- Sarkozy bousculé par Hollande, l’UMP stresse | SARKOFRANCE – «Il était parti en Guyane. Grossière erreur.
[…]
Le Monarque était trop loin pour caler les éléments de langage. Nous n’avions qu’un cliché de Sarkozy sur une pirogue, au milieu du fleuve Maroni. François Hollande, lui, s’affichait au milieu de 25.000 sympathisants. La comparaison des deux images était terrible pour le Monarque.
On aurait dit Louis XVI.»
politis
Revue de presse (21 janvier 2012)
- Megaupload : l’Internet d’après | OWNI – La coupure de Megaupload a provoqué un torrent de réactions. Le problème n'est pas la disparition du site en lui-même. Il se niche ailleurs : dans la brutalité de la procédure américaine, dans ses fondements juridiques et dans les questions que cette fermeture soulève en termes de partage des oeuvres culturelles sur Internet.
Owni pose notamment la question suivante : La coupure brutale, mondiale et unilatérale de cette plate-forme pose une autre question : les États-Unis ont-ils les clés d’Internet ?
Owni se demande également si «la vulnérabilité de sites centralisés tel que Megaupload [ne] pourrait [pas] encourager un retour à l’échange de fichiers en peer-to-peer.» - MegaUpload: comment se perdent les guerres culturelles | Totem – Pour André Gunthert : «Inutile de pleurer MegaUpload. Des centaines de sites semblables ont déjà pris le relais, qui tirent leur utilité et leur profit des interdictions mêmes qu’édictent les pouvoirs sous influence des lobbies du copyright. Mais la démesure de la contre-attaque est la preuve de la profonde faiblesse de ceux qui ont déjà perdu la guerre.»
Et Obama est redevenu cool | L'Amérique dans la peau
En quelques secondes, la magie Obama qui semblait ternie depuis plusieurs mois a fonctionné. En quelques secondes, les républicains qui se déchirent en Caroline du Sud, s’invectivant sur leurs vies privées, sont ringardisés.
via Et Obama est redevenu cool | L’Amérique dans la peau | Rue89 Les blogs.
L'échec de la politique industrielle de Nicolas Sarkozy
Certains rappels des faits concernant la politique industrielle de la France sont cruels pour le président-candidat Nicolas Sarkozy et son échec en ce domaine est patent.
Au-delà du slogan « la France doit rester une terre de production » répété comme un mantra, ((Le mantra est basé sur le pouvoir supposé du son (fréquemment lié au nom d’une divinité spécifique). C’est par la vibration du son et sa résonance qu’il aurait le pouvoir de modifier son environnement, ainsi que les personnes qui le récitent. Par ailleurs, la justesse de la prononciation du mantra est traditionnellement considérée comme importante.)) il faut que les actes des cinq années de présidence correspondent aux propos. Or, c’est loin d’être le cas comme le rappel SARKOFRANCE.
Nicolas Sarkozy sait parfaitement qu’il suffit d’un clic de souris pour remonter la liste de ses échecs industriels. Pourtant, comme par un réflexe proprement masochiste, il s’est laissé emporter par son obstination à tacler l’opposition, et surtout François Hollande. Jeudi, il se moqua donc, sans le citer, de Lionel Jospin: « je ne serai jamais l’homme d’un nouveau Vilvoorde ».
Effectivement, Nicolas Sarkozy est l’homme de Gandrange. Il y a même des stèles en Lorraine, au nom de ses promesses non tenues à Gandrange. On se souvient qu’il y était venu, en février 2008, quelques jours avant son mariage avec Carla Bruni, frimer sur ses promesses et sa nouvelle fiancée. un peu plus tard, il expliqua qu’il avait obtenu des garanties du milliardaire Mittal, qui venait de racheter l’installation. Sans attendre la crise, Mittal décida de fermer l’implantation et, en mars 2009, l’aciérie de Gandrange fermait donc ses portes.
Bonne ou mauvaise idée le prix unique du livre?
Lors des votations/élections du mois de mars prochain, la question du prix unique du livre sera un des objets fédéraux sur lequel les citoyen-ne-s suisses auront à se prononcer. Une des questions sur laquelle les partisans et les opposants s’affrontent est celle de savoir quel sera l’impact du prix unique du livre sur son prix. A ce titre, l’expérience française est intéressante.
Sur le site de la Vie des idées, Vincent Chabault s’intéresse lui à la santé et à l’avenir des librairies indépendantes françaises et des défis que celles-ci auront à relever. L’objet de son article n’est donc pas directement le prix unique du livre. Pour Chabault, une grande partie des difficultés économiques rencontrées actuellement par la librairie indépendante semble être liée à l’introduction des nouvelles technologies dans les rapports marchands.
Préalablement, il dresse l’effet du prix unique du livre en France et c’est ce passage qui nous intéresse plus particulièrement dans la perspective des votations fédérales de mars 2012.
En 1981, alors que la FNAC vend le livre avec une remise de 20 % depuis sept ans, quelques éditeurs, représentés par le directeur des Éditions de Minuit, Jérôme Lindon, parviennent à faire instaurer le prix unique du livre, fixé par l’éditeur, chez tous les détaillants. Mesure phare du projet de François Mitterrand, la « loi Lang » est votée le 10 août 1981. Refusant de considérer le livre comme un produit marchand banalisé, la loi garantit l’égalité du citoyen devant le livre (qui sera vendu au même prix sur tout le territoire, à 5 % près), le maintien d’un réseau de distribution, grâce notamment à une marge substantielle, et assure le soutien à la création et à l’édition d’ouvrages dits « difficiles ». Près de trente ans après, différents observateurs jugent le bilan de la loi positif. Selon les économistes Mathieu Perona et Jérôme Pouyet, le prix unique du livre a eu quatre conséquences. Il a fourni aux libraires les ressources assurant le maintien d’un fonds important, il a assuré la survie de librairies de petites dimensions, il ne semble pas avoir entraîné de hausse très importante du niveau général des prix. Enfin, au vu de l’évolution du nombre de nouveautés dans les pays sans prix unique, et en adoptant un point de vue strictement quantitatif, les inquiétudes quant à un appauvrissement de l’offre éditoriale ne semblent pas fondées.
Ainsi donc si, sur la durée une légère hausse du niveau général des prix a pu être constatée et ne dépend pas forcément que de la seule mesure du prix unique du livre, les avantages de la mesure sont pour Vincent Chabault indéniables et le bilan est jugé positif notamment pour le maintien de petites librairies.
Par contre, ce n’est pas le seul défi que les librairies ont à relever dès aujourd’hui. Vincent Chabault en identifie quatre principaux pour la France :
- la hausse du coût des loyers commerciaux;
- les relations avec les distributeurs en charge des flux physiques et financiers;
- la vente en ligne (10 % du marché);
- les mutations des pratiques culturelles.
Si la population suisse en accepte le principe, le prix unique du livre – outre la question de la diversité culturelle et l’accès au livre – offrira une bouffée d’air salvatrice et indispensable aux librairies que nous connaissons.
Source : Libraires épuisés – La Vie des idées.