Dans son édition du samedi 15 avril 2006, le journal Le Temps (heureusement il faut être abonné pour pouvoir lire l’article 😉 ) publie un entretien réalisé avec le président démissionnaire de l’UDC Vaud.
Au fait, vous connaissiez le nom du président de l’UDC Vaud? Non, probablement en dehors des cercles initiés, même le président des radicaux vaudois, M. Fardel, est mieux connu. Alors je ne vous infligerai pas le risque d’une surcharge cognitive en vous indiquant son nom !
L’insignifiance de son action n’empêche donc pas le journal Le Temps de lui consacrer un interview. Peut-être que la légèreté des informations pascales (≠des informations couchepinesques, hein!) explique cet intérêt.
Quoique, une nouvelle fois, on peut s’interroger sur cette manie de l’interview. Surtout lorsque le journaliste évite de poser les questions nécessaires et qui dérangent.
Je vous en livre un extrait :
Le Temps : Vos alliés ont perdu des plumes aux dernières élections. Dans quel état d’esprit le centre droit aborde-t-il les cantonales?
– Au niveau des directions, l’ambiance est bonne, même si l’UDC a été exclue ici ou là des alliances, comme à Lausanne. On a vu le résultat… Il faut un sursaut à droite. Ou elle partira unie, ou elle perdra.
Pour quelle raison, le journaliste n’inclue-t-il pas l’udc dans les partis politiques ayant perdu des plumes lors des dernières élections communales vaudoises, hein ? (voir notre précédent billet : Aimerez-vous VaudEnsemble en 2007 ?)
Au final, Le Temps sert, sans vergogne, la soupe udc de la nécessaire réunion de toutes les forces politiques de droite dans le canton de Vaud.