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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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mars 14, 2007 by Lyonel Kaufmann 6 commentaires

Riviera2007: Les dix petits nègres

J’ai jamais apprécié la nécessité de réagir ou de commenter les résultats d’élections à chaud. Le recul manque ainsi qu’une foule d’informations. Ne serait-ce que des éléments véritables de comparaison avec les élections précédentes. D’autant plus que cette année, mes préoccupations de ce dimanche étaient que le dépouillement de ma commune se déroule le mieux possible, présidence du conseil oblige.

Quels éléments est-ce que maintenant je suis en mesure de retenir? Quelles lignes de force également pour le deuxième tour du Conseil d’Etat? Et mes pronostics comportaient-ils quelques bonnes intuitions ? Ceci fera l’objet de trois billets distincts :
– le premier sur les élections au Grand Conseil dans le district de la Riviera;
– les résultats des élections au Conseil d’Etat
– le deuxième tour des élections au Conseil d’Etat.

Hardi petit : les élections au Grand Conseil sur la Riviera.

Avant les élections, l’élection au Grand Conseil sur la Riviera a fait l’objet du billet suivant : Riviera2007 : remake de Mort sur le Nil.
Comparativement à mes estimations, je constate que ce que je n’avais pas tenu compte suffisamment de l’impact d’un-e candidat-e au Conseil d’Etat dans le district. J’ai donc sous-évalué le nombre de sièges provisionnels pour les radicaux et surévalué le nombre de sièges libéraux. En effet, en 2002, Claudine Amstein était candidate au Conseil d’Etat sur la liste libérale et, en 2007, c’est le parti radical qui bénéficiait de cet apport avec la candidature de Jacqueline de Quattro. Dès lors, la députation libérale était quelque peu «doppée» par la présence de Claudine Amstein ce qui explique partiellement la perte non pas de 1, mais de deux sièges.

Concernant les libéraux, alors que les votants ont visiblement cherché à renouveler le personnel politique, quitte à éjecter des sortants, l’âge moyen de leur liste était très élevé ce qui pénalisait probablement la liste. Quelle relève pour le parti libéral sur la Riviera alors que le premier vienne-t-en suite est le préfet à la retraite Michel Rau?

Concernant les radicaux, l’effet Jacqueline de Quattro se conjugue avec la présence très importante de syndics, anciens syndics et municipaux. C’est ainsi que sur quatre élus, trois seront des membres d’exécutif communal (y compris avec Christine Chevalley si Jacqueline de Quattro est élue au Conseil d’Etat).
L’effet municipal/syndic apparaît clairement avec le score de Laurent Ballif, syndic de Vevey, sur la liste du Parti socialiste. En effet, ce dernier était le seul membre d’exécutif encore en exercice sur la liste du PS. Il obtient plus de 750 voix d’écart avec le deuxième (4478 suffrages pour Laurent Ballif, 3723 pour Claude Schwab) soit près de 17% d’écart.

Il y a donc là deux «philosophies» différentes. Une conduit à un cumul des mandats et l’autre à permettre un élargissement du personnel politique. Une démarche débouche sur une professionnalisation qui ne peut pas véritablement dire son nom. L’autre sur un caractère milicien plus prononcé. A méditer sans juger. En y ajoutant quelques éléments de réflexion complémentaire :
– quelle représentation démocratique souhaitons-nous au parlement cantonal?
– comment éviter que le parlement cantonal ne devienne l'(anti-)chambre des communes?
– dans quelle mesure la diminution du nombre de député ne conduira pas, de facto et à terme, à une (semi-)professionnalisation du personnel politique vaudois?
– dans ce cas-là comment éviter le rétrécissement du personnel politique et le maintien des Conseils communaux dans leur configuration actuelle?
– ne risque-t-on pas de couper encore plus la politique des citoyen-ne-s?

