Les dernières semaines et mois ont été bien remplies me concernant.
Un président de section, de surcroît candidat à la municipalité, est toujours au front.
Surtout que les résultats précédents avaient été excellents : progression de 6 sièges au conseil communal et gain d’un deuxième siège à la municipalité. Reprendre la présidence après un tel bilan relevait donc d’un challenge certes enthousiasmant, mais me mettait la pression avec l’ambition de faire aussi bien, voire mieux. Quel bilan en tirer aujourd’hui ? Tout d’abord les résultats du Conseil.
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Pour le conseil communal, les résultats sont excellents. Le travail effectué par la section et les conseillers communaux a payé.
Nous sommes le seul parti qui, lors de ces deux législatures, a établi un programme comportant des propositions concrètes. De plus, nous avons régulièrement et le plus sincèrement possible présenté les résultats obtenus que ce soit nos «succès» ou nos «échecs».
Au final, compte tenu de la diminution du nombre de conseillers communaux, nous progressons de l’équivalent de 6 sièges à nouveau. En pourcentage, nous passons de 32,3% des suffrages à 39,14%. Soit 7 points de plus.
En deux législatures, nous avons ainsi progressé de près de 15% en suffrages. C’est énorme. Et, je le dis, mérité.
Pour ma part, mon objectif était bien à terme que nous atteignons les 40%. Mais je ne pensais pas que ceci serait possible dès cette élection. Contrat rempli.
Notre situation sera ainsi meilleure que lors de la précédente législature. Désormais, nous sommes à égalité (à deux sièges près) avec les libéraux et les radicaux et nous pouvons donc espérer que sur certains votes nous obtenions la majorité là où il nous manquait une à deux voix jusqu’à présent.
Nous pourrons aussi, je l’espère, conclure des alliances avec tous ceux qui se décideront enfin à être véritablement centristes et indépendants. Ponctuellement ou durablement. De toute façon, pour certains, il y va de leur survie politique et leur choix, lors de la dernière législature, de faire cause commune avec les libéraux et radicaux les mènent, s’ils persévèrent, gentiment à la disparition pure et simple. A eux de voir.
Pour les libéraux et les radicaux, leur immobilisme et leur conservatisme, ne sont pas qu’un problème de positionnement politique qui les regarde. En effet, c’est le dynamisme et le devenir d’une commune de plus de 10’000 habitants qui est en jeu.
De plus, pendant quatre ans, je les ai senti crispés tant par notre progression que par l’arrivée de l’UDC. Sauront-ils éviter leur paralysie à l’égard des partenaires encombrants que pourraient devenir l’UDC et le RCA ? A terme, cette paralysie les mènent également dans une impasse. Mais peuvent-ils sortir de leur atavisme alors même que leur succès paradoxal à la municipalité masque leur érosion et leur faiblesse ? Certain-e-s en sont capables, mais seront-ils entendus et suivis?
Nous, en tout cas, nous avons une valise de propositions et d’idées que nous ne manquerons pas de sortir durant la prochaine législature.
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