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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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avril 6, 2007 by Lyonel Kaufmann 5 commentaires

«Ministre de la rénovation urbaine au Kärcher» (Rachida Dati)

Rachida Dati est une des porte-paroles du candidat Nicolas Sarkozy.
En février dernier, elle participe à un « duel » organisé par Paul Wermus pour l’Agence Point du jour et l’opposant à Bruno Julliar, président de l’UNEF (Président de l’Union Nationale des Etudiants de France). Reprenant Paul Wermus qui appelait Mme Dati « madame la ministre », le syndicaliste étudiant demande, en toute candeur: « ministre de quoi ? » « Ministre de la rénovation urbaine au Kärcher », répond la porte-parole.


Pour LaTélélibre qui publie en ligne cet extrait

les propos tenus par Rachida Dati sont significatifs de l’état d’esprit d’une équipe, et des métaphores qu’ils utilisent. Nous diffusons donc la “bonne blague” de Rachida.

Je le pense également.

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Commentaires

  1. Curieux dit

    avril 8, 2007 à 10:20 am

    @ lyonelk
    Quand on peut écrire ça :
    “Quand on sait que l’Hôtel Lutecia a accueilli durant la guerre les services de l’Abwehr et qu’à la Libération, l’hôtel a servi à l’accueil des survivants des camps de concentration (voir le roman de Pierre Assouline), tenir de tels propos dans les salons de ce même hôtel ne manque pas d’interpeller”
    Alors il ne faut pas s’étonner de rester dans l’opposition pendant… disons 20 ans.
    Je te le post pourque tu sois bien sur de le lire.
    La moral est la suivante, soit la gauche (le peuple de gauche, pas les partis) se décide à sortir de son boboïsme post trotsko-communiste et se creuse la tête pour trouver des solutions CONCRETES pour diriger la France (cf de la Suède (ex !) à l’Angleterre, soit il n’y aura qu’un parti de gouvenernent.
    Et ce sera bien dommage, j’aime beaucoup le pluralisme.

    Répondre
  2. Curieux dit

    avril 8, 2007 à 10:32 am

    Juste au dessus de ton post, il y en a un autre particulièrement intéressant source Wikipeda) de Aveigel : « Les origines du fascisme font l’objet d’un débat parfois âpre parmi les historiens. Pour Zeev Sternhell et ses partisans, l’idéologie fasciste a principalement été forgée en France, entre les années 1880 et 1914, par conjonction entre une radicalisation antidémocratique de certains mouvements d’extrême gauche (notamment le syndicalisme révolutionnaire) avec une nouvelle droite nationaliste, formant la « droite révolutionnaire », dont est issue le fascisme[1].”
    Pour Musolini :
    ” En 1900, il adhère au Parti socialiste italien et en préside la section locale. Fuyant le service militaire, il s’expatrie en Suisse en 1902 où il milite à la gauche du parti en partageant les vues du syndicalisme-révolutionnaire. En 1904, il est expulsé du canton de Genève où il réside et préfère retourner en Italie.”
    “Les faisceaux de combat sont un amalgame de syndicalisme révolutionnaire dont Benito Mussolini était lui-même proche et de nationalistes déçus par la non-satisfaction de certaines revendications territoriales à la fin de la guerre”
    Et j’écrivais moi-même plus haut à propos du post ci-dessous :
    « “Sarko en charter en Hongrie !!!! Dehors, le nain !!!!!
    N’en déplaise à nos amis (actionnaires) UMPistes mais leur parti est complètement discrédité, depuis quelques temps.
    L’abus de phéromone n’est pas bon pour la santé des candidates UMP, Madame Dati !!!!!!
    Remplacez Sarko, Dati, UMP par Arabe, jaune ou Noir, et vous avez un discours Le Peniste de la grande époque, mais c’est un socialiste qui parle…
    Il est nécessaire que la gauche reste dans l’opposition. »
    Il est urgent pour le Peuple de Gauche de faire sa Révolution Culturelle.

