Quelques commentaires trouvés sur le net à la suite des élections italiennes et de ses résultats.
D’abord, je retiens, par rapport à la législature qui s’annonce, l’extrait suivant du blog « un swissroll » relativement au principe de l’alternance dans un système politique (ici italien) :
Or, contrairement à l’Allemagne, à l’Espagne ou aux pays scandinaves, ce ne sont pas deux partis principaux qui incarnent [en Italie] cette alternance mais deux coalitions assez hétéroclites unifiées par leur chef. Le danger est que la coalition de droite comme la coalition de gauche éclatent durant la législature qui s’ouvre, favorisant la résurrection d’une coalition centrale, par exemple pour maintenir Prodi au pouvoir lorsqu’un des partis de sa coalition voudra faire un caprice.
Source : Gouvernement Prodi
A suivre…
Ensuite, Leila d’ouala.net met en évidence le caractère hétéroclite de l’Unione. Ce faisant il va dans le même sens que « swissroll »
L’Unione est un regroupement hétéroclite et son unique ciment fut sa volonté d’en finir avec Berlusconi. Les partis qui composent la coalition vont des héritiers de l’ancienne droite démocrate-chrétienne (l’Udeur par exemple) à des formations d’extrême gauche (Rifondazione Comunista). Quant à son programme qui, en plus d’être un pavé de 280 pages flou et illisible (ce qui nous rappelle le texte du traité constitutionnel) est un tissu de contradictions antinomiques et d’ambiguïtés impossible à lever.
[…]
L’Union de l’Unione est une illusion et la disparition du berlusconisme débouchera certainement sur une dislocation de la coalition et une réorganisation de la vie politique autour de son centre chrétien-libéral.
Source : Lettre ouverte à un ami anti-libéral
On comprend un peu mieux pourquoi la stratégie de l’Unione et de Prodi consistait à faire de cette élection un référendum anti-Berlusconi. Cette stratégie évitait par trop de mettre en évidence les divergences et contradictions existant au sein de sa coalition.
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