Derrière le Sonderfall helvétique, la réalité n’est pas si rose et la reproduction sociale fonctionne à plein. C’est ainsi que la Suisse compte quelque 260’000 enfants pauvres, soit 13’000 classes d’école, selon les estimations de Caritas. Comme la mobilité sociale est très faible dans le pays, cette pauvreté est également héréditaire, a dénoncé lundi l’oeuvre d’entraide.
Ces 260’000 enfants vivent dans des ménages dépendant de l’aide sociale ou faisant partie des « working poors ». Ils ne souffrent pas seulement du manque d’argent, mais également du manque de repas sains, de logements précaires ou d’habits adaptés.
Ce qui conduit à une perte d’estime de soi et à de mauvais résultats scolaires alors qu’ils doivent déployer le principal de leur énergie pour maintenir la cohésion familiale et ne pas perdre leurs amis. En outre, les parents pauvres ont moins de temps pour leurs enfants et moins d’offres de formation.
Pour faire évoluer la situation, Caritas préconise de soulager le travail des parents, d’encourager la réalisation de logements à loyer modéré et de mettre en place des offres en matière de garde des enfants et de formation.
Source : La Suisse compte 260’000 enfants pauvres – tsrinfo.
des pauvres dans un pays riche ! un non-sens ou une volonté politique ? et quel message ont fait passer à ces enfants pauvres dont les parents le sont aussi justement ? le message que l’on méprise leurs parents et qu’on ne fait rien pour les aider…alors bien sûr, la pauvreté devient héréditaire car quel enfant aura envie de s’insérer et d’investir des efforts pour un système qui rejette et écrase leurs géniteurs ? Anne-Marie Peysson, présidente et fondatrice de l’ALCIP