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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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novembre 13, 2006 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Jacqueline de Quattro : la fausse suivante

Billets précédents : Philippe Leuba : le maillon faible de la droite vaudoise

La désignation et l’élection d’Anne-Catherine Lyon en 2002 avait montré l’évolution de la gauche vaudoise relativement à ce type d’élection. En effet, le profil d’Anne-Catherine Lyon était quelque peu atypique : elle n’avait pas suivi le cursus traditionnel des candidat-e-s au Conseil d’Etat. Socialiste de fraîche date, même pas députée, elle franchissait sans obstacle l’étape du Congrès des socialistes vaudois, puis était élue sans coup férir au Conseil d’Etat vaudois pour sa première tentative.
Le parcours de Jacqueline de Quattro n’est pas sans similitude relativement à la droite vaudoise.
Philippe Leuba a bien du souci à se faire. Déjà, à La Tour-de-Peilz pour son élection à la municipalité, elle a laissé derrière ses colistiers masculins et, à trois voix près, elle grillait également l’actuelle syndique libérale.
Rétrospectivement aussi, son arrivée paraît avoir été préparée et balisée bien plus tôt qu’à la fin de ce printemps 2006.

Prochain billet : De Ségolène à Jacqueline : les médias en campagne

Désormais les principaux candidat-e-s au Conseil d’Etat vaudois pour les élections de mars 2007 sont connu-e-s.
Le billet actuel ainsi que cinq autres vous proposent cette semaine d’effectuer en ma compagnie un petit tour d’horizon sous formes de flash de quelques éléments saillants relativement à ce tour de chauffe.
A noter aussi l’intéressante initiative des journaux
Le Courrier et La Liberté avec la création d’un blog consacré aux élections cantonales vaudoises et intitulé Vaud2007

Technorati Tags: AnneCatherineLyon, cantonales2007, JacquelineDeQuattro, PartiSocialiste, PascalBroulis, PhilippeLeuba, PierreYvesMaillard, socialisme, Vaud

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novembre 12, 2006 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

L’alternative François Bayrou

Alors que la campagne interne au Parti socialiste tourne à la chasse aux sorcières à la suite de la publication en ligne d’une vidéo où Ségolène Royal prône les 35 heures en établissement pour les enseignants,


Profs: Ségolène en off
envoyé par Jules-ferry

[Voilà donc la vidéo qui a déclenché la chasse aux sorcière (Vidéo Royal, suite : les ségolistes accusent le sénateur « strausskiste » Daniel Raoul (Big Bang Blog)] : »(A complèter par la lecture fort intéressante de Ségolène et les pirates sur l’excellent site Actualités de la recherche en histoire visuelle.) »:]
François Bayrou pourrait bien lui se profiler en alternative fort crédible permettant à l’électeur français d’échapper au buzz des médias autour de l’affrontement attendu au deuxième tour entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Il arriverait ainsi à faire ce que ni Dominique Strauss-Kahn, ni Laurent Fabius n’ont aujourd’hui réussi à faire pour l’instant: poser sous une forme nouvelle les termes du débat et des enjeux de l’élection présidentielles françaises.
Ainsi le journal Libération publie-t-il un article intitulé Petit à petit, Bayrou fait son trou dans son édition du 11 novembre. Le journal relève que François Bayrou fédérerait tant les inquiets du sarkozysme que les désorientés du ségolénisme, ainsi que beaucoup d’enseignants et autant de professions libérales. Des mails reçus à l’UDF témoigneraient de cet état d’esprit:

«Je suis de gauche, mais le choix de FB de situer l’action de l’UDF au-dessus des clivages habituels me plaît. Cette large ouverture mettra fin à l’immobilisme imposé.» Ou encore : «Votre discours tient la route, il touche même mon voisin de palier, qui d’habitude vote à gauche, et mon patron de droite.» Ces orphelins de la gauche et de la droite, Bayrou en croise à chaque déplacement en province. C’est Julien, Breton de 45 ans, dessinateur et ancien «tontonmaniaque», qui apprécie ce Bayrou «calme, posé et qui se bonifie comme le vin» sans «bouffer à tous les râteliers». C’est Pascal, 47 ans, fournisseur dans l’industrie, qui aime la «clairvoyance» du leader de l’UDF et sa «morale républicaine». C’est Henri, 86 ans, chiraquien de toujours, qui votera Bayrou par rejet de Sarkozy, un «prétentieux» avec des «déclarations tonitruantes qui donnent l’impression de vouloir tout casser».

