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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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novembre 26, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Fidel Castro, «tourment» de multiples présidents américains | La Presse

Les médias américains dressaient samedi un portrait sans concession de l’ex-dirigeant cubain Fidel Castro, décédé vendredi à 90 ans, « leader répressif » pour certains, « tourment » d’une dizaine de présidents des États-Unis pour d’autres. A noter qu’il était en retrait du pouvoir depuis son opération de 2006, remplacé par son frère Raoul (85 ans aujourd’hui).

Fidel Castro a prononcé un secours devant l'assemblée générale des Nations unies, le 12 octobre 1979, à New York.

Fidel Castro a prononcé un secours devant l’assemblée générale des Nations unies, le 12 octobre 1979, à New York.


Dans leurs éditions électroniques, ces médias consacrent une large part de leurs espaces au « leader révolutionnaire qui a défié » les États-Unis, comme le dit le quotidien New York Times.
« Il a apporté la Guerre froide dans l’hémisphère occidental, tourmenté 11 présidents et amené le monde au bord de la guerre nucléaire », rappelle le journal. Il note aussi « l’importance » au XXe siècle de cette « figure internationale » qui ne dirigeait qu’une toute petite île des Caraïbes de 11 millions d’habitants.
Pour le quotidien Los Angeles Times aussi, Fidel Castro était « une icône révolutionnaire dont l’influence a été ressentie bien au-delà de Cuba ». Un point de vue partagé par le Miami Herald, pour qui son « ombre » s’est propagée pendant près de cinquante ans à travers l’Amérique latine et le monde.

Les dates marquantes de la vie de Fidel Castro

Fidel Castro a fait la connaissance d'Ernesto «Che» Guevara en 1953. PHOTO ARCHIVES AFP/CUBADEBATE

Fidel Castro a fait la connaissance d’Ernesto «Che» Guevara en 1953.
PHOTO ARCHIVES AFP/CUBADEBATE

  • 13 août 1926: Naissance de Fidel Alejandro Castro Ruz à Biran (est). Études secondaires chez les jésuites. Docteur en droit en 1950, il commence une carrière d’avocat et d’opposant politique.
  • 26 juil 1953: Castro tente sans succès de s’emparer de la caserne Moncada à Santiago (est) avec une centaine d’insurgés. Condamné à 15 ans de prison puis amnistié deux ans plus tard, il s’exile avec son frère Raul au Mexique où il fait la connaissance d’Ernesto «Che» Guevara.
  • 2 déc 1956: À bord de l’embarcation Granma, Fidel Castro débarque avec 81 militants dans le sud de l’île. Seuls une quinzaine de guérilleros survivent et se réfugient dans les hauteurs de la Sierra Maestra. Six mois plus tard, ils sont une centaine et gagnent du terrain avec l’aide d’une agitation urbaine incessante.
  • 8 jan 1959: Entrée triomphale à la tête de ses «barbudos» à La Havane, après 25 mois de guérilla contre le régime de Fulgencio Batista.
  • 1961: Les États-Unis rompent les relations diplomatiques en janvier. En avril, échec de la tentative de débarquement d’anticastristes soutenus par Washington à la baie des Cochons (Playa Giron). Castro proclame le caractère socialiste de sa Révolution.
  • 1962: Kennedy décrète l’embargo contre Cuba le 13 février. En octobre, la crise des missiles, après l’installation de fusées nucléaires soviétiques à Cuba, met le monde au bord d’un conflit atomique. Washington décide un blocus naval de l’île. Moscou retire ses fusées contre la promesse américaine de ne pas envahir l’île.
  • 1965: Fidel Castro fonde le Parti communiste de Cuba (PCC).
  • 1975: Il lance ses troupes en Angola puis en Éthiopie. Près de 400 000 militaires cubains connaîtront les champs de bataille africains jusqu’en 1991.
  • 14 juin 1989: Fidel Castro fait arrêter le général Arnaldo Ochoa, héros de la guerre d’Angola. Celui-ci est fusillé le 13 juillet, provoquant un fort émoi de la population et affectant durablement son prestige personnel.
  • 29 août 1990: Fidel annonce une «période spéciale en temps de paix» en raison de l’effondrement économique du pays, aggravé par la chute de l’URSS un an après. Pénuries en tous genres, disette, malnutrition… La légalisation du dollar et l’ouverture au tourisme permettent au régime de survivre.
  • mars 2003: Arrestation de 75 dissidents condamnés à de lourdes peines de prison, entraînant des sanctions de l’Union européenne. En 2010, un accord avec l’Église catholique permet la libération des 52 derniers emprisonnés.
  • 31 juil 2006: Castro subit une grave intervention chirurgicale après une hémorragie intestinale et cède le pouvoir à son frère cadet Raul, ministre de la Défense depuis 1959.
  • 24 févr 2008: Il cède le poste de président du Conseil d’État à son frère Raul.
  • 19 avr 2011: Fidel Castro abandonne – également à son frère Raul – sa dernière charge officielle, celle de premier secrétaire du PCC.
  • 28 mars 2016: Une semaine après la visite historique de Barack Obama à Cuba, Fidel Castro ironise dans une lettre sur les «paroles sirupeuses» du président américain et affirme que l’île «n’a pas besoin de cadeau».
  • 19 avr 2016: Dernière et rare apparition publique à La Havane. Lors de la session de clôture du PCC, Fidel Castro évoque sa disparition future et le legs du communisme cubain.

