Le site « Un blog par jour« me fait l’honneur de m’offrir sa « Une » du jour. Merci à lui, je suis flatté et touché par leur intérêt.
Je me permets donc de souhaiter la bienvenue et une bonne visite à celles et ceux qui, par curiosité et intérêt, viennent faire pour la première fois un tour par ici.
N’hésitez pas à faire part de vos remarques, commentaires et demandes. Les commentaires sont faits pour cela.
Le cas échéant, outre les différentes pages de ma barre de menus, le billet suivant peut vous intéresser relativement à ma démarche et à l’organisation de ce blog :
– « Il se passe(ra) toujours quelque chose sur politis.ch«
– Pour les visiteurs français la rubrique « politis.monde« comporte des billets relativement à votre campagne présidentielle.
Merci de votre visite et à bientôt.
Blogs & politique : médias faites-moi peur !
Bon faut-il alors de suite fermer ce blog, partir à la pêche, prendre des cours de yoga, postuler pour le poste de Jean-Jacques Deschenaux? J‘entends déjà quelques rires moqueurs : «tu ferais mieux de battre le pavé des stands, de fréquenter les arrières-salles de bistrot pour aller à la rencontre des citoyen-ne-s électeurs/trices.» Comme si je ne le faisait pas aussi, non mais, et comme si on y rencontrait beaucoup plus de monde intéressé à la politique dans ces lieux-là !

Essayons maintenant d’être un peu plus sérieux dans la démarche et l’analyse que la dépêche de l’ATS. Il nous faut décortiquer d’abord les informations qu’elle contenait :
1° elle s’appuyait sur un sondage Univox relativement aux comportements des consommateurs de médias. Le sondage a été effectué en septembre 2006 auprès de 705 personnes, dont un quart en Suisse romande. La marge d’erreur atteint +/- 3,8 %.
→ 33% des sondés au total recherchent une fois où l’autre des informations politiques sur l’Internet, 50% des surfeurs cherchent donc de l’information politique sur internet.
4° Jusqu’en 2002, près de 40% des personnes interrogées qualifiaient leur intérêt pour les affaires politiques traitées dans les médias comme fort à très fort. En 2006, ils n’étaient plus que 26%
→ intérêt fort à très fort, la dépêche ne donne qu’une partie des informations; en recherchant sur le net, j’ai trouvé quelques tableaux (format .pdf) issus du sondage et ils nous apprennent que c’est un peu plus de 50% des sondés qui ont de l’intérêt pour les affaires politiques traitées dans les médias;
5° Parmi les thèmes traités par les médias, la santé est celui qui suscite le plus grand intérêt (75%), devant l’actualité locale et régionale (62%), puis le sport (54%). L’actualité politique (26%) et économique (21%) vient loin derrière.
a
moitié des sondés utilisant internet recherchent au moins une fois par semaine des informations politiques sur internet. Ce pourcentage de 50% est déjà en lui-même élevé.
→ il est donc difficile, voire impossible de conclure que les «sondés-surfeurs» s’intéresseraient moins à la politique que les autres sondés. Cela pourrait même être le contraire par rapport au reste des sondés qui ne surfent pas, mais s’informent quand même via les médias non électroniques.
→ il aurait été surprenant que les sondés s’informent plus sur la politique que sur le sport ou l’actualité locale
→ certains sujets ne sont pas forcément corrélés avec «politique» par les sondés alors qu’ils le sont d’une manière ou d’une autre (exemple le plus flagrant : la santé)
Première conclusion:
Il est des plus abusifs de centrer sur le désintérêt des internautes relativement à l’information politique, sous-entendu via l’Internet. S’il y a moins de gens qui s’intéressent à l’information politique (ce qui est encore autre chose que la politique en elle-même), le phénomène est global et pas centré uniquement sur l’internet.
Il est aussi certainement abusif de généraliser les habitudes d’information de la population suisse à partir d’un sondage touchant 705 personnes (ce qui est déjà un joli sondage en soi).
Deuxième conclusion:
Quelque soit les chiffres avancés, et indépendamment du fait que ce n’est pas le même échantillon qui a été sondé en 2002 et en 2006 (dommage…), le rôle de l’internet comme moyen d’information va croissant. Il reste très en deça de la TV et des quotidiens, mais il est en progression constante. C’est un moyen d’information émergeant.
Il est probable aussi que pour certaines tranches d’âge et certaines catégories socio-économiques, l’internet soit privilégié comme moyen d’informations parmi les autres. Il est possible que pour cette tranche d’âge, l’enjeu d’une appropriation de l’outil internet soit fondamental pour les formations et le personnel politiques si ils et elles veulent faire passer leur message, convaincre ces citoyens-surfeurs. D’ores et déjà. Le monde politique ne peut pas faire, à tous les étages de la politique suisse, l’impasse sur ce média.
Questionnement:
Moyen d’information d’accord, mais quand est-il des vecteurs de formation de l’opinion? qu’est-ce qui est susceptible de faire basculer une opinion, un choix d’un vote ou d’une personne? L’enquête reste muette à ce sujet.
Pistes :
Ces derniers jours, il est apparu dans la campagne présidentielle française –pour le meilleur et pour le pire, mais c’est une autre histoire– que l’internet jouait un rôle fondamental dans le lancement des questions occupant ensuite l’agenda politique de cette campagne. Effet de mode ou tendance lourde, l’avenir nous l’apprendra plus précisément. J’ai déjà eu l’occasion d’aborder la question dans un billet tout récent (Politique en réseau : la révolution médiatique). La croissance des blogs de journaux aux Etats-Unis est aussi une indication forte de l’évolution que la presse écrite connaît actuellement (voir le billet de Jean-Pierre Cloutier). L’internet va devenir un lieu incontournable de la consommation d’information politique ou non.
