Avec les vacances, c’est toujours pour moi le plaisir de prendre son temps à lire de bons romans ou un journal. Je sors aussi de la frénésie des informations disponibles via le net. J’ai aussi eu le temps parfois de regarder le téléjournal et de m’apercevoir que j’en avais oublié les spécificités.
Cette année par contre les vacarmes du monde résonnaient très largement jusqu’à nos oreilles, Le monde était rempli de bruits et de fureurs.
Voici, par petites touches, ce qui est resté vers moi.
Fidel Castro à Miami !
Je n’ai jamais eu le goût des dictateurs. Ni de gauche, ni de droite.
Par contre, j’ai été plus qu’intrigué de la couverture de son état de santé par la TSR (en tout cas). Très curieux en effet de n’en parler qu’au travers des images de liesse des exilés cubains à Miami (Floride) ! Il y a un côté surréaliste ou c’est un acte manqué des journalistes de la TSR.
Heureusement, dans son édition du samedi 12 août, le Journal Le Temps donnait une parole bien plus mesurée à deux exilés cubains vivant en Suisse.
Grâce au Temps, j’y ai appris notamment, via un exilé cubain socialiste, que l’assujettissement de Castro aux communistes a été bien plus rapides que je ne me l’imaginais, c’est-à-dire dès avant l’arrivée au pouvoir au grand dam de toute une frange de la révolution (et plus particulièrement les socialiste, comme d’habitude).
Autre chose, un des grands reproches fait par la deuxième exilée réside dans le fait que Castro vend l’île aux capitaux étrangers (européens et chinois notamment). Et donc guère de différence avec un Cuba capitaliste. Cuba est déjà mondialisée !
Cuba et mondialisation
Que serait Cuba sans Castro et que serait Cuba dans la mondialisation ? Y aurait-il moins d’exilés ?
Certainement qu’il y aurait moins d’exilés politiques (à moins d’une dictature de droite) sans Castro, mais globalement Cuba peut-elle nourrir les Cubains ? Je n’ai pas l’impression —quelque soit le régime politique en place— que l’île serait en mesure d’avoir un développement économique permettant de fournir un travail à la grande majorité de la population. Je me rends également compte que je ne sais pas grand chose des ressources naturelles de l’île. Au-delà de l’image des cigares, Cuba est par dessus tout une icône de la résistance de l’Amérique latine à l’ogre américain. Pour le malheur des Cubains ?
Le Liban et la Suisse
Le Liban est souvent comparé à la Suisse : petit pays entouré de grands voisins, multi-confessionnel, patchwork culturel, plaque tournante financière, respect des minorités (quand il est libre de son destin!) et autre.
Sa situation actuelle démontre paradoxalement la faiblesse de notre discours séculaire sur la neutralité et sur notre farouche capacité à l’indépendance ! Croyons-nous sincèrement que nous pourrions faire mieux que le Liban si nos grands voisins venaient marcher sur nos plates-bandes via leurs tanks, roquettes, fusées et aviation ? C’est la «bienveillance» et les intérêts de nos voisins —et plus particulièrement les intérêts de la France— à nous voir «neutralisés» qui ont joué au travers des siècles.
Remplaçons le concept de neutralité par celui de neutralisé !
Sept mers et treize rivière, Heathrow et Al Quaïda
Le hasard a fait que pendant mes vacances j’aie emporté le livre de Monica Ali intitulé « Sept mers et treize rivières ». Ce roman compte l’histoire d’une bangladaise, mariée à un homme de 40 ans et envoyée à dix-huit ans le rejoindre à Londres. Au delà de l’histoire d’une femme musulmanne, c’est aussi l’histoire de ces jeunes —et moins jeunes— ressortissants musulmans issus des anciennes colonies, de leur vie en Angletterre et de leur rapport avec l’intégrisme type Al Quaïda.
Nazneen, l’héroïne, vit à Brick Lane, un des quartiers où ont eu lieu des arrestations ces derniers jours en lien avec la découverte d’un 11 septembre bis au-dessus de l’Atlantique Nord.
Ou quand la lecture d’un roman se connecte bizarrement avec la réalité. A ce sujet voir aussi le billet récent de La République des Livres de Pierre Assouline : La bataille de Brick Lane.
Ecrivains en guerre
A lire de toute urgence, le dernier numéro du Courrier International et son dossier donnant la parole à des écrivains libanais et israéliens relativement au conflit en cours. J’ai guère lu, dans la presse, d’analyses aussi intéressantes et pénétrantes sur le conflit. Dépêchez-vous, le numéro est encore en kiosque (parution ralentie pendant les vacances). Le sommaire : Courrier International no 822-823-824.
Je n’ai jamais eu le goût des dictateurs. Ni de gauche, ni de droite.
Par contre, j’ai été plus qu’intrigué de la couverture de son état de santé par la TSR (en tout cas). Très curieux en effet de n’en parler qu’au travers des images de liesse des exilés cubains à Miami (Floride) ! Il y a un côté surréaliste ou c’est un acte manqué des journalistes de la TSR.
