Dans son édition du 18 mars, le journal Le Monde relate le retour d’Irak et le désenchantement d’un soldat américain. (Le retour d’Irak d’un soldat américain désenchanté, article non disponible en ligne).
La fin de l’article est consacrée au stress post-traumatique (PTSD) des soldats, une fois démobililsé :
Selon un rapport de l’armée, un soldat sur trois de retour d’Irak souffre de troubles mentaux. La proportion de personnels affectés est la plus élevée de tous les conflits récents, de la Bosnie à l’Afghanistan. "En Irak, il n’y a pas de ligne de front", explique le colonel Charles Hoge dans le Journal of the American Medical Association. De 80 % à 85 % des personnels ont été témoins ou partie prenante d’un acte traumatisant : combat avec l’ennemi, mort de l’adversaire, attentat à l’engin explosif.
"Au Vietnam, il y avait des zones sûres où les gens pouvaient récupérer, indique Steve Robinson, directeur d’une association d’aide à la Garde nationale, interrogé par le Washington Post. En Irak, aucune échappatoire n’est possible. Tout est une zone de guerre."
Les dégats de la politique bushienne en Irak a donc des effets «colatéraux» non négligeable aux Etats-Unis même. L’étendue du gâchis irakien est véritablement incommensurable.
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