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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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juin 10, 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Russie – Chine ou Chine – Russie : le nouvel ordre (économique) mondial ?

C’est la question que l’on peut se poser après le fiasco du dernier G7…
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Vladimir Poutine et Xi Jinping jouent l’unité face au « babillage » du G7 [Sergei Guneyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP – Keystone]

Alors que le sommet du G7 a été torpillé par Donald Trump à la toute fin de la réunion, les dirigeants russe et chinois Vladimir Poutine et Xi Jinping ont eux affiché dimanche leur unité et loué l’expansion de leur bloc asiatique.

Source : Vladimir Poutine et Xi Jinping jouent l’unité face au « babillage » du G7 – rts.ch – Monde
Cette photo de Valdimir Poutine et Xi Jinping contraste largement avec celle qui restera probablement la photo du sommet du G7 à Charlevoix :

Photo prise le deuxième jour du sommet des G-7 meeting à Charlevoix, Canada.(Steffen Seibert/Ministère allemand de l’information).
Comme l’indique le Washington Post :

« Il y a eu des centaines, sinon des milliers, de photos prises au sommet du Groupe des Sept à Québec ce week-end, un rassemblement de deux jours de dirigeants d’États membres pour discuter de tout, des changements climatiques à la politique commerciale internationale.

Mais l’une d’entre elle en particulier s’est distinguée après sa publication samedi et a ricoché autour d’Internet pour sa composition surréaliste.
Sur la photo, la chancelière allemande Angela Merkel se tient derrière une longue et étroite table, les deux mains pressées fermement dans sa surface au sommet de certains documents qui sont inclinés dans tous les sens. Avec une expression aussi neutre que possible, elle regarde directement le président Trump, qui est assis de l’autre côté de la ligne de partage. »(Traduit avec www.DeepL.com/Translator)

Source : The G-7 summit, summed up in one photo | Washington Post

Sur l’interprétation de l’attitude de Donald Trump, l’avis de Damian Paletta et Anne Gearan, toujours du Washington Post :

« Il n’a pas reculé, ni émoussé ses critiques, et malgré les références aux prénoms « Angela » et « Justin », Trump a peu fait pour masquer sa méfiance à l’égard du modèle international de consensus sur les affaires mondiales que représente le G-7.
… Trump s’était plaint aux assistants avant la réunion qu’il ne voulait pas assister aux conférences des autres leaders, et il a réfléchi à l’idée d’envoyer le vice-président Pence à sa place.
Il est arrivé à la réunion en retard et est parti tôt, tenant une conférence de presse en solo le samedi matin où il a donné l’ultimatum commercial et a dit que la taille de l’économie américaine signifie que les autres nations ne peuvent pas gagner une guerre commerciale. » (Traduit avec www.DeepL.com/Translator)

Source : Trump removes U.S. from G-7 joint statement over escalating feud with Canada’s Trudeau | Washington Post
Plus largement que la posture photographique de Donald Trump, l’analyse sur le fiasco de la conférence par Jennifer Rubin, chroniqueuse du Washington Post apportant une perspective de centre-droite (titre de son blog : Right Turn) :

« Après le comportement atroce et irrationnel du président Trump qui a conduit au sommet du Groupe des Sept, la désintégration de l’ordre mondial libéral en place depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et la possibilité d’une grave crise internationale ne semblent plus difficiles à imaginer. Le président, insensible à l’histoire, ignorant des faits et guidé par des flagorneurs, n’a pas été forcé de s’attaquer au monde réel ni d’entendre des points de vue qui ne coïncident pas avec sa vision du monde tordue, dans laquelle les alliés nous arnaquent et les hommes forts agressifs doivent être admirés et accommodés. » (Traduit avec www.DeepL.com/Translator)

Source : After Trump’s G-7 summit fiasco, be afraid | Washington Post
Pour Jennifer Rubin,

« Trump a démontré une fois de plus qu’il est erratique et indigne de confiance – avec ses propres alliés ! Le contraste entre sa relation antagoniste avec les alliés démocratiques et le fait qu’il n’a jamais dit un seul mauvais mot à propos de la Russie défie toute explication, à moins que l’on accepte la théorie selon laquelle il est endetté d’une manière ou d’une autre envers le président russe Vladimir Poutine, dont la campagne pour interférer dans les élections américaines a aidé à faire atterrir Trump à la Maison-Blanche. » (Traduit avec www.DeepL.com/Translator)

De toutes les façons possibles, il n’y a pas de raison de se réjouir pour l’Europe et le Japon. Et la photo de ce sommet symbolisera peut-être la fin de l’ordre mondial établit après deux guerres mondiales.

Classé sous :actualité, monde, politis

juin 7, 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trump et l’art de négocier | Radio-Canada.ca

Les 16 premiers mois de sa présidence à la Maison-Blanche n’ont pas mis en évidence les talents de négociateur de Donald Trump. Par contre, l’art de défaire, il sait le faire pour Radio-Canada.

