Actuellement, nous disposons de deux sièges à l’exécutif occupés par Sylvie Winkler et Roland Piguet. Le deuxième siège a été conquis de haute lutte il y a 5 ans. Souvent ce siège « navigue » d’un parti à un autre.
Au début septembre, Sylvie Winkler a annoncé renoncer à un troisième mandat. Il devient de plus en plus difficile de concilier trop longtemps vie professionnelle, vie privée et personnelle avec un mandat dans un exécutif d’une ville de près de 11’000 habitants.
Regrettable et dommageable à terme.
Par ailleurs, le groupe socialiste au Conseil occupe 31 sièges sur 95. C’est le seul parti progressiste du Conseil. Ainsi ne comptons-nous aucun groupe écologiste.
Dans la mesure où il devient difficile pour des personnes, malgré un éventuel intérêt, de concilier un mandat d’exécutif et des impératifs professionnels et privé et où le Parti socialiste se doit de confirmer son score des précédentes communales tant au Conseil qu’à la Municipalité, une liste à deux candidats est un choix raisonnable, lucide et logique. Et pas gagné d’avance devant la logique parfois impitoyable des scrutins majoritaires et des listes d’entente de circonstances.
Pourtant, il apparaît pour certains que ce choix manquerait d’ambitions, que nous serions trop modestes.
Il convient d’affirmer que nous sommes au contraire ambitieux. Notre ambition réside, d’une part, dans notre capacité à élaborer des propositions concrètes pour les habitants de notre commune. Notre ambition réside aussi, d’autre part, dans notre volonté d’augmenter notre représentativité au Conseil pour que des majorités puissent à terme plus facilement être obtenues en son sein. Enfin, notre ambition consiste à pérenniser d’abord nos deux sièges à la Municipalité avant de partir à la conquête de la majorité municipale seule ou avec d’autres partenaires.
Notre ambition n’est pas à confondre avec l’arrogance d’un certain parti qui, en dépit de son tassement aux élections communales précédentes et à en croire certaines rumeurs troublantes, s’apprête à revendiquer trois sièges sur cinq à l’exécutif. Qui plus est en présentant un candidat qui occuperait encore, au moment de la campagne, un poste officiel devant le placer, selon les règles implicites et explicites, au-dessus de la politique partisane et du jeu politique.