La question du réseautage dans une campagne pour les élections fédérales ne trouve pas de réponse identique selon que l’on est un politicien déjà confirmé ou un nouvel arrivant.
Au premier, les réseautages traditionnels profitent certainement plus aujourd’hui que les réseaux sociaux virtuels. La question est différente pour un nouvel arrivant qui doit se créer son réseau.
Par ailleurs, pour les élus en place, les réseaux sociaux peuvent jouer un rôle en terme d’image. Il est donc difficile d’opposer l’un à l’autre. D’autant que l’on sait que l’utilisation des réseaux sociaux ne se fait pas au détriment des relations habituelles, mais démultiplie les relations sociales.
Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux sont les nouveaux outils à la mode pour mener campagne. Mais, à l’approche des élections fédérales du 23 octobre, un autre type de réseautage, plus traditionnel, se révèle toujours payant. Chasse ou fanfare en Valais, Vieux-Grenadiers à Genève, PME ou œuvres d’entraide: l’appartenance d’un candidat à des sociétés traditionnelles, corporations, clubs service, fédérations ou autres associations peut favoriser son élection. Mais quels sont les réseaux à priser, et quel est leur poids?
L’article du Temps a donc l’avantage de ne pas faire perdre de vue le travail traditionnel de terrain. Cependant, loin de s’opposer, les deux types de réseaux sont plus complémentaires que concurrents. Pour les deux, d’ailleurs, il ne s’agit pas de les «pratiquer» uniquement en périodes électorales, mais de les entretenir au fil du temps. C’est peut-être une des principales leçons à retenir pour les candidat-e-s de cet automne.
(Via LeTemps.ch | Chasse, fanfares ou PME: les avantages du réseautage à l’ancienne.)
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