“Cette mauvaise santé de la presse américaine s’explique par la frénésie d’acquisitions qui a eu lieu au début des années 2000. Comme les acheteurs immobiliers, les groupes de médias ont profité des bas taux de crédit pour acheter à tour de bras d’autres journaux, souvent à des prix trop élevés. Aujourd’hui que le crédit se tarit et que l’économie chute, les entreprises de presse se retrouvent à devoir rembourser leurs emprunts dans un contexte de récession. Comme la bulle immobilière, il y a eu une bulle médiatique, qui éclate aujourd’hui.”
– Licenciements, dette, restructurations: la presse américaine suffoque | Mediapart