Dans le journal La Liberté du samedi 12 septembre 2009, Jérôme Cachin présentait les alternatives proposées aux citoyen-ne-s vaudois-e-s entre l’initiative du syndicat des gendarmes pour une police unique et le contre-projet indirect signé entre le canton et les communes pour l’instauration d’une police coordonnée. Par ailleurs, il rédigeait l’éditorial du jour aux conclusions suivantes:
Aujourd’hui, la lourdeur de «D’Artagnan» tombe sur les citoyens: faut-il «unifier» les polices existantes? La devise des mousquetaires du roman d’Alexandre Dumas a-t-elle une valeur dans la complexe réalité actuelle? Non. Derrière cette proposition se cache mal la volonté de puissance du syndicat des gendarmes et de la quarantaine d’officiers de la police cantonale, sans la caution desquels cette initiative n’aurait pas eu l’impact politique qu’il faut lui reconnaître. Aux prises avec cette question au simplisme dangereusement séduisant, les villes et le canton répliquent. Ils élaborent conjointement un contre-projet respectueux de l’autonomie communale, notion qui prend une dimension précieuse en matière de sécurité publique. Car plutôt que d’autoriser le chacun pour soi du morcellement campagnard, cette notion rend justice aux principales villes vaudoises.
Celles-ci peuvent non seulement partager le pouvoir policier avec le canton, donc le limiter. Mais aussi, comme dans d’autres domaines, elles affirment leur responsabilité et leur identité. Cela doit se concrétiser par le lien le plus étroit possible entre un élu communal et son corps de police. A cette aune-là, on ne peut que dire non à l’initiative gendarmesque, pour que le compromis canton-communes puisse s’appliquer.
Source: Jérôme Cachin, La Liberté, samedi 12 septembre 2009
Une prise de position claire qui ne cache pas la merde au chat.*
*cher Jérôme Cachin la référence au chat n’est évidemment pas fortuite… 😉
J'ai publié: Les villes affirment leur responsabilité La Liberté (12.09.2009) http://ow.ly/15P4PQ