Vous avez vu comment depuis le tsunami asiatique de fin 2004 ce terme est devenu un incontournable journalistique et conversationnel au quotidien. Exit les raz-de-marée, les séismes électoraux ou autres, désormais les tsunamis ne cessent de frapper à nos portes.
Le canton de Neuchâtel (Suisse) ne fait pas exception à la règle.
Comme indiqué hier la gauche était en ballottage favorable pour l’élection au Conseil d’Etat (le gouvernement) en plaçant quatre des siens dans les cinq premiers rangs (cinq conseillers d’Etat au final).
Mais la gauche ne s’est par arrêtée là puisqu’elle obtient d’ores et déjà la majorité au Parlement cantonal. Ceci pour un tout petit siège.
H.I.S.T.O.R.I.Q.U.E. En effet, si la gauche a la majorité dans les principales villes du pays, le phénomène est exceptionnel au niveau cantonal. Et c’est encore une vue de l’esprit au niveau fédéral puisque la gauche culmine autour des 34%.
C’est même un double, voire triple tsunami électoral qui s’est déroulé ce dimanche dans les urnes.
En effet, on assiste à une double fragmentation de l’espace politique suisse.
En premier lieu, il semble bien que la partie francophone bascule progressivement à gauche alors que, deuxième tsunami, la Suisse alémanique aurait plutôt tendance à virer vers une droite berlusconnienne et néo-fasciste; l’UDC taillant de larges croupières aux partis de la droite traditionnelle.
Ces mêmes partis de la droite traditionnelle courent désormais derrière les recettes et les discours populo-fascistes de l’UDC. Le leadership, qu’on ne saurait dire intellectuel, a visiblement basculé. La droite neuchâteloise semble, à titre d’exemple, fort proche de pactiser avec ce dernier comme hypnotisée. On en saura plus dans la perspective du deuxième tour.
Par ailleurs, ce n’est pas un hasard si la gauche romande fait plus que résister à cette poussée populo- fasciste. Cette gauche romande a notamment résisté aux discours blairistes et de la pseudo-modernité. Elle reste progressiste et attachée à ses origines syndicales et ouvrières alors que les camarades alémaniques sont plus enclin à céder aux sirènes du social-libéralisme.
Enfin, les résultats du Grand conseil neuchâtelois confirment une nouvelle fois que l’UDC, comme toute droite dure, lamine d’abord les partis de la droite et qu’il s’agit d’abord d’une recomposition de la droite. Pour autant que la gauche reste la gauche plutôt que de développer un discours social-libéral. A méditer…
Le canton de Neuchâtel (Suisse) ne fait pas exception à la règle.
Comme indiqué hier la gauche était en ballottage favorable pour l’élection au Conseil d’Etat (le gouvernement) en plaçant quatre des siens dans les cinq premiers rangs (cinq conseillers d’Etat au final).
Mais la gauche ne s’est par arrêtée là puisqu’elle obtient d’ores et déjà la majorité au Parlement cantonal. Ceci pour un tout petit siège.
H.I.S.T.O.R.I.Q.U.E. En effet, si la gauche a la majorité dans les principales villes du pays, le phénomène est exceptionnel au niveau cantonal. Et c’est encore une vue de l’esprit au niveau fédéral puisque la gauche culmine autour des 34%.
C’est même un double, voire triple tsunami électoral qui s’est déroulé ce dimanche dans les urnes.
En effet, on assiste à une double fragmentation de l’espace politique suisse.
En premier lieu, il semble bien que la partie francophone bascule progressivement à gauche alors que, deuxième tsunami, la Suisse alémanique aurait plutôt tendance à virer vers une droite berlusconnienne et néo-fasciste; l’UDC taillant de larges croupières aux partis de la droite traditionnelle.
Ces mêmes partis de la droite traditionnelle courent désormais derrière les recettes et les discours populo-fascistes de l’UDC. Le leadership, qu’on ne saurait dire intellectuel, a visiblement basculé. La droite neuchâteloise semble, à titre d’exemple, fort proche de pactiser avec ce dernier comme hypnotisée. On en saura plus dans la perspective du deuxième tour.
Par ailleurs, ce n’est pas un hasard si la gauche romande fait plus que résister à cette poussée populo- fasciste. Cette gauche romande a notamment résisté aux discours blairistes et de la pseudo-modernité. Elle reste progressiste et attachée à ses origines syndicales et ouvrières alors que les camarades alémaniques sont plus enclin à céder aux sirènes du social-libéralisme.
Enfin, les résultats du Grand conseil neuchâtelois confirment une nouvelle fois que l’UDC, comme toute droite dure, lamine d’abord les partis de la droite et qu’il s’agit d’abord d’une recomposition de la droite. Pour autant que la gauche reste la gauche plutôt que de développer un discours social-libéral. A méditer…
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