En deux jours, la Présidentielle française vient de basculer dans le chaos absolu. Et pas seulement à cause du #PénélopeGate.
En première ligne, la candidature de François Fillon vient d'exploser en vol avec les révélations sur les emplois fictifs de sa femme. En voulant éteindre l'incendie, il a fait le contraire notamment en indiquant que ses enfants aussi avaient été rémunérés comme assistants parlementaires pour leur travail d'avocat. Rapidement, la presse a été en mesure d'établir qu'à l'époque de leur rémunération, ils n'avaient pas fini leurs études et n'étaient donc pas avocat.
Depuis les réseaux sociaux se déchaînent et avant tous les internautes le font sur à Twitter. Le hashtag #InventeTonEmploiFictif fait fureur.
Mais il n'est pas le seul à être dans l'oeil du cyclone. La question des emplois fictifs concernent également Marine Le Pen par rapport au Parlement européen. Emmanuel Macron est également sur la sellette pour l'utilisation des fonds de Bercy, lorsqu'il était ministre, mis au service du lancement de son mouvement "En Marche".
Pour sa part, Jean-Luc Mélenchon pète les plombs devant un cheminot à Périgueux.
On en oublierait presque les anathèmes lancés par Manuel Valls à la tête de Benoît Hamon et le risque important de désintégration du Parti socialiste français à peine le vainqueur du deuxième tour de la primaire connu.
Et il reste encore trois mois avec son lot fort probables de nouvelles révélations et de nouvelles surprises.
Bien malin celui ou celle qui peut aujourd'hui prédire la tournure que prendra la présidentielle alors que les électeurs sont à la recherche de candidats nouveaux et à anti-système. Or, mis à part quelque part Benoît Hamon et Emmanuel Macron, aucun n'est nouveau et tous profitent plus ou moins largement de ce système, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon compris.
A ce stade, on observe la désintégration quasi complète du champ politique français de la Vème République et de tous les presidentiables qui en vivent.
Espérons juste qu'il est encore temps pour un réveil républicain. Mais qui sonnera l'heure de ce réveil?
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