Bon dimanche !
PS (mais aussi POP, Verts, Radical, Libéral, PDC) : ce billet repousse quelque peu la rédaction des billets promis sur les sites électoraux régionaux. Mais ça vient, n’ayez crainte ou plutôt si peut-être.
Une équipe unie, tournée vers l’avenir ?
La Boillat: Un an déjà – Rendez-vous le 25!
Si l’heure n’est pas à la sérénité et à la victoire, l’heure est à la commémoration et à la solidarité.
Je répercute donc avec estime et respect l’invitation reçue par « Une voix pour la Boillat ». Toutes et tous faites-en autant. Merci pour eux, merci pour nous !

Photos de la manifestation nationale de soutien à l’entreprise Boillat, Reconvilliers. Berne, le samedi 8 avril 2006.
Une voix pour la Boillat: Rendez-vous le 25!
Le jeudi 25 janvier 2007, dès 18 heures, vous êtes cordialement invités à la commémoration de la seconde grève des Boillat.
Ce jeudi, soit le 25 janvier, aura lieu le premier anniversaire de la seconde grève des Boillat. Le caractère histoorique de cette grève justifie pleinement qu’on la commémore. D’autant plus qu’il s’agit de montrer au victimes de cette tragédie (historique étant presque toujours, malheureusement, synonyme de tragique) que, une année après, des gens sont encore à leurs côtés, d’une manière ou d’une autre. D’autant plus, aussi, que les 2 éléments mutuellement exclusifs de ce conflit, la Boillat et la direction de Swissmetal, sont toujours là. L’issue n’est donc pas encore atteinte.
La soirée est organisée par les Femmes en colère, dont voici le communiqué:
25 janvier 2006-25 janvier 2007 -1 an déjà !
Il y aura une année, jeudi prochain 25 janvier 2007 que les ouvriers-employés-cadres de Boillat Swissmetal à Reconvilier se mettaient en grève pour la 2ème fois en 14 mois.
Les femmes en colère, association issue du conflit de Reconvilier mettent sur pied une manifestation de commémoration.
Nicolas Wuillemin , Jean-Jacques Schumacher, Flavio Torti, Claude Reymond de Genève(CGAS) initiateur de la pétition et de l’invitation au Théâtre de Carouge, seront les orateurs de la soirée. A cette occasion, 350 bougies seront allumées pour rendre hommage aux grévistes de 2006.
La mascarade de la direction de Swissmetal, sa politique de terreur , seront une nouvelle fois dénoncées.
La solidarité suscitée par ce conflit à nul autre pareil est la force du mouvement. En se rassemblant, en se retrouvant, chacun pourra retrouver « l’esprit Boillat » qui flotte encore et toujours sur la vallée de Tavannes.
Non, la Boillat ne va pas bien, oui la solidarité est toujours présente !
Rendez-vous jeudi prochain 25 janvier dès 18h à la place Bellevue à Reconvilier (derrière l’usine 1)
A l’uZine 3, une raclette sera organisée dès 20 heures.
Riviera2007 : la campagne des partis et des candidats sur le net
En 1998, quand j’ai lancé lors de la campagne des cantonales, la première campagne sur le net pour le Parti socialiste veveysan, la démarche était tellement nouvelle que le site du Parti socialiste veveysan figurait dans les signets du journal L’Hebdo. Les sites des partis et sections romandes se comptaient sur les doigts de la main.
Aujourd’hui la situation est banalisée et tous les partis ont désormais un site internet… qui ne fonctionne généralement qu’au moment des échéances électorales.
Désormais, sans nul doute, la campagne se fait aussi sur ce média et à l’aide de ce média.
Quelles sont les sites et quelles sont les nouveautés de la campagne sur le web en 2007 pour la Riviera (district de Vevey) ? Je me propose d’effectuer une première revue d’effectif et, dans les prochaines semaines, je m’attacherai à la présentation et à l’analyse de certains sites en particuliers.
Deux tendances
1° La tendance est au site régional
En 2007, nous assistons à la troisième campagne sur la Riviera pour les élections au Grand Conseil. Auparavant, la Riviera était composée de trois arrondissements électoraux distincts : Vevey, La Tour-de-Peilz (avec Chardonne, Jongny, Corsier, Corseaux, Blonay, Saint-Légier) et Montreux.
Dans un premier temps, lorsque ceux-ci existaient, les sites des partis restaient locaux.
Cette année, la tendance est à la création des premiers sites propres pour l’élection au Grand Conseil. La fusion de communes est à l’oeuvre sur l’internet en espérant son extension progressive au monde réel.
Bien entendu, les sites de sections ou communaux participeront également à la campagne.
2° Sites personnels et/ou blogs
Un léger frémissement est perceptible au niveau de la constitution de sites personnels et même de blogs politique. Ce phénomène apparaît alors qu’en juillet dernier la blogosphère politique romande paraissait être encore dans les limbes.
C’est le buzz du moment incontestablement. Il ira en se renforçant avec les fédérales.
Le mouvement reste encore très modeste dans notre région, mais il existe.
Prochains articles :
- Riviera 2007 : les sites des partis sur le net
- Riviera2007 : les sites des candidats sur le net
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