Ma semaine du 15 au 21 mai 2006.
Lundi 15 mai: comité et séance de groupe
- à 19h00 : la séance de comité permet de préparer la séance de la Table ronde consacrée à l’avenir du Musée suisse du Jeu et organisée par la municipalité le lundi 22 mai. Organisation aussi de la Journée de formation du 10 juin pour les nouveaux conseillers communaux.
- à 20h00 : séance de groupe relativement à la séance de Conseil du mercredi 17 mai. J’y expose mes doutes et questions relativement à la dernière nomination au dicastère Urbanisme et Travaux. Les membres du groupe souhaitent que je dépose une interpellation. Cela sera fait (voir billet « Crash urbanistique à La Tour-de-Peilz : y avait-il un pilote dans l’avion? »).
Mercredi 17 mai: séance du Conseil communal
Frédéric Glauser (PDC et Indépendants) pose un certain nombre de questions relativement à la Fond culturel Riviera. Il s’étonne notamment que certains membres du Conseil de Fondation soient juge et partie, car inscrits au Registre du Commerce relativement à certaines institutions subventionnées par le Fond. Silence gêné.
Le reste de la séance se déroulera uniquement au rythme des interventions de conseillers communaux socialistes. Outre mon interpellation, Jean-Yves Schmidhauser intervient deux fois dont une pour annoncer la naissance de la première zone 30km/h de la commune, mais le paradoxe veut que cette zone permette l’augmentation de la vitesse de véhicules, car il s’agissait d’une zone 20 km/h illégale !!! Encore un coup du dicastère du syndic qui n’avait pas voulu entendre les mises en garde du dicastère de police !!!
Jacques Vallotton intervient relativement au rapport d’activité du Service des affaires intercommunales (SAI) en souhaitant, conformément aux engagements pris par notre syndic, que le conseil soit informé plus régulièrement par notre prochaine municipalité.
La séance se termine suffisamment tôt pour que les conseillers puissent assister à la deuxième mi-temps de la finale de la Coupe d’Europe des Champions (Barcelone-Arsenal 1-0).
Pour ma part, je poursuis en allant boire un verre avec des conseillers communaux.
Samedi 20 mai : AG de l’ASH (Association suisse pour l’habitat), section romande
En tant que président de la coopérative de Gilamont-Village, j’assiste à l’Assemblée annuelle. Je découvre ainsi un nouveau monde. Je fais de nouvelles connaissances et noue quelques contacts.
A noter que le taux de logement vacant est, à Vevey, un des plus bas de Suisse romande (0,62%). On est loin du taux de 1,5% pour un marché équilibré.
Quelle politique de la part de la nouvelle municipalité veveysanne ? Y a du boulot notamment pour Jérôme Christen. Et pas que pour des logements de la classe moyenne supérieure.
Par ailleurs, les subventions fédérales pour l’encouragement de la construction de logement sont en diminution constantes.
L’après-midi, une visite est organisée aux Jardins de Prélaz, un complexe de logement coopératif de 247 logements au total.
Très belles réalisations qui démontrent que logement coopératif à loyers modérés ne rime pas avec logement de bas étage. On est loin aussi des réalisations des banlieues françaises.
Dimanche 21 mai : votations fédérales (dépouillement)
Dernier dépouillement sous la présidence de Marion De Lattre Wiesel. Un seul objet. 45 minutes de dépouillement pour les scrutateurs. Une demi-heure de plus pour le bureau. Presque un record. Plus de 33% de participation à la Tour-de-Peilz pour un objet qui n’a pas suscité de débats particuliers : c’est bien franchement.
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A propos du taux de logement vacant à Vevey, évoqué par Lyonel Kaufmann. Un des plus bas de Suisse romande. La commune de Vevey a plusieurs projets de logements subventionnés en cours, notamment en Subriez et aux Moulins de la Veveyse (parcelle ex-ACMV) et la direction des services sociaux et mon service entendent les faire aboutir (Pour le reste, j’ai été élu sur la base d’un programme très clair (on peut le trouver sur http;//www.vevey-libre.ch): pas de densification excessive affn de préserver la qualité de vie des Veveysans et volontée affichée de protéger le patrimoine et les espaces verts. Or, il n’y a quasiment plus de terrains vierges constructibles à Vevey. Pas question pour moi de jouer les bétonneurs et, pour citer un exemple, de proposer de construire du logement à la place des terrains de Copet et de transférer ceux-ci à la Veyre. En matière de développement durable, ce serait un non-sens. Vevey ne pourra donc pas en faire beaucoup plus. Cette responsabilité incombera donc à nos communes voisines qui, elles, ont une marge de manoeuvre.
Jérôme Christen
Municipal de l’Urbanisme et des Constructions.
Merci à Jérôme pour ses éléments d’information. Et effectivement depuis mon billet de mai 2006, les projets annoncés devraient apporter une certaine détente sur le plan des logements vacants.
J’apprécie également que la municipalité de Vevey porte une attention particulière également à l’égard des logements subventionnés et surtout à l’égard de ceux qui pourraient bénéficier de ces logements.
Et bonne suite de travail à Jérôme pour les mois et les années à venir dans ce domaine.