Hier soir a eu lieu l’enregistrement du débat sur Radio Chablais. Nous étions les 4 nouveaux candidats à la municipalité à croiser le fer. Façon de parler.
Il y avait un intrus : le candidat UDC ! Je m’en doutais, j’ai pas été déçu. Il doit boxer dans une catégorie comparable à Ted Robert.
Autrement, les débats ont été intéressants. Curieux parfois dans la mesure où toutes nos propositions ne rencontraient aucune opposition frontale.
Curieux ? Oui dans la mesure où nos propositions de l’actuelle législature ont régulièrement été taillées en pièce. Du simple fait qu’elles émanent de nos rangs.
Air de campagne ? Ou mieux… Wait and See.
Les journalistes étaient bons. Ils connaissaient leur dossier. Bon, c’est vrai, il bénéficiait notamment de notre programme de législature 2006-2011. Comme c’est le seul qui contient des propositions forts concrètes, ils s’en sont largement servis. Bon pour nous, j’espère.
Côté personnel, si ce sera aux auditeurs d’en juger, j’avoue que j’aime particulièrement ce parfum de campagne et de débats. C’est le pied ! Vivement jeudi et l’enregistrement d’ICI-TV.
Pour la diffusion radiophonique : mercredi 15 février à 19h00 et lundi 20 février à 21h00.
“Le bonheur est dans La Tour”
Après les deux numéros de L’Opinion nos 83 et 84, l’imprimeur vient de nous livrer l’affiche pour la campagne municipale.
La semaine prochaine s’annonce chargée avec
• la livraison de notre prospectus avec les candidats à la municipalité et au conseil communal.
• le débat organisé par Radio Chablais, mardi 7 février de 18h00 à 19h00 au Restaurant La Chaumière.
• l’enregistrement du débat télévisé sur ICI-TV, jeudi 9 février de 18h00 à 19h00. La diffusion est prévue pour le 23 février (19h45-21h45-23h45) et la rediffusion le dimanche 26 février à 16h00.
Problème gouvernemental
Trop modeste ?
Actuellement, nous disposons de deux sièges à l’exécutif occupés par Sylvie Winkler et Roland Piguet. Le deuxième siège a été conquis de haute lutte il y a 5 ans. Souvent ce siège « navigue » d’un parti à un autre.
Au début septembre, Sylvie Winkler a annoncé renoncer à un troisième mandat. Il devient de plus en plus difficile de concilier trop longtemps vie professionnelle, vie privée et personnelle avec un mandat dans un exécutif d’une ville de près de 11’000 habitants.
Regrettable et dommageable à terme.
Par ailleurs, le groupe socialiste au Conseil occupe 31 sièges sur 95. C’est le seul parti progressiste du Conseil. Ainsi ne comptons-nous aucun groupe écologiste.
Dans la mesure où il devient difficile pour des personnes, malgré un éventuel intérêt, de concilier un mandat d’exécutif et des impératifs professionnels et privé et où le Parti socialiste se doit de confirmer son score des précédentes communales tant au Conseil qu’à la Municipalité, une liste à deux candidats est un choix raisonnable, lucide et logique. Et pas gagné d’avance devant la logique parfois impitoyable des scrutins majoritaires et des listes d’entente de circonstances.
Pourtant, il apparaît pour certains que ce choix manquerait d’ambitions, que nous serions trop modestes.
Il convient d’affirmer que nous sommes au contraire ambitieux. Notre ambition réside, d’une part, dans notre capacité à élaborer des propositions concrètes pour les habitants de notre commune. Notre ambition réside aussi, d’autre part, dans notre volonté d’augmenter notre représentativité au Conseil pour que des majorités puissent à terme plus facilement être obtenues en son sein. Enfin, notre ambition consiste à pérenniser d’abord nos deux sièges à la Municipalité avant de partir à la conquête de la majorité municipale seule ou avec d’autres partenaires.
Notre ambition n’est pas à confondre avec l’arrogance d’un certain parti qui, en dépit de son tassement aux élections communales précédentes et à en croire certaines rumeurs troublantes, s’apprête à revendiquer trois sièges sur cinq à l’exécutif. Qui plus est en présentant un candidat qui occuperait encore, au moment de la campagne, un poste officiel devant le placer, selon les règles implicites et explicites, au-dessus de la politique partisane et du jeu politique.
Schengen / Dublin et Burki dans 24 Heures
Si le journal 24 Heures perd toujours un peu plus de sa substance tel n’est pas le cas de son caricaturiste Bürki.
Ce matin, il nous gratifie encore d’une de ses caricatures raccourcis dont il a le secret.
Après l’acceptation, par les Suisses des accords bilatéraux Schengen / Dublin par 54,06% de la population, Bürki réunit la campagne haineuse de l’UDC et la claque prise par son leader de plus en plus nauséabond, le conseiller fédéral Christoph Blocher.
