Le PS veut ravir le siège laissé vacant par Jacqueline de Quattro à la Municipalité. Et le parti à la rose a mis le paquet pour soutenir son candidat.

«Avec cette caricature, on sort des sentiers battus. Si elle me plaît? Oui, et de toute façon il faut accepter le reflet renvoyé par les autres »LYONEL KAUFMANN, CANDIDAT SOCIALISTE
CÉLINE MICHEL
Sa tête énorme semble avoir englouti ses yeux. Deux yeux aussi fins que les meurtrières du donjon qu’il tire vers lui au moyen d’une grosse corde. Suspendus aux créneaux de la tour, trois petits bonshommes font pencher l’édifice à droite. Sur un nuage, la néoconseillère d’Etat Jacqueline de Quattro observe la scène, hilare.
L’homme à la grosse tête, c’est Lyonel Kaufmann, candidat socialiste à la Municipalité de La Tour-de-Peilz. Et les trois petits bonshommes représentent les trois élus de droite qui siègent depuis l’été dernier dans la ville.
Cette caricature fleurira dès la semaine prochaine dans les rues de La Tour-de-Peilz. Elle illustre la campagne menée par le PS boéland en faveur de son poulain. Car si le Lyonel Kaufmann de l’affiche s’arc-boute pour redresser la tour rouge et blanche, symbole de la ville, c’est parce que le parti à la rose veut «rétablir l’équilibre».
«Dès l’élection de Jacqueline de Quattro au Conseil d’Etat, nous avons revendiqué son fauteuil. Les libéraux et les radicaux représentent 41% des élus au Conseil communal, contre 80% à la Municipalité. Les socialistes dénombrent 39% des sièges au Conseil, et seulement 20% à la Municipalité», calcule Sylvie Conod, la présidente du groupe. Les Boélands iront aux urnes le 17 juin prochain pour choisir le successeur de Jacqueline de Quattro. Rappelons que le radical Patrice Wenger brigue également son poste.
Un grand absent
Le dessin est l’oeuvre de Frédéric Huguenin, un enfant de La Tour-de-Peilz. «Nous voulions redonner une certaine fraîcheur à la campagne. On a déjà vu tellement de portraits sur nos murs depuis une année!», explique le conseiller communal socialiste Jacques Vallotton.
Unique municipal de gauche à La Tour-de-Peilz, Roland Piguet n’est pas représenté sur la caricature. Une absence en relation avec le conflit qui oppose l’élu à la section boélande dont il avait claqué la porte en novembre? «Roland Piguet? Il est dans la tour. Et il attend Lyonel », répond Jacques Vallotton avec le sourire.
RAPHAËL DELESSERT

«Avec cette caricature, on sort des sentiers battus. Si elle me plaît? Oui, et de toute façon il faut accepter le reflet renvoyé par les autres »LYONEL KAUFMANN, CANDIDAT SOCIALISTE
CÉLINE MICHEL
Sa tête énorme semble avoir englouti ses yeux. Deux yeux aussi fins que les meurtrières du donjon qu’il tire vers lui au moyen d’une grosse corde. Suspendus aux créneaux de la tour, trois petits bonshommes font pencher l’édifice à droite. Sur un nuage, la néoconseillère d’Etat Jacqueline de Quattro observe la scène, hilare.
L’homme à la grosse tête, c’est Lyonel Kaufmann, candidat socialiste à la Municipalité de La Tour-de-Peilz. Et les trois petits bonshommes représentent les trois élus de droite qui siègent depuis l’été dernier dans la ville.
Cette caricature fleurira dès la semaine prochaine dans les rues de La Tour-de-Peilz. Elle illustre la campagne menée par le PS boéland en faveur de son poulain. Car si le Lyonel Kaufmann de l’affiche s’arc-boute pour redresser la tour rouge et blanche, symbole de la ville, c’est parce que le parti à la rose veut «rétablir l’équilibre».
«Dès l’élection de Jacqueline de Quattro au Conseil d’Etat, nous avons revendiqué son fauteuil. Les libéraux et les radicaux représentent 41% des élus au Conseil communal, contre 80% à la Municipalité. Les socialistes dénombrent 39% des sièges au Conseil, et seulement 20% à la Municipalité», calcule Sylvie Conod, la présidente du groupe. Les Boélands iront aux urnes le 17 juin prochain pour choisir le successeur de Jacqueline de Quattro. Rappelons que le radical Patrice Wenger brigue également son poste.
Un grand absent
Le dessin est l’oeuvre de Frédéric Huguenin, un enfant de La Tour-de-Peilz. «Nous voulions redonner une certaine fraîcheur à la campagne. On a déjà vu tellement de portraits sur nos murs depuis une année!», explique le conseiller communal socialiste Jacques Vallotton.
Unique municipal de gauche à La Tour-de-Peilz, Roland Piguet n’est pas représenté sur la caricature. Une absence en relation avec le conflit qui oppose l’élu à la section boélande dont il avait claqué la porte en novembre? «Roland Piguet? Il est dans la tour. Et il attend Lyonel », répond Jacques Vallotton avec le sourire.
RAPHAËL DELESSERT
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