« Trump a été incapable de négocier avec le Congrès l’abolition et le remplacement d’Obamacare. Impossible aussi, pour lui, de convaincre le Mexique de payer son mur à la frontière. Et il n’a toujours pas pu conclure une entente pour le renouvellement de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
Faute d’en arriver à des ententes, Donald Trump a démontré qu’il sait comment les défaire. Il a sorti les États-Unis des accords de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique, de l’accord avec l’Iran sur le nucléaire et de l’entente transpacifique sur le libre-échange. »

Source : Trump et l’art de négocier | Donald Trump, président des États-Unis | ICI.Radio-Canada.ca

Classé sous :monde, Opinions, politis

avril 28, 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Première rencontre historique entre les deux Corées.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et le président sud-coréen Moon Jae-in ont entamé vendredi leur sommet, après une poignée de main hautement symbolique sur la ligne de démarcation militaire qui divise la péninsule. “Je suis heureux de vous rencontrer”, a lancé Moon Jae-in à son homologue. Celui-ci a alors franchi la frontière, devenant le premier dirigeant nord-coréen à fouler le sol sud-coréen depuis la guerre de Corée. “De manière inattendue, Kim a ensuite demandé à Moon de traverser la ligne de démarcation pour venir du côté nord”, raconte jeudi matin le Korea Times. Les deux dirigeants se sont ensuite rendus à pied côté sud, où est organisé le sommet. L’arsenal atomique nord-coréen figure en bonne place du menu de leur rencontre.
En raison des différentes rodomontades plutôt pitoyables entre Kim Jon-un et Donald Trump (c’est moi qui est la plus grosse), j’ai l’impression que nous avons de la peine de mesurer tout ce que ce moment a d’historique. C’est un des moments les plus improbables qui puisse exister de rapprochement entre deux pays. C’est probablement avec la Chute du Mur de Berlin, la poignée de mains entre Menahem Begin et Anouar el-Sadat Sadate et les Premiers pas de l’homme sur la lune le moment historique le plus fort que j’ai rencontré durant mon existence. Quelque soit la suite de ces négociations,

Classé sous :politis

avril 23, 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment la gauche s’est embourgeoisée

Dans “Pourquoi les riches votent à gauche”, l’essayiste américain Thomas Frank analyse comment le Parti démocrate a délaissé les classes populaires au profit de populations aisées et cultivées. Un réquisitoire qui pourrait aussi bien s’appliquer à la social-démocratie française.
La défaite spectaculaire d’Hillary Clinton face à Donald Trump à la présidentielle américaine de 2016, conjuguée à la percée inopinée du challenger “socialiste” (le mot fait frémir les Yankees) Bernie Sanders à la primaire démocrate, auraient pu être l’occasion d’une autocritique radicale pour le Parti démocrate. Au lieu de cela, elles n’ont suscité que les imprécations outrées de la candidate déchue contre les fake news russes (une plainte a d’ailleurs été déposée le 20 avril par le Comité national démocrate), la misogynie des hommes et les pulsions racistes du bas-peuple, ce “panier de gens pitoyables” (sic).
A méditer et même plus…
— À lire sur abonnes.lesinrocks.com/2018/04/23/livres/comment-la-gauche-sest-embourgeoisee-111074963/
Référence : Pourquoi les riches votent à gauche, de Thomas Frank, préface de Serge Halimi, éd. Agone, 456 p., 25€

Classé sous :lecture, Opinions, politis

avril 20, 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le « passe culture » : révolution ou retour à l’ancien monde ?

Dans un article pour « The Conversation », Jean Caune, Professeur émérite en sciences de la communication, Université Grenoble Alpes, met en perspective le dispositif du passe culture présenté par Françoise Nyssen comme la mesure phare de sa politique culturelle.
Concernant le dispositif proposé par Françoise Nyssen, l’accès aux biens culturels sera opéré par le biais d’une application géo-localisée téléchargeable par tous, il deviendrait le premier réseau social culturel, et serait le dispositif amiral de la lutte contre les inégalités culturelles.
Jean Caune souligne que

« Les questions que la ministre de la culture met en débat, dans le cadre du comité d’orientation du passe culture, se focalisent sur les types d’offres disponibles et la place accordée aux plates-formes numériques. La question centrale devient celle de savoir si des produits culturels comme, par exemple, Star Wars, entrent dans le cadre des propositions de l’application. »

Pour Jean Caune, « la perspective du « passe culture » ignore la question de la relation de l’objet culturel au récepteur. Sa philosophie implicite se fonde sur des logiques de produit. L’usager du service culturel s’est transformé en cible. L’action marketing a fait place à l’action culturelle. »
Pour Caune, les rapports entre les formes artistiques et les pratiques culturelles doivent être problématisés.
Il note que

« Entre les années 60 et 80, les débats sur la culture se développaient, le plus souvent, à partir des oppositions entre culture dominante et culture dominée. À la fin des années 80, la question se déplace avec la thématique de la fracture sociale et culturelle. L’ambition de la transformation sociale et politique a été balayée, à la fois par un réalisme s’accommodant des inégalités culturelles et par un renoncement du politique à transformer le monde. La rupture de la relation entre avant-garde politique et avant-garde artistique qui date de la fin des années 70, tout comme l’usure de la thématique et de l’idéologie de la révolution dans les années 80, sont les marques de cette « fatigue de l’âme » qui renonce à penser l’articulation entre art et politique. »

Il termine en exprimant la nécessité d’un devoir de culture.

« En plus de cinquante ans, la réflexion des sociologues de la culture, les pratiques des professionnels de la culture (artistes, diffuseurs, animateurs ou médiateurs), l’action des militants de l’action culturelle et de l’éducation populaire ont patiemment et difficilement tenté de montrer que le « devoir de culture » du politique était un impératif catégorique pour lutter contre la fracture sociale et l’exclusion. »

Il s’agit de prendre en compte une série de questions essentielles :
Quel sens partagé les formes artistiques mises en culture peuvent-elles proposer ? Comment, dans le cadre de politiques publiques, les droits culturels peuvent-ils se construire ? Dans quels dispositifs d’expression et de réception, les pratiques culturelles, dans leur diversité, peuvent-elles participer à la maîtrise du langage, au développement du sens critique, à la construction du Vivre ensemble ?
Ces questions permettent de guider et d’évaluer l’action de politiques culturelles véritablement émancipatrices et s’inscrivant dans une vision d’un développement d’une culture réellement démocratique.
Lire l’article : Le « passe culture » : révolution ou retour à l’ancien monde ?

Classé sous :politis

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