    Répondre
  3. lyonel.kaufmann dit

    avril 8, 2007 à 4:07 pm

    Quand on cite un article encore serait-il utile de le restituer dans toute sa complexité :
    Wikipedia Fascisme « Les origines du fascisme font l’objet d’un débat parfois âpre parmi les historiens. Pour Zeev Sternhell et ses partisans, l’idéologie fasciste a principalement été forgée en France, entre les années 1880 et 1914, par conjonction entre une radicalisation antidémocratique de certains mouvements d’extrême gauche (notamment le syndicalisme révolutionnaire) avec une nouvelle droite nationaliste, formant la « droite révolutionnaire », dont est issue le fascisme[1]. Pour des auteurs comme Pierre Milza, la Première Guerre mondiale est tout à fait essentielle dans la formation de l’idéologie fasciste, encore qu’il ait nuancé son point de vue en reconnaissant que M. Sternhell avait partiellement raison en soulignant la parenté entre certains idéologues français d’avant 1914 et les théoriciens du fascisme. Pour Robert O. Paxton, le Ku Klux Klan constitue la première forme de mouvement fasciste, ou protofasciste[2], et il rejoint en partie M. Sternhell sur les origines françaises de l’idéologie. Pour l’historien américain, le fascisme se développe selon cinq phases. Premièrement, des publicistes dissidents, extrémistes de droite méprisant la modération des conservateurs, et anciens extrémistes de gauche reniant la démocratie, forment une critique commune du libéralisme politique, au nom d’une synthèse nationale et sociale. L’idéologie se forme ainsi dans des pays de vieille tradition démocratique, comme la France, et, paradoxalement, un pays où naît l’idéologie fasciste a peu de chance de voir arriver rapidement un parti fasciste au pouvoir. Deuxièmement, ces mouvements, jusque-là marginaux, prennent de l’importance, car ils apparaissent, aux yeux des grands industriels et des grands propriétaires terriens, comme le seul moyen de rétablir l’ordre, notamment contre l’agitation communiste. À ce moment, le fascisme abandonne ses revendications sociales avancées pour un libéralisme économique strict. Troisièmement, le parti fasciste accède au pouvoir. Quatrièmement, le pouvoir fasciste se consolide. La cinquième et dernière phase, de radicalisation, n’a été pleinement accomplie que par le nazisme, avec la Shoah et la création d’espaces où l’État protecteur disparaît absolument : les camps de concentration, et plus encore les camps d’extermination. »
    Il y apparaît ainsi que si certains extrémistes de gauche rejoignent les mouvements fascistes, il n’en demeure pas moins que le fascisme, notamment celui à la française, est sociologiquement et clairement de droite. Deux éléments fondamentaux le caractérise : l’antisémitisme et le rejet de la Révolution française.
    Sur les travaux de Sternhell relatif au fascisme, on lira avec intérêt l’article de Gabriel Maissin (2005) dans la Revue Politique Zeev Sterhnell : aux origines du fascisme.

    Répondre
  4. Curieux dit

    avril 8, 2007 à 6:12 pm

    Franchement, laissez tombé votre Gauche / Droite, mon propos et de souligner la dérive du « Peuple de Gauche » dans le délit de faciès et surtout son degrés zéro de la pensé.
    Je vous répète donc l’essentiel de mon post :
    « Alors il ne faut pas s’étonner de rester dans l’opposition pendant… disons 20 ans.
    (…) Et ce sera bien dommage, j’aime beaucoup le pluralisme »
    Et (malheureusement),
    « Remplacez Sarko, Dati, UMP par Arabe, jaune ou Noir, et vous avez un discours Le Peniste de la grande époque, mais c’est un socialiste qui parle…
    Il est nécessaire que la gauche reste dans l’opposition.”
    Je le dit à un homme de gauche en souhaitant ardemment qu’il le comprenne.

    Répondre
  5. lyonel.kaufmann dit

    avril 8, 2007 à 6:58 pm

    Personnellement, je ne vois pas du tout dans quelle mesure reprendre les propos tenus par Mme Dati équivaudrait de ma part à un délit de faciès ou à tenir l’équivalent à son égard d’un discours anti-arabe, anti-noir ou anti-jaune.
    Par contre, les propos de Mme Dati me semblent effectivement témoigner d’un état d’esprit détestable, même en les considérant sous une forme qui se voudrait humoristique. Il y a de sa part au minimum un acte manqué éclairant.

    Répondre

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