Sous la plume de Laurent Busslinger —le prochain conseiller personnel de Pascal Broulis à partir du 1er mai 2009 en remplacement de Justin Favrod qui effectue lui le chemin inverse…—, le journal 24Heures publie ce jour un article présentant les défis qui attendent les polices municipales actuelles suite à l’accord intervenu entre le canton et les communes à la fin 2008 concernant l’organisation de la sécurité dans notre canton [voir Polices vaudoises: l’âge de raison?].
Cet article me réjouit à plusieurs titres:
– cet article pondéré confirme que le protocole d’accord ratifié largement par les membres de l’UCV (Union des communes vaudoises) et l’ADCV (Association des communes vaudoises) ne débouche pas sur un statu quo et que les organisations municipales ne resteront pas figées [sur la ratification voir VAUD. Les communes soutiennent largement le projet de réforme de la sécurité.];
– l’importance des polices régionales urbaines et des collaborations intercommunales dans le cadre des défis sécuritaires actuels et futurs;
– le fait qu’une bonne réforme n’est pas une réforme qui est faite tout «seul dans son coin» et «contre», mais «avec» et «ensemble» ainsi que le souligne fort à propos l’expert extra-cantonal interviewé:
A mon sens, il y a une seule condition de réussite, mais elle est de première importance, c’est que tous les acteurs d’un projet de sécurité se mettent d’accord pour travailler ensemble. Si cette volonté existe, c’est bon; sans cette base il n’y a pas de succès.
Bernhard Prestel , expert en réorganisations policières
– la reconnaissance par ce même expert de l’importance des villes et des communes et du travail en réseau dans le domaine de la sécurité publique
il est certain que les villes et les communes ont un rôle très important à jouer dans le domaine de la sécurité publique, qui dépasse d’ailleurs largement le pur travail de police. Il faut y associer bien d’autres personnes, également les privés qui touchent au domaine.
– enfin par le choix opéré par 24Heures et Laurent Busslinger de présenter d’abord des faits objectivés et de donner la parole à un expert extérieur dans un dossier à forte valeur émotionnelle jusqu’à présent.
J’émets le voeux que la suite des débats parlementaires et populaires garde la même tenue.
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