Sources :

  • Fidel Castro, «tourment» de multiples présidents américains
  • Les dates marquantes de la vie de Fidel Castro | La Presse

Classé sous :actualité, luttes, monde, politis

novembre 10, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le programme en cinq points de Michael Moore pour l'après-élection

Après la victoire de Donald Trump, Michael Moore a publié hier sur Facebook un programme en 5 points pour aider les Démocrates à relever leurs manches et se battre pour les causes qui leur tiennent à cœur.. Ce message a été partagé depuis 400’000 fois. Je vous laisse découvrir les points 4 et 5 de ce programme.

4. Arrêtez de dire que vous êtes « abasourdis » et « sous le choc ». Dites plutôt que vous étiez dans votre bulle et que vous n’avez pas entendu le désespoir de vos concitoyens, abandonnés depuis DES ANNÉES par nos deux partis, qui rêvent de prendre leur revanche sur ce système, et dont la colère gronde. Quand une star de la télé a annoncé qu’elle avait l’intention de virer tous les responsables politiques, démocrates et républicains, ces Américains se sont retrouvés dans son discours. La victoire de Donald Trump n’a rien de surprenant. L’attitude méprisante de ses adversaires, qui ne voyaient en lui qu’un bouffon, a rendu son ascension irrésistible. C’est à la fois une créature et une création des médias, même si ceux-ci n’accepteront jamais de le reconnaître.

5. Répétez la phrase suivante à tous ceux que vous croiserez aujourd’hui: « HILLARY CLINTON A OBTENU LA MAJORITÉ DES SUFFRAGES! » La MAJORITÉ de nos concitoyens préféraient Hillary Clinton à Donald Trump. Un point c’est tout. C’est un fait. Si vous vous êtes dit ce matin que vous viviez dans un pays de cons, vous faites erreur. La majorité des Américains ont voté pour Hillary, pas pour Trump. La victoire de Donald Trump n’est due qu’au système — aussi obscur qu’absurde — des Grands Électeurs, un concept qui date du XVIIIe siècle. Tant que nous ne changerons pas ça, nous continuerons d’avoir des présidents que nous n’avons pas élus et dont nous ne voulons pas. Vous vivez dans un pays où la majorité des électeurs pensent que nous commençons à subir les effets du changement climatique, qu’à travail égal les femmes doivent être payées autant que les hommes, que les études universitaires ne devraient plus être synonymes d’endettement, qu’ils ne veulent plus que nous envahissions d’autres pays, qu’il faut augmenter le salaire minimum et que chacun devrait pouvoir bénéficier d’une couverture sociale digne de ce nom. Tout cela n’a pas changé. Nous vivons dans un pays où la majorité des gens partagent une vision « progressiste » de la société. Il ne nous manque plus que des responsables politiques capables de mettre en œuvre ces mesures (voir point n° 1).

L’entier du programme : Le programme en cinq points de Michael Moore pour l’après-élection

Classé sous :actualité, luttes, monde

novembre 10, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Un 11-Septembre politique  | Mediapart

Au-delà des monstruosités multiples de sa campagne, Donald Trump a aussi parfaitement réussi à trianguler ces thématiques pouvant être portées par une partie de la gauche, ce qui a été moins souligné : dénonciation des accords de libre-échange ; dénonciation du dumping social ; promesses de protection du salariat ; dénonciation d’une oligarchie financière mais aussi de ses entreprises guerrières. Que cela ait pu être porté par un milliardaire affairiste, raciste, sexiste et xénophobe ne fait que rajouter au grand désastre du camp progressiste

Source : Un 11-Septembre politique – Page 1 | Mediapart

Classé sous :actualité, luttes, Opinions

octobre 25, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pourquoi nous détestent-ils ?

Dans ce premier volet, Amelle Chahbi, humoriste de 36 ans, s’interroge sur l’intégration de la communauté maghrébine en France, sur les clichés véhiculés à son encontre, ainsi que sur le racisme ordinaire dont elle fait l’objet. 