Par ailleurs, la diminution du nombre de députés pour le sous-arrondissement de Vevey a conduit beaucoup de sortants à rester à la maison. Beaucoup étaient des députés de La Tour-de-Peilz, résultant, d’une part et peut-être, d’une certaine sur-représentation de notre commune au Grand Conseil et, d’autre part, d’un découpage de l’arrondissement en quatre sous-espaces (Vevey – La Tour-de-Peilz – Montreux – Les «Hauts»). Ainsi, si je prends la représentation socialiste, Laurent Ballif (Vevey), Claude Schwab (les Hauts : Saint-Légier), Olivier Gfeller (Montreux), Nicolas Mattenberger (La Tour-de-Peilz). Pour les radicaux : Jacqueline de Quattro et Frédéric Grognuz (La Tour-de-Peilz), Laurent Wehrli (Montreux), Pierre Volet (les Hauts : Saint-Légier); l’absence de Vevey s’explique ici par la dissidence radicale veveysanne de Jérôme Christen (Vevey), élu désormais sur la liste de Riviera Libre. Ces sous-espaces trouvent leur confirmation dans des votes extrêmement locaux, car les candidat-e-s d’une liste arrivent régulièrement en tête dans leur commune, même parfois devant des candidat-e-s confirmés. La nécessité d’un fort ancrage communal reste d’actualité pour la très grande majorité des candidat-e-s.

Je terminerai par le nouvel échec des listes du PDC et d’A gauche toute! Pour A gauche toute!, l’échec est d’autant plus patent qu’il n’y avait pas cette fois-ci de liste de SolidaritéS. Pour le PDC, les bases communales de Vevey et La Tour-de-Peilz (surtout) sont beaucoup trop étroites pour avoir une chance d’atteindre le quorum. D’autant plus, dans le cas présent, que Willy Bühlmann, indépendant siégant avec le PDC sur le plan communal à La Tour-de-Peilz, obtenait un excellent score… sur la liste de Riviera Libre!

Il serait présomptueux de faire croire que cette analyse n’aurait pas bénéficié des discussions engagées depuis dimanche soir avec d’autres personnes actives dans la politique régionale. Ce billet n’aurait donc rien été sans des échanges divers et variés. Je remercie plus particulièrement : Pierre Rochat, Jean-Pierre Schwab, Frédéric Grognuz (mais siégera-t-il sous x ? 😉 ), Michel Bloch et Jean-Yves Schmidhauser.
Plus largement, relativement à cette campagne sur la Riviera, je remercie Caleb Walther et Pascal Nicollier. C’est un vrai plaisir de converser avec vous, y compris lorsque nos idées divergent.

Classé sous :politis

mars 11, 2007 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Bye, bye Jacques Chirac… ou presque

Ce soir, Jacques Chirac annoncera qu’il ne brigurra pas de troisième mandat (enfin, c’est ce qui se profile à 99,5%). L’occasion de l’écouter sur ses ambitions après sa réélection de 2002 :


© http://malto.musique.free.fr/

Pour écouter chanter les candidat-e-s actuel-le-s à la Présidentielle, une seule adresse : http://segoetsarkochantent.net/

Compléments

Pendant que vous écouterez chanter Jacques Chirac, je serai complètement occupé au dépouillement des votations et élections de ce week-end. Gros week-end pour le Président de Conseil communal que je suis. J’avoue que je stresse un peu… et que j’aurai certainement besoin de récupérer ces prochains jours. A bientôt.

D’autre part, ce billet est le deux centième billet publié sur politis.ch depuis le mois d’avril 2005. Le centième avait été publié en août 2006.
A ce jour, ces 200 billets sont répartis en 13 catégories et ont généré 211 commentaires ainsi que 19,928 spams (samedi 10 mars à 11h48 –> les 20,000 spams devraient être atteints à la lecture de ce billet).

Merci à tous ceux qui sont venus et viennent occasionnellement ou régulièrement me lire. Un très grand merci à ceux qui m’ont fait l’honneur de déposer un commentaire. L’aventure continue. Avec vous.

Classé sous :politis

mars 10, 2007 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Et si c’était elles? le G8 en 2009…

… comme cela ce serait bien :


Segolene Royal au G8 en 2009
envoyé par da93

Classé sous :politis

mars 9, 2007 by Lyonel Kaufmann 3 commentaires

Quel lapin sortira-t-il du chapeau électoral vaudois?