Heureusement, dans son édition du samedi 12 août, le Journal Le Temps donnait une parole bien plus mesurée à deux exilés cubains vivant en Suisse.
Grâce au Temps, j’y ai appris notamment, via un exilé cubain socialiste, que l’assujettissement de Castro aux communistes a été bien plus rapides que je ne me l’imaginais, c’est-à-dire dès avant l’arrivée au pouvoir au grand dam de toute une frange de la révolution (et plus particulièrement les socialiste, comme d’habitude).
Autre chose, un des grands reproches fait par la deuxième exilée réside dans le fait que Castro vend l’île aux capitaux étrangers (européens et chinois notamment). Et donc guère de différence avec un Cuba capitaliste. Cuba est déjà mondialisée !
Cuba et mondialisation
Que serait Cuba sans Castro et que serait Cuba dans la mondialisation ? Y aurait-il moins d’exilés ?
Certainement qu’il y aurait moins d’exilés politiques (à moins d’une dictature de droite) sans Castro, mais globalement Cuba peut-elle nourrir les Cubains ? Je n’ai pas l’impression —quelque soit le régime politique en place— que l’île serait en mesure d’avoir un développement économique permettant de fournir un travail à la grande majorité de la population. Je me rends également compte que je ne sais pas grand chose des ressources naturelles de l’île. Au-delà de l’image des cigares, Cuba est par dessus tout une icône de la résistance de l’Amérique latine à l’ogre américain. Pour le malheur des Cubains ?
Le Liban et la Suisse
Le Liban est souvent comparé à la Suisse : petit pays entouré de grands voisins, multi-confessionnel, patchwork culturel, plaque tournante financière, respect des minorités (quand il est libre de son destin!) et autre.
Sa situation actuelle démontre paradoxalement la faiblesse de notre discours séculaire sur la neutralité et sur notre farouche capacité à l’indépendance ! Croyons-nous sincèrement que nous pourrions faire mieux que le Liban si nos grands voisins venaient marcher sur nos plates-bandes via leurs tanks, roquettes, fusées et aviation ? C’est la «bienveillance» et les intérêts de nos voisins —et plus particulièrement les intérêts de la France— à nous voir «neutralisés» qui ont joué au travers des siècles.
Remplaçons le concept de neutralité par celui de neutralisé !
Sept mers et treize rivière, Heathrow et Al Quaïda
Le hasard a fait que pendant mes vacances j’aie emporté le livre de Monica Ali intitulé « Sept mers et treize rivières ». Ce roman compte l’histoire d’une bangladaise, mariée à un homme de 40 ans et envoyée à dix-huit ans le rejoindre à Londres. Au delà de l’histoire d’une femme musulmanne, c’est aussi l’histoire de ces jeunes —et moins jeunes— ressortissants musulmans issus des anciennes colonies, de leur vie en Angletterre et de leur rapport avec l’intégrisme type Al Quaïda.
Nazneen, l’héroïne, vit à Brick Lane, un des quartiers où ont eu lieu des arrestations ces derniers jours en lien avec la découverte d’un 11 septembre bis au-dessus de l’Atlantique Nord.
Ou quand la lecture d’un roman se connecte bizarrement avec la réalité. A ce sujet voir aussi le billet récent de La République des Livres de Pierre Assouline : La bataille de Brick Lane.
Ecrivains en guerre
A lire de toute urgence, le dernier numéro du Courrier International et son dossier donnant la parole à des écrivains libanais et israéliens relativement au conflit en cours. J’ai guère lu, dans la presse, d’analyses aussi intéressantes et pénétrantes sur le conflit. Dépêchez-vous, le numéro est encore en kiosque (parution ralentie pendant les vacances). Le sommaire : Courrier International no 822-823-824.
Technorati Tags: Heathrow, Liban, BrickLane, Londres, Cuba, MonicaAli, ProcheOrient, FidelCastro, Israël
Bonjour,
Le graphique du site est très bien, juste une petite remarque…..il faudrait peut-être changer le « more.. » en « suite »….ne nous laissons pas envahir par l’anglissisme, défendons notre belle langue française qui à tendance à disparaître !
Bien à vous
P.S. Ce n’est pas un reproche, je fais également de même ! C’est pas toujours évident de trouver le mot en français !
Merci pour votre avis sur le nouveau thème adopter. Content qu’il vous plaise
Autrement, j’aimerais bien remplacer ce « more », mais j’arrive pas à trouver où il se cache ! En effet, il n’est pas inséré directement dans le « template » de base.
Mais promis, dès que je le trouve, je l’éradique !
YES, trouvé !
C’était pas dans les fichiers du thème, mais dans les fichiers propres de WordPress. Au cas où, pour ceux que cela intéresserait : wp-includes/template-functions-post.php