Faute d’un «traitre» diffusant à la presse le verbatim entre Roseline Bachelot, Nicolas Sarkozi et les Bleus, Denis Siffert a été contraint de l’imaginer…
La ministre : « J’en appelle à l’amour du maillot, que dis-je, au sursaut républicain ! » Le capitaine : « Oui, mais Niko n’a pas dit “enculé” ! » Domenech : « Ou, s’il l’a dit, ce n’est pas très grave puisque ça m’était adressé. » La ministre (au bord de la crise de nerfs) : « Mais, je vous parle de l’honneur de la France. » Le capitaine : « D’accord, mais il n’a pas dit “enculé”… Et, de toute façon, ça ne devait pas sortir du vestiaire. Et quand Niko a dit “Casse-toi pauv’con !”, il n’a pas été renvoyé ! » La ministre (qui explose) : « Mais, de quel “Niko” me parlez-vous ? » Sur quoi Roselyne Bachelot se lève et compose nerveusement le numéro de l’Élysée. « – Ici, Claude Guéant. – Je suis à bout ! », lui dit-elle. Mais, avant même que le conseiller ait pu trouver un mot de réconfort, le téléphone lui est arraché des mains : « Allô, c’est Niko ! »
Source: Cette affaire d’État – Politis.
Je publie: Quand Nicolas Sarkozy parle aux Bleus | Politis.fr http://ht.ly/17RQKe