J’ai beaucoup de sympathie et de respect pour l’engagement politique de Jérôme Christen.
Personnellement, je suis convaincu de son engagement en faveur de Vevey.
C’est aussi un travailleur infatigable et un animateur de campagne particulièrement bon.
Son éviction du parti radical veveysan a été une honte pour ce parti alors même que ce dernier lui devait entièrement sa bonne campagne précédente. Tout cela pour se vendre à un arriviste et à son comité de campagne personnel regroupant tous les opposants radicaux au père de Jérôme, Yves Christen.
Depuis son éviction, j’ai suivi avec attention le travail effectué par Jérôme et son nouveau parti « Vevey libre« . Si je respecte l’engagement et le travail effectué, je reste dubitatif sur le fait que Vevey libre serait politiquement dégagé et je m’interroge depuis peu sur ses sources du financement de sa campagne.
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Politiquement dégagé ?! Difficile de le croire. D’abord, la majeure partie des membres et candidats sont issus du parti radical et ont suivi Jérôme lors de son éviction de la section veveysanne.
D’ailleurs, Jérôme siège toujours au Grand Conseil avec les radicaux. Michel Berney, candidat et conseiller communal, a également été député radical au Grand Conseil. Sous la plume de La Truffe, on distingue sans peine parfois la plume de Nicolas Imhof, candidat radical ulcéré malheureux en 2001 ainsi qu’ancien secrétaire du parti radical vaudois et rédacteur du journal des radicaux vaudois. Et j’en passe.
Il est donc notoire que Vevey libre regroupe les partisans de l’ancien syndic et conseiller national radical, Yves Christen. Lui-même est d’ailleurs membre de Vevey libre.
A ce titre, Vevey libre est donc politiquement engagé. Il est clairement un parti de droite aux affinités clairement radicales.
Par ailleurs, la campagne communale précédente a été marquée par une OPA opérée par Dominique Rigot et son comité de parrainage regroupant tous les opposants (et notables réactionnaires) radicaux à la politique menée jusqu’alors par Yves Christen (et les municipalités précédentes). Avec les résultats que l’on sait. Un des objectifs était de défaire le plus possible ce qui avait été entrepris par les municipalités précédentes. A titre d’exemple, la culture alternative a été durement démantelée suite à la disparition des locaux des « Toits du monde ». Pour le reste, l’immobilisme prédomine.
Cet OPA n’aurait pas été possible sans mettre sur la table des moyens de campagne considérables relativement à une commune comme Vevey.
Et ceci loin de toute transparence pour l’électeur que ce soit relativement aux moyens engagés et aux parrains-donateurs (enfin donateurs pour la campagne…).
Cette même transparence manque aujourd’hui relativement à Vevey libre. En effet, il est difficile de croire que sa campagne est financée uniquement par les cotisations de ses membres. Pour un nouveau parti, le matériel de campagne est des plus impressionnants :
- campagne de communication professionnelle (voir le logo);
- multitude d’affiches au graphisme et slogan recherché;
- dépliants des candidats sur papier glacé de 16 pages couleurs;
- site internet avec séquences vidéo et au graphisme superpro
Tout cela nécessite des moyens non négligeables.
Si véritablement Vevey libre est politiquement dégagé, il devrait jouer la transparence et publier son budget de campagne ainsi que les sources de son financement.
Après l’épisode Rigot (enfin j’espère que c’est un épisode), ce serait la moindre des choses pour les électeurs veveysans.
Merci Lyonel pour tous ces compliments. Je suis particulièrement flatté de savoir que le site web de vevey Libre a un « graphisme superpro ». Je n’ai pas demandé un centime à mon parti pour faire ce site. A ma connaissance, Vevey Libre ne vit que de la générosité de ses membres et sympathisants. On y incluera un repas de soutien. Du côté dépenses, on trouve aussi des sympathisants ou des membres qui travaillent sans compter leurs heures. Et qu’en est-il du PS La Tour? Je n’ai pas trouvé d’élément à ce sujet sur le site. Mais j’ai peut-être mal cherché. A part ça, ce site politis.ch aussi a un graphisme « pro ». Vevey Libre utilise aussi WordPress pour ses pages dynamiques, mais c’est un secret.
Le parti socialiste de La Tour-de-Peilz comme toutes les sections socialistes du PS vaudois (je crois aussi pour les autres sections, mais comme je n’en suis pas sûr à 100%, je préfère rester sur un terrain de connaissance) ne vit que par les cotisations et les dons de ses membres ainsi les rétrocessions de ses mandataires (conseillers communaux, municipaux et députés). Cette politique des sections socialistes est claire et connue. Peut-être est-il bon de le préciser encore une fois.
Au niveau du budget, une somme de 20’000 francs (selon mon souvenir) a été budgetée pour la campagne socialiste à La Tour-de-Peilz et à Saint-Légier. Et pour Vevey libre?
