Telle est l’appréciation de Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité de Russie, à l’ultimatum fait le 14 juillet par Donald Trump à la Russie soit cinquante jours “pour faire preuve de bon sens” dans le dossier ukrainien, faute de quoi Moscou s’exposerait à des droits de douane de 100 % sur ses exportations vers les États-Unis. (Source : Courrier international)

En reprenant les catégories de la théorie des actes de langage de John Austin (Quand dire, c’est faire), nous pouvons constater une démonétisation forte de la parole trumpienne et de son effet perlocutoire qui désigne « l’effet psychologique ressenti par le destinataire (confiance, peur, timidité, etc.)» ([Wikipedia[(https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_perlocutoire)). Autrement-dit, l’effet performatif de la parole trumpienne tend à devenir nulle.
Il n’en demeure pas moins que les trois prochaines années promettent d’être longues, très longues avec ad minima une intervention par jour sur son réseau Truth social.
Wikipedia :
La distinction entre illocutoire et perlocutoire provient de la théorie des actes de langage de John Austin, selon laquelle un acte performatif de langage (une promesse, un ordre, etc.) se divise en deux effets distincts : un effet illocutoire, qui consiste en la fonction performative de l’acte de langage au niveau conventionnel (je ne peux promettre, ou baptiser un bateau, que si certaines circonstances, ou normes conventionnelles sont réunies), et un effet perlocutoire,
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