Voici les dernière infos relativement au conflit opposant la Boillat à Swissmetal.
Edicom: News – Brèves on-line:
La vente de «La Boillat» devient une «option envisageable»
Prochaine séance le 23 mars
Tramelan (AP) Selon Rolf Bloch, médiateur dans le conflit entre direction et employés de l’usine de Swissmetal, à Reconvilier, la vente de la Boillat «a été évoquée» lors de la dernière séance de médiation qui s’est tenue vendredi à Tramelan «et cette option a été considérée comme envisageable». La deuxième séance de médiation a eu lieu jeudi et vendredi. La direction de Swissmetal a présenté son concept stratégique et industriel. Outre la possibilité d’une vente, un groupe de travail va également discuter d’autres options.
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Selon Rolf Bloch, les licenciements – pas moins de 120 avaient été annoncés par la direction – seront négociés séparément entre les partenaires sociaux dans le cadre de la procédure de consultation. Les licenciements des cadres seront discutés individuellement.
La première séance de médiation, le 27 février, n’avait eu que des résultats restreints.
Le soutien au personnel de l’usine n’a pas baissé dans la région jurassienne et de Bienne. Vendredi, ce sont de artistes jurassiens qui ont vendu leurs oeuvres en faveur du fonds de solidarité, lequel s’élève à près de 350’000 francs. Par ailleurs, un «blog» d’information indépendant consacré au conflit de Reconvilier estime avoir reçu déjà près de 50’000 visites. C’est par dizaines que des sites internet consacrent des pages ou des articles à «La Boillat». AP
Sur le blog « une voix pour la Boillat, celui-là même dont parle la dépêche d’Edicom:
Une voix pour la Boillat: Stand-by:
Mais aujourd’hui, quelque chose a changé: Swissmetal s’est rendu compte que c’était râpé, qu’il faudrait remballer les kapos, plier bagages, remonter dans le minibus et point (enfin, les femmes de ménage sont en train de passer les disques durs à l’aspirateur, tout de même). A la séance de médiation de ce vendredi, la direction de Swissmetal, c’est-à-dire M. Hellweg et sa douzaine de pots de fleurs, a déclaré être « ouverte » à une vente de la Boillat, mais « rapidement ».
Ils ne veulent pas qu’un concurrent direct de Swissmetal soit le repreneur, et attendent une offre écrite sérieuse. Et ils semblent avoir quelques soucis de liquidités.
Guère surprenant pour ceux qui ont eu l’occasion de lire le précédent message posté sur ce même blog :
Une voix pour la Boillat: Ca déménage… pas:
Chez Swissmetal, tous les signaux doivent être au rouge. Ils croyaient pouvoir faire tourner la Boillat comme des grands, en virant tous ceux qui ne leurs plaisent pas, et… oui mais non, ça ne marche pas. Donc là, le site de Reconvilier, comme ils disent, est tout à coup devenu une sorte de gros boulet bien lourd. Ca coûte cher, il faut payer les employés. Mais la production est au point mort, parce que Déclin ne sait pas certifier la qualité, que celui qui sait a été licencié, que les pannes, il n’y a personne pour prendre la responsabilité de les réparer (licenciés aussi, ceux-là), etc. Vider l’usine est une mauvaise idée, car qui s’occuperait de la sécurité?
[…]
Donc, gros boulet. Peut-être qu’à Swissmetal, ils commencent à se demander s’ils veulent vraiment le traîner encore longtemps. Surtout qu’un bruit persitant sur le blues des cadres dépêchés de Dornach court. A force, c’est même plus qu’un bruit en fait. La direction de Swissmetal tente tout, depuis des semaines, pour diviser les Boillat, et finalement, c’est elle qui commence à se craqueler. Retour de manivelle? Effet boomerang? Ca rappelle les fameuses cartouche « pandan lag » de Franquin, dans les Idées noires.
Il s’agit d’espérer que le remède ne sera pas pire que le mal.
Et à se tenir les pousses pour toute une région magnifiquement mobilisée dans la dignité.
Allez courage à toutes et tous !
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