Dans la foulée, j’ai découvert, grâce au billet Ségolène Royal : se taire ou dire n’importe quoi ? (Bellacio), : »(Ce même article est intéressant aussi pour son analyse de la candidate Ségolène. ) »: le dialogue fort instructif entre Claire Chazal et François Bayrou lors de l’Université d’été de l’UDF. Bayrou se lâche en sortant à Claire Chazal, en direct sur le JT de 20H de TF1, quelques vérités bien placées sur la petite famille du monde industrialo-politico-médiatique alors que Claire Chazal tente de l’interrompre, voire de le stigmatiser en l’amalgamant à Le Pen :


Quelques vérités
envoyé par Nibla

Cette interview est encore à compléter avec un autre interview de Bayrou réalisé après sa rencontre avec les dirigeants de TF1 à la suite de cet interview Chazal/Bayrou :


BAYROU SORT SES GRIFFES
envoyé par latelelibre

Personnellement, devant les fréquentes dérives populistes de Ségolène Royal fort bien soulignées par le Financial Times (Le populisme selon Ségolène Royal, traduit par Le Courrier international, je me poserais aussi beaucoup de questions si Ségolène Royal était finalement choisie par les militants socialistes et j’observerais attentivement le candidat Bayrou. Saura-t-il notamment dépasser le rôle du candidat anti-système, mais démocrate (au contraire de Le Pen), pour proposer aux Français un vrai projet de société à la hauteur de l’enjeu démocratique d’avril 2007?
De toute manière, il est clair que la campagne présidentielle française se joue bel et bien aussi sur l’Internet tant au niveau de véritables actions de campagne que comme mémoire médiatique des événements produits par l’industrie des médias.

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novembre 11, 2006 by Lyonel Kaufmann 5 commentaires

Philippe Leuba : le maillon faible de la droite vaudoise

Désormais les principaux candidat-e-s au Conseil d’Etat vaudois pour les élections de mars 2007 sont connu-e-s.
Le billet actuel ainsi que les cinq autres qui suivront vous proposent cette prochaine semaine d’effectuer en ma compagnie un petit tour d’horizon sous formes de flash de quelques éléments saillants relativement à ce tour de chauffe.
A noter aussi l’intéressante initiative des journaux
Le Courrier et La Liberté avec la création d’un blog consacré aux élections cantonales vaudoises et intitulé Vaud2007

Philippe Leuba : le maillon faible de la droite vaudoise
J’ai eu l’occasion dans un précédent billet (Champ du cygne des libéraux vaudois?) de souligner l’évolution des libéraux vaudois depuis 1998. Désormais, il s’agit pour eux non plus d’obtenir un deuxième siège, mais de sauver leur unique siège. Le pourront-ils en ayant désigné le candidat le moins susceptible de chercher le consensus et le moins rassembleur? Suffira-t-il de photos avec Pascal Broulis autour d’une fondue pour faire illusion?
Je suis persuadé que le maillon faible de l’opération « Il faut sauver la majorité de droite du Conseil d’Etat » s’appelle bel et bien Philippe Leuba.
Prochains billets (à partir du lundi 13 novembre):

  • Jacqueline de Quattro : la fausse suivante
  • De Ségolène à Jacqueline : les médias en campagne
  • Quand la scène politique nationale plane sur les élections vaudoises.
  • Un parti socialiste vaudois solide et mature
  • L’autogoal des Verts ou l’art du hara-kiri

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octobre 26, 2006 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Comme un air (malheureusement) de déjà vu…

Ainsi donc les Verts vaudois ont décidé mercredi soir de partir à deux candidats et proposent à leurs partenaires une liste à cinq alors que ces derniers préconisent une liste à quatre avec un vert. Dans le même temps, la droite part en ordre resserré avec quatre candidats et aucun espace prévu pour le biffage par leurs propres troupes.

Cette situation à gauche à un fort goût de déjà vu et ressemble en bien des égards à la situation connue pour les élection au Conseil d’Etat de 1998. Un petit parcours croisé s’impose.