Pourquoi nous détestent-ils ? – 1er extrait de l’épisode 1

Dans cet extrait glaçant sur le fond, Amelle Chahbi interviewe un «raciste et révisionniste» autoproclamé qui lui explique en souriant et très calmement qu’il faudra trouver une solution, «un président à la tête de la France qui soit vraiment nationaliste… et qu’il fasse une épuration, comme en Hongrie». 
Concernant justement la Hongrie, pays dirigé par le parti de Viktor Orban depuis 2010, le discours ouvertement xénophobe du gouvernement a déjà libéré la parole et les actes racistes. Amnesty International signale que les Roms sont régulièrement victimes d’actes racistes et que le gouvernement ne réagit pas, ou peu. Le village de Gyöngyöspata, au nord-est de Budapest, a été en 2011 le cadre de mises en scènes de terreur orchestrées par des groupes d’extrême-droite, qui ont patrouillé en uniforme dans les rues pendant des semaines en terrorisant les Roms qui n’osaient plus envoyer leurs enfants à l’école. Certains membres de la milice ont paradé en uniforme militaire en portant des fouets et des haches.
Ces actes ne sont pas sans évoquer l’Allemagne des années 1930. Est-ce que les centaines de milliers d’Allemands qui ont persécuté les Juifs étaient des exceptions? Est-ce qu’ils ne se sont pas «simplement» sentis libérés de l’obligation de réprimer leurs instincts féroces?
Et qu’adviendra-t-il aux Etats-Unis que D. Trump soit élu ou non, maintenant que la parole a été libérée par le candidat officiel finaliste d’un des deux grand partis? De quels actes sera capable la personne interviewée par Amelle Chahbi si Marine Le Pen devenait présidente de la République en 2017? Qu’est-ce qu’une telle élection libérerait? 
Source de la vidéo : Pourquoi nous détestent-ils ?

Classé sous :luttes, monde, politis

août 16, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Salman Rushdie : “Je ne veux plus être l’écrivain à la fatwa”

Avec Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits, Salman Rushdie s’empare d’un récit fantastique et l’entraîne vers une fable politique, interrogeant notre civilisation partagée entre la rationalité et les déviances pseudo-religieuses. Rencontre à New York.

© Frankie & Nikki pour Les Inrockuptibles

© Frankie & Nikki pour Les Inrockuptibles


Vous écrivez que c’est la peur et l’envie qui poussent les hommes à se tourner vers la religion. Que pensez-vous de la résurgence du religieux aujourd’hui ?
C’est l’une des plus grandes surprises de ma vie. Quand j’étais étudiant à Cambridge dans les années 1960, personne n’y pensait. Le marxisme, le féminisme, le Vietnam, la marijuana étaient des sujets de conversation, mais pas la religion. Bref, on pensait que la religion s’était retirée de la vie publique, et j’ai vraiment cru que j’allais grandir dans ce monde-là.
Le retour de la religion a à voir avec des choses différentes : ce qui arrive en Iran n’est pas la même chose que ce qui arrive en Arabie Saoudite ou au Pakistan, même si c’est lié. C’est en partie dû à la géopolitique. On peut se demander : et si l’Occident n’avait pas destitué le shah, aurait-on eu Khomeiny ? Et si Blair et Bush n’avaient pas menti au sujet des armes en Irak, et s’ils ne nous avaient pas amenés à faire une guerre qui dure encore ?
Sauf que ça ne sert à rien de s’interroger sur ce qui n’a pas existé. Dans la vraie vie, j’évite ce genre de questions. Mais dans mon livre, notre époque devient le “temps des étrangetés”, car c’est exactement ce nous traversons : le monde devient étrange pour nombre d’entre nous. Il change non seulement très vite, mais aussi radicalement.
…
Dans votre livre, vous rappelez que l’islam peut produire de très belles choses, comme des contes, mais aussi de la philosophie…
Je ne suis pas un fan de religion, à commencer par l’islam, et j’ai de bonnes raisons pour cela. Si j’ai mis en scène le personnage d’Ibn Rushd, qui deviendra le philosophe Averroès, c’est parce qu’il aura plus d’influence pour l’Occident que pour l’islam.
Il s’est toujours défini comme croyant et pratiquant, mais c’était un esprit éclairé, qui a essayé, il y a plus de huit siècles, d’y intégrer les idées d’Aristote, c’est-à-dire du rationnel, de la raison. Mais ce qui s’est produit au XIIe siècle, c’est que l’interprétation obscure, régressive de l’islam a triomphé d’une autre, progressiste. Je pense que ça commence vraiment là.
Source : Les Inrocks – Salman Rushdie : “Je ne veux plus être l’écrivain à la fatwa”

Classé sous :lecture, luttes, monde, Opinions

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