«A ce titre, depuis plus de 30 ans, nous assistons tous, impuissants, à un pillage systématiques de nos économies, de nos acquis et il me semble que les jeunes des banlieues sont à bonne école. Il ne se passe pas un jour, dans notre monde libéral sans que n’éclate une affaire, au détour de laquelle on apprend que tel élu, ou corporation, a abusé de biens sociaux, a voté une loi pour ceux là même qui alimentent (plus ou moins légalement) sont parti politique, à favorisé tel ami ou parent, est payé à ne rien faire….veut ( ou obliger à) brader le patrimoine commun, voir même le pouvoir conféré aux Etats, avec la complicité de leurs dirigeants. Bref piller les Nations!
Oh certes, ce pillage est nettement plus discret que celui des jeunes émeutiers anglais… mais il n’en est pas moins un pillage violent.
[…]
Et on voudrait que des jeunes gens et des jeunes filles, qui ne sont pas plus bêtes que nos banquiers, ne comprennent pas que le pillage peut se faire en toute tranquillité dans la mesure où on est en position de force?»
Propos extraits de Les pauvres se livrent au pillage, mais les riches aussi. Seulement, ils le font plus discrètement! « Pour tout vous dire….
Mise au point (14.08.2011) : Suite à un mail reçu de la part d’un de mes lecteurs, je précise que je ne cautionne pas les pillages ou la criminalité ((et à mon avis l’auteur de cet extrait non plus)), mais les remet en contexte et souligne surtout une forme de faillite des élites ou d’une justice à deux vitesses : la criminalisation pour les pauvres et l’impunité pour les puissants. Un retour durable à l’ordre ne pourra pas être établi à long terme sans que les mêmes règles s’appliquent à toutes et tous.
Laisser un commentaire