment que la cohabitation serait impossible au Jardin Roussy entre pique-niqueurs, boulistes, promeneurs et skateurs.
La rampe de skate, le kiosque et le terrain pour les boulistes
Y aurait-il un gêne différent entre la population de Clarens et celle de La Tour-de-Peilz ?
Une image de synthèse du projet mis à l’enquête faisant suite à une motion adoptée par le Conseil communal. Le skate-plazza envisagé occupera 450m2 d’un espace en comptant en tout 9000m2.
De retour à La Tour-de-Peilz, je me dépêche alors de me rendre au Jardin Roussy pour y voir des boulistes, des joueurs de foot, des gens lézardant dans l’herbe, des enfants jouant à la place de jeu et des promeneurs : aucun gêne différent donc et une même mixité des utilisateurs et des activités. Rassurant, non ?