Autrement, je prends note des précisions de Pascal Nicollier. Et je le remercie.
Enfin, dans la mesure où Vevey libre utilise WordPress, il est dommage de ne pas permettre aux lecteurs de réagir directement et de rendre ainsi votre site véritablement dynamique (au sens web du terme soit interactif)- Dommage également de ne pas rendre à César (wordpress) ce qui revient à César. Ce qui ne changerait rien à la qualité du travail de Pascal.
Pour politis.ch, merci de souligner le graphisme pro. Pour ma part, ce graphisme pro revient surtout au thème réalisé par André Derminiac (voir lien dans le pied de page) pour lequel j’ai juste francisé les pages concernant ce carnet. Le reste du site doit beaucoup à iWeb (http://www.apple.com/fr/ilife/iweb/) le nouveau composant de la suite iLife d’Apple (http://www.apple.com/fr/ilife/).
Pour la maintenance, aucun donateur ou agence de communication. C’est un site entièrement personnel.
Vevey Libre n’a rien à cacher son budget est inférieur à celui engagé par le PS de La Tour-de-Peilz et de Saint-Légier, soit environ 17’000 francs. Il faut néanmoins reconnaître que le montant est inférieur à la valeur de la campagne menée par Vevey Libre. Notre mouvement compte en effet parmi ses membres et sympathisants nombre de personnes-ressources, soit des professionnels de la communication, des graphistes, un cinéaste-photographe, un webmestre, des imprimeurs, un menuisier (pour les panneaux-trétaux), etc., qui se sont pour la plupart engagés bénévolement ou nous ont fait des prix d’amis. Sur le plan des recettes, nous disposons des cotisations des membres, des dons des sympathisants et rétrocessions de ses mandataires, encaissés en 2005. Cet apport a été complété par l’organisation d’une soirée disco et d’un repas de soutien qui ont rapporté pas loin d’un tiers du budget. Cela ne nous permet toutefois pas de couvrir l’entier des dépenses. Par conséquent, grâce à un geste de certains de nos fournisseurs, nous avons pu différer le paiement de certaines factures qui seront payées avec les cotisations et dons 2006 encaissés dans les semaines à venir. Je peux affirmer ici que nous ne bénéficions d’aucune aide d’une entreprise de Vevey et environs.
Il est faux d’affirmer que la majorité de ses membres et candidats sont issus du parti radical. Sur les 23 candidats au Conseil communal, seuls 5 sont des anciens radicaux et ont donc des racines radicales. Nous sommes donc bien politiquement dégagés, probablement plus dégagé qu’aucun autre parti.
Pour ce qui est de mon cas personnel, je ne suis plus membre d’aucune section radicale, mais je fais partie du groupe radical au Grand conseil jusqu’à la fin de la législature en cours, soit jusqu’en juin 2007. Vevey Libre n’a plus aucun lien avec les radicaux et se situe clairement au centre de l’échiquier politique. Il suffit de prendre connaissance de sa charte et de son programme, et de ses options défendues depuis sa création en 2003 sur le site http://www.vevey-libre.ch.
Merci à Jérôme pour tes précisions.
Bonne suite de campagne.
Pour le reste, on souhaite que Vevey libre ne soit pas tellement dégagé qu’il finisse par être dégagé en corner 😉
Hors contexte, mes propos relativement à Nicolas Imhof pouvaient être mal interprêtés.
En effet, j’aurais notamment dû précisé que Nicolas était ulcéré par l’attitude du candidat Rigot. 2001 étant loin, cette référence a pu paraître bien trop obscure.
Je prie Nicolas Imhof de bien vouloir m’en excuser.
J’espère que les corrections faites dissiperont les malentendus.
En tant que membre de Vevey libre depuis sa création, je me sens obligé de réagir à ces propos qui visent à dénigrer notre positionnement politique et notre slogan « politiquement dégagés ». J’ai choisi de rejoindre les rangs de ce mouvement citoyen après avoir étudié la politique socialiste et radicale à Vevey. Peu coutumier des procédures politiques, j’ai été surpris du peu de latitude qu’ont les membres de ces partis à s’exprimer sur les sujets de politique communale. Les « mots d’ordre » sont coutumiers et jamais je n’aurais supporté que l’on m’impose ce que je dois voter ou non. C’est donc en totale liberté que j’approuve ou non des décisions du conseil communal et lors des séances de commissions auxquelles je participe, c’est en mon âme et conscience que je m’exprime et non en fonction des intérêts « suprêmes » de mon parti. On peut vraiment parler de parti du centre car selon les objets, nous nous positionnons à gauche ou à droite de l’échiquier (voir charte de vevey libre) sans pour autant passer pour des girouettes. ce n’est que dans la concertation qu’une Ville a des chances de trouver des solutions qui satisfasse le plus grand nombre.