Quel lapin sortira-t-il du chapeau électoral vaudois ? [quelle pourrait être la forme épicène de cet adage?]
Le dernier week-end pointe le bout de son nez. La tension monte après une campagne fortement aseptisée, n’aurait été la polémique de ces jours derniers relativement à la candidature féminine de Jacqueline de Quattro. Quelle sera la bonne formule du Sport-Toto ? Le temps des stratèges des journées électorales est venu. Que disent nos pythies locales ? En ce domaine, deux lausannois sont généralement courus : Daniel Brélaz et Marcel Cohen Dumani. Je vous laisse allez à leur rencontre ce dimanche sur la place du Château et à l’ancienne académie de Chimie. Pas besoin de vous présenter Daniel Brélaz et vous aurez vite fait de repérer, le cas échéant, la faconde de Marcel Cohen Dumani que j’ai eu le temps d’apprécier du temps de l’ « Appel pour une constitution qui ait du souffle ».
Marcel Cohen Dumani
Photo du site « Appel pour une constitution qui ait du souffle »
Site  et portrait de Marcel Cohen Dumani :
http://appel-vaud.ch/membres/liste/home-mbr/mcd.htm

Pour ma part, n’ayant peur de pas grand chose. Candidat à rien lors de cette élection et heureux ainsi, mais sans pour autant prétendre vouloir rivaliser avec ces deux pythies officielles, j’y vais. Je me lance aussi. Just for the fun.
D’abord pas trop de risques : les candidat-e-s sortant passeront le premier tour en tête. Dans l’ordre : Pascal Broulis, Pierre-Yves Maillard, Jean-Claude Mermoud, Anne-Catherine Lyon et François Marthaler. Après c’est encore actuellement pour moi la bouteille à encre. Les plus exposés auront été Jacqueline de Quattro et Philippe Martinet (affaire de la Coop, polémique sur l’OPTI), mais tant Philippe Leuba que Joseph Zisyadis ont des passés de diviseurs faisant figure d’épouvantail. Par ailleurs, la campagne de dénigrement de Jacqueline de Quattro peut autant jouer en sa faveur qu’en sa défaveur —sans parler de l’inconnue du pourcentage des gens qui ont déjà voté depuis un certain temps déjà. L’impact de cette dernière semaine de campagne —dans un sens comme dans l’autre— se poursuivra au deuxième tour ou dans les marmites d’Etat-majors de dimanche soir. La nuit promet d’être longue.

Y aura-t-il des élus au premier tour ? Peut-être. Les candidats : Pascal Broulis, Pierre-Yves Maillard, Jean-Claude Mermoud.
Quel impact pourrait jouer l’élection au premier tour d’un ou plusieurs candidats ? Là, c’est plus compliqué, car cela dépend en premier lieu de qui passerait la rampe.
A gauche, il serait délicat de perdre une locomotive de l’envergure de Pierre-Yves Maillard pour le deuxième tour. Donc pour la gauche, l’idéal consisterait que Pierre-Yves Maillard se retrouve tout près de la majorité absolue, mais une élection au premier tour d’un élu de gauche serait une première au fort symbole.
A droite, c’est l’inconnue Jean-Claude Mermoud qui va peser. Que fera la droite si Jean-Claude Mermoud est élu au premier tour et que l’UDC devienne, par exemple, le premier parti de la droite au Grand Conseil ? La logique voudrait que l’UDC présente un nouveau candidat (désolé ce serait un mec) pour que son électorat se mobilise au deuxième tour. Si Jean-Claude Mermoud est élu, Pascal Broulis le sera également. Donc la droite partira avec un ticket à trois (UDC – PRD – Libéral). Mais les tensions seront fortes. Quid aussi si un-e des deux nouveaux candidat-e-s est décroché-e ? Le ticket initial à quatre pourrait se révéler au final une très mauvaise idée, paradoxalement avec deux élus au premier tour. Ce ticket à quatre n’est intéressant que s’il permet un tir groupé (en tête) des quatre candidat-e-s et qu’aucun d’eux (ou alors le seul Pascal Broulis) n’est élu au premier tour.

Retournons à gauche pour conclure. Quel ticket au deuxième tour ? Aurons-nous enfin une liste d’union? Je n’en suis pas du tout sûr. Mais pourquoi? Je pars des principes suivants :
– il n’y aura pas d’écart suffisamment significatif entre Joseph Zisyadis et Philippe Martinet;
– il n’y aura pas d’écart significatif entre les quatre candidat-e-s qui ne sont pas conseillers d’Etat actuellement;
– ou même un-e candidat-e de la droite figurera même après le dernier candidat de la gauche et des Verts;

Dès lors, ni les Verts, ni A gauche toute ! ne voudront lâcher. D’autant que le temps de la prise de décision sera trop court. Donc la gauche repartira avec deux listes. Cette situation, paradoxalement, n’est pas forcément catastrophique. Elle pourrait même déboucher sur un 3 – 2 – 2 pour la gauche et les Verts au Conseil d’Etat suivant les résultats