Bonne lecture !
L’Opinion : Lyonel Kaufmann, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis âgé de 45 ans, marié avec Christine depuis bientôt 24 ans, père comblé de deux enfants de 12 et 15 ans.
Au niveau professionnel, après un apprentissage de commerce, j’ai repris des études du soir, puis j’ai obtenu une licence ès Lettres en histoire, français et économie. Actuellement, je suis professeur formateur en didactique de l’histoire à la Haute Ecole Pédagogique vaudoise.
Au niveau associatif, je suis juge assesseur au Tribunal des Prud’hommes et Président de la coopérative d’habitation de Gilamont-Village à Vevey.
J’ai le grand bonheur de faire rimer mes passions avec mes engagements.
L’Opinion : Quels sont les grands défis de cette législature ?
Notre politique de la jeunesse est une priorité indéniable. Notre commune attire de nouvelles familles avec enfants. Or, nos structures d’accueil et d’encadrement ne pourront pas y faire face. A titre d’exemple, de trop nombreuses sociétés sont déjà amenées à refuser des inscriptions d’enfants faute de locaux ou de terrains en suffisance. Ce n’est pas admissible.
D’autre part, nous n’échapperons pas aux questions liées au développement durable. L’adoption par notre Commune d’un «Agenda 21» serait un plus incontestable.
L’Opinion : Etes-vous favorable à la création d’un chemin piétonnier le long du lac ?
Tout à fait. Il ne serait que justice que l’ensemble de la population puisse bénéficier du paysage en accord avec une loi votée dans les années 1930 !
De plus, ce serait un atout touristique de première importance pour notre commune, nos commerçants et notre région.
L’Opinion : En matière d’urbanisme, quelles sont pour vous les grandes priorités ?
La première priorité tient dans la révision de notre Plan général d’affectation (PGA). Il devra garantir aux habitants le maintien d’un cadre de vie apprécié. Il s’agira de l’articuler autour des principes de développement durable. Par exemple, en faisant adopter les standards « Minergie » pour les constructions nouvelles.
L’Opinion : Comment voyez-vous l’avenir de la Salle des Remparts actuellement en rénovation ?
Il est urgent de définir les lignes directrices de la promotion et de la politique culturelle de cette salle. Faute de quoi nous aurons un nouvel
écrin tournant à vide.
Conformément au programme de législature du parti socialiste boéland, je souhaite la dynamiser par des événements ponctuels reconnus et assurer son intégration dans la planification culturelle régionale.
L’Opinion : La tendance est à la régionalisation. Quelles sont vos convictions sur cette question ?
Je suis fier que notre région ait joué un rôle précurseur dans les collaborations intercommunales.
Cependant aujourd’hui le développement de ces collaborations atteint ses limites.
Il nous faut donc en redéfinir le cadre, refonder les organes du contrôle démocratique et instaurer plus de transparence dans leur fonctionnement.
L’Opinion : Vous placez votre thème de campagne sur la notion d’équilibre ?
Notre politique de consensus va de pair avec une répartition équilibrée des sensibilités politiques et générationelles. Avec le départ de Mme de Quattro, la génération des habitant-e-s devant concilier vie professionnelle et vie familiale ainsi que leurs exigences n’est plus représentée à la Municipalité.
Je constate aussi une sur-représentation de l’approche gestionnaire et traditionnelle de la politique communale. Or, les défis qui nous attendent nécessitent d’élaborer de nouvelles solutions. Je m’y attellerai, soyez en sûr !
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