Dans le contexte international actuel, la position de la Suisse est fort délicate actuellement concernant les accords fiscaux durement négociés par la Suisse avec ses voisins. Notre isolement nous dessert et nous ne bénéficions plus du contexte de la Guerre froide pour tirer notre épingle du jeu.
La dernière chronique de Jean-Claude Péclet sur son blog Béquilles dépeint le contexte actuel et note l’émergence d’un nouveau courant, formé initialement par les politiciens UDC, mais qui gagnerait progressivement des élus du centre-droit. Il a baptisé ce courant : « le camp du bras d’honneur».
Les propos de Jean-Claude Péclet sur l’ancien contexte international dans lequel la Suisse avait l’habitude de procéder :
Depuis que les grandes puissances qui nous entouraient ont décidé que nous serions un pays neutre, depuis que nous n’envoyons plus de soldats à l’étranger et que nous avons pacifié nos conflits internes, nous avons perdu l’habitude de gérer les rapports de force politique avec l’extérieur. Quand notre position devient intenable (après la seconde Guerre mondiale par exemple), nous négocions dur en coulisses pour limiter les dégâts puis offrons nos bons service pour polir notre image.
et le nouveau contexte extérieur et interne:
Le « non » de la Suisse à l’Europe, et plus récemment la crise de l’Union européenne on favorisé l’émergence d’un nouveau courant qu’on pourrait baptiser « le camp du bras d’honneur »
Pour terminer, le crédo du «camp du bras d’honneur»:
Durcissons le ton, refusons les mauvais compromis, n’ayons pas peur d’avoir raison tous seuls, prenons des risques.
Comme dirait l’autre : «On est pas sorti de l’auberge.» parce qu’en la matière on ne peut pas avoir raison tout seul. Pendant longtemps, dans l’histoire suisse, nous avons bénéficier de l’appui de la France. Après la Deuxième Guerre mondiale et pendant la Guerre froide, nous avons pu nous abriter sous le parapluie américain. Et aujourd’hui…
A lire: La tentation du bras d’honneur « Béquilles.
Laisser un commentaire