Les primaires américaines commencent. Face à Hillary Clinton, qui veut être la première femme présidente des Etats-Unis, une dizaine de Républicains. Des conservateurs, des libertariens, des latinos et des pro-Tea party…
Pour comprendre la droite américaine, on peut se rendre dans le New Hampshire. Le Kansas. Ou encore le Kentucky. Dans ce dernier État, on sillonne les routes des Appalaches, où les villages se succèdent, avant de rejoindre la «banlieue» de la ville incongrue de Hazard, son hypermarché WalMart et ses McDonalds. Entre-temps: une succession de maisons de retraite déshéritées, d’hôpitaux désaffectés, d’écoles désertées et surtout, la grande pauvreté.
C’est une pauvreté «blanche», celle des «white poors». Certains vivent dans des caravanes. D’autres dans des maisons déjà saisies par les banques. Certains ne se soignent plus. Des «sans-dents» n’ont pas eu l’argent pour un dentier et vous parlent édentés. Des retraités se meurent, désaffiliés. Et pourtant, mystérieusement, ces pauvres abandonnés de tous votent souvent à droite. Notamment pour le sénateur républicain Rand Paul, qui vient de se lancer dans la primaire pour la présidentielle de 2016.
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