Fin 1997, la situation était alors la suivante. La gauche disposait d’une majorité de circonstance suite à l’élection partielle ayant amené Joseph Zisyadis au Conseil d’Etat. Pour conserver cette majorité de circonstance, les instances des trois partis préconisait une liste à quatre comme cette année.
Las, la situation était particulièrement problématique non pas chez les Verts, mais au sein du parti socialiste. En effet, Daniel Schmutz ne se représentait pas et Jean-Jacques Schwaab était fort mal en point au sein même de son parti. Deux autres candidats étaient déclarés : Francine Jeanprêtre et Pierre-Yves Maillard.
Le congrès d’Echallens s’annonçait chaud. Il le fut. Les écuries des candidats affûtaient leur stratégie. Mais, au final, chacun préféra soutenir la liste à trois plutôt que de prendre le risque de perdre devant le Congrès.
Avec conviction mais sans effet, Fabrice Ghelfi présenta la position de la direction du parti et du Comité directeur du parti : une liste à quatre en signalant que toute autre décision des socialistes équivaudrait à une rupture avec nos partenaires et à l’impossibilité d’établir avec eux une liste commune comprenant 3 socialistes.
Les différents orateurs qui se succédèrent à la tribune vinrent pour la plupart, à l’exception notable de Pierre Chiffele, soutenir la solution à trois candidats et une liste commune à cinq candidats réunissant les Verts et la gauche. A cela s’ajoutaient encore des rancoeurs plus ou moins exprimées, mais tenaces, à l’égard de Joseph Zisyadis qui n’avait pas manqué pendant les deux dernières années de fustiger principalement l’attitude de Jean-Jacques Schwaab. Le principe de trois candidats socialistes avec charge à la direction du parti de négocier avec nos partenaires fut donc décidé.
L’élection de nos trois candidats, dans une ambiance surchauffée, fut ainsi une formalité et les trois candidats affichèrent une solidarité de façade. En cette occasion, Jean-Jacques Schwaab ne perçut pas que sa seule chance d’être réélu aurait consisté à se battre pour une liste à deux. D’autant plus que ce jour-là, c’est les supporters de Francine Jeanprêtre qui étaient les moins nombreux. Ironie de l’histoire, seule Francine Jeanprêtre fut élue au final.
La décision des socialistes vaudois fut le début de l’hallali pour la gauche. Aucun accord ne fut possible pour le premier tour. Chacun des partis eut sa liste et Marianne Huguenin rejoignit Joseph Zisyadis. En face, la droite présentait une liste à sept candidats : trois radicaux, deux libéraux, un UDC et un PDC.
Au final, cinq élus de droite, dont trois au premier tour, et deux de gauche, dont une socialiste.

Depuis mercredi soir, en remplaçant parti socialiste par les Verts et Jean-Jacques Schwaab par François Marthaler* tout en laissant à Joseph Zisyadis sa place de repoussoir, les similitudes sont nombreuses.
Mêmes causes et mêmes effets? A suivre…
Une chose est sûr mercredi soir, la droite vaudoise a fait un grand pas, grâce aux Verts, pour le maintien de sa majorité en mars 2007. La gauche perdant une chance historique d’obtenir dans une élection générale, la majorité au Conseil d’Etat, car jamais la droite ne s’est sentie si menacée.
De plus, si la position des deux ministres socialistes, Anne-Catherine Lyon et Pierre-Yves Maillard, n’est guère menacée, voire pas du tout, celle de François Marthaler est beaucoup plus instable et friable. Enfin, un conseil d’Etat comprenant Philippe Martinet en lieu et place de François Marthaler équivaudrait dans les faits à une majorité de droite à cinq et non à quatre. Le personnel de la fonction publique est bien placé pour le savoir; Philippe Martinet n’ayant jamais manqué une occasion pour lui planter, après quelques bravaches, un couteau dans le dos.
A bon électeur salut !

* Si François Marthaler n’est pas en difficulté comme Jean-Jacques Schwaab au sein de son parti, sa position est cependant loin d’être solide comme conseiller d’Etat de l’avis des observateurs attentifs de la politique cantonale.

Technorati Tags: PierreYvesMaillard, cantonales, socialistes, Vaud, Zisyadis, lesVerts, AnneCatherineLyon

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octobre 8, 2006 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Vidéo parodique de Blair et Cameron

Les vidéos parodiques font florès sur internet. François Brutsch de Swissroll en est conquis et nous en présente une relative à l’actuelle campagne présidentielle française.
En référence, il nous renvoie également à un montage parallèle d’extraits de discours de Blair et Cameron. Vous pouvez toujours chercher les différences :

A voir aussi ici.
Cette vidéo m’a rappelé à mes bons souvenirs une vidéo réalisée lors de la campagne de réélection de G.W. Bush. Les procédés utilisés sont voisins. Le résultat était tout aussi intéressant :

Merci à François et à Swissroll !

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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