Dans son édition du 29 septembre, le quotidien italien le Corriere della Serra donne crédit à la théorie selon laquelle les services secrets français seraient responsables de sa mort. De plus, sous couvert d’anonymat, un agent diplomatique européen en poste à Tripoli poursuit dans le Corriere en indiquant que: «Sarkozy avait toutes les raisons d’essayer de faire taire le colonel le plus rapidement possible». Et qu’il n’était pas le seul au vue des relations nouées par Kadhafi avec plusieurs régimes occidentaux et arabes.
A lire : Capture et mort de Kadhafi: des officiels libyens soupçonnent les services français | Slate.
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Courbet au jeu de l'oie | Photo du jour

3e édition de « A la manière de Courbet ». Tableau de Nicole Eichmuller, 1er prix de la catégorie « Inspiration » et prix spécial de La Commune de La Tour-de-Peilz, ce tableau nous propose l’insertion d’un autoportrait de Courbet dans un jeu de l’oie. Ce dernier rattache ainsi le peintre au Musée suisse du Jeu, sis au Château de La Tour-de-Peilz.
Du 27 au 30 septembre à La Tour-de-Peilz, les peintres étaient invités à participer à la 3e édition de « A la manière de Courbet ».
Les peintres devaient choisir entre la catégorie « copiste » et la catégorie « inspiration ». 31 peintres se sont inscrits et 28 ont déposé leur toile à la salle des Remparts alors que 22 peintres avaient participé à l’édition 2011. Un joli succès.
Le jury s’est réuni ce dimanche à 14h00 pour délibérer. C’est Eliane Frasnetti qui a remporté la catégorie « copiste » et Nicole Eichmuller la catégorie « Inspiration ».
Outre les lauréats des deux catégories, le jury a encore décerné un prix des jeunes, un de la municipalité d’Ornans, un de la commune de La Tour-de-Peilz, un de l’Arva et celui de l’Institut Courbet d’Ornans.
Félicitations à tous les lauréats et mes remerciements à tous les membres du jury.
Je vous donne rendez-vous pour la quatrième édition de « A la manière de Courbet » qui aura lieu du 26 au 29 septembre 2013.
A la manière de Courbet (3e édition): 27 au 30 septembre 2012

Liva Balu a posé son chevalet au port de La Tour-de-Peilz. Photo Liva Balu : http://www.liviabalu.com
La Tour-de-Peilz accueille pour la troisième année consécutive une manifestation consacrée au peintre Gustave Courbet. Au milieu de notre paysage lémanique, des peintres réalisent une œuvre inspirée des travaux de Courbet ou dans un travail de copiste.
Toutes les œuvres réalisées dans ce cadre seront exposées dimanche 30 septembre à la salle des Remparts de 14h à 18h. A 16h, la cérémonie de remise des prix saluera les toiles qui auront obtenu les faveurs du jury. L’entrée à l’exposition est libre.
En outre, le sentier didactique « A la rencontre de Courbet à La Tour-de-Peilz » est une nouvelle fois mis sur pied. En quatre étapes (collège Courbet, quai Roussy, Bon-Port, place du Temple), les visiteurs peuvent faire plus ample connaissance avec cet artiste majeur du XIXe siècle qui vécut de 1874 jusqu’à sa mort en 1877 à La Tour-de-Peilz.
Qu’on se le dise!
Christian Varone : du rempart au boulevard à Oskar Freysinger?
Dans un passé fort récent, la relative mansuétude de l’ensemble de la classe politique valaisanne à l’égard de Christian Varone s’expliquait largement par les calculs politiques des uns et des autres dans la perspective des prochaines élections au Conseil d’Etat valaisan. Cependant les derniers événements risquent bien de bouleverser le scénario attendu.
En effet, en fonction du système politique valaisan, Christian Varone était une pièce maîtresse permettant le maintien du statut quo gouvernemental. Du même district et de la même commune (Savièse) qu’Oskar Freysinger, Christian Varone lui faisait barrage et assurait ainsi et dans la foulée l’élection de trois PDC et d’un socialiste.
On comprend mieux alors le soutien apporté à Christian Varone par Christophe Darbellay, président du PDC suisse, et de ses propos fort peu amènes à l’égard de Pascal Couchepin. D’autant plus que Christian Varone défend des valeurs fort conservatrices compte-tenu de l’histoire du Parti radical valaisan, valeurs qui le rendent très «pdc compatible». Pour leur part et pour la plus grande partie d’entre eux, les Socialistes valaisans se taisaient. On ne sait jamais.
Pour l’UDC et Oskar Freysinger, il était fort délicat de s’opposer trop frontalement à Christian Varone. D’autant plus, suivant le verdict des tribunaux turcs, qu’Oskar Freysinger peut en profiter et rafler la mise.
A la suite des derniers événements et éléments parus dans les médias, ce dernier scénario prend aujourd’hui du poil de la bête et redonne tout son crédit à Pascal Couchepin.
En effet, en premier lieu, le report de l’audience turque au 27 novembre prochain ne manque pas de poser le PLR devant un problème important : le facteur temps. D’autant plus si le jugement n’est pas prononcé à cette date. Le cas échéant, le PLR valaisan ne disposera pas d’un temps suffisant pour changer de candidat. En effet, même si la campagne officielle ne débutera pas avant le mois de janvier, les semaines qui viennent doivent permettre de profiler son candidat. Or, non seulement Christian Varone se terre dans le silence, mais il n’est pas possible de profiler son éventuel remplaçant. Sans parler du fait que les deux autres candidats des primaires sont désormais grillés pour la générale.
En second lieu, dimanche dernier, la presse turque évoquait une visite de Christian Varone à l’ambassade turque de Berne. La veille de son investiture par le PLR valaisan, il aurait évoqué l’arrière-plan politique et les futures élections cantonales valaisannes. Il aurait tenté d’influencer l’Etat et la justice turque en indiquant qu’une décision négative à son égard bénéficierait à Oskar Freysinger, un candidat hostile à l’islam.
Un épisode qui, pour le journal 24Heures de ce jeudi, pourrait bien sonner le glas de sa carrière politique si le candidat PLR au Conseil d’Etat ne s’explique pas. Or, Christian Varone a choisi le silence… Un fait paraît cependant établi: Christian Varone s’est bel et bien rendu à l’ambassade turque à Berne la veille de sa désignation.
De plus, ainsi que l’indiquait le journal Le Temps dans son édition de mercredi, le rapport réalisé le 10 septembre par des experts du Musée d’Antalya, semble suffisamment négatif pour condamner Christian Varone. Les deux experts auraient confirmé que la pierre est bel et bien un morceau de colonne d’époque romaine et que sa sortie de Turquie est interdite. Dans une affaire similaire, en 2009, un Français, Domanick Murugan, a été condamné à un an et quinze jours de prison ainsi qu’à une amende de 3000 lires turques (1600 francs) avec mise à l’épreuve durant cinq ans pour avoir emporté une pierre dite antique.
Pendant ce temps, Oskar Freysinger joue sur du velours et capitalise en affirmant vouloir respecter la présomption d’innocence de Christian Varone et en ne voulant pas croire que ce dernier ait lancé de telles accusations contre lui.
Montreux : les 50 ans d'une fusion réussie

Samedi 22 septembre, l’animation du soir sous le Marché couvert de Montreux. Concert de Les Waiters, groupe de reprise.
Ce week-end, la commune de Montreux fête les 50 ans de sa fusion avec une série d’animations qui mettent en avant ses différentes sociétés et groupements et destinées en premier lieu à ses habitants.
Après deux jours, on peut dire que l’opération est plus que réussie à voir les gens qui se sont pressés sur les quais ou sous le Marché couvert. Le tout se déroule dans une ambiance bon enfant et conviviale.
Réunion de 25 villages, les diverses prestations et les nombreux stands démontrent que la fusion n’a pas amené de perte d’identité pour ceux-ci. Bien au contraire, ils sont en 2012 plus vivants que jamais. Preuve, encore une fois, que les lieux et entités ayant une identité n’ont pas à craindre d’une fusion.
Lors de la partie officielle de vendredi, Jean-Jacques Cevey, syndic de Montreux de 1969 à 1988, rappelait aussi que la réussite de cette fusion était le résultat d’une volonté et d’une ambition politique avant d’être le résultat d’une addition des plus et des moins d’une telle opération. Ce fut d’abord une aventure humaine et non technocratique.
Volonté, vision et ambition que l’on peine malheureusement aujourd’hui à percevoir concernant le devenir régional de la Riviera et l’éventuelle création d’une commune Riviera.
Cela est regrettable lorsqu’on s’aperçoit que certaines réalisations montreusiennes de ces cinquante dernières années n’auraient pu voir le jour sans une telle réunion des forces et des énergies. Ainsi en est-il probablement d’une manifestation comme le Festival Jazz de Montreux ou de plusieurs grands équipements collectifs tels la piscine de la Maladaire ou l’Auditorium Stravinsky.
L’exemple de Montreux démontre que nous ne pourrions qu’être plus forts et assurer ainsi le développement économique comme la qualité de vie et des prestations à nos populations en fusionnant les 10 communes de la Riviera sans perdre la moindre once de nos identités villageoises ou de quartiers.
Puissions-nous nous en inspirer ces prochains temps et trouver le souffle nécessaire que mérite une telle ambition et le devenir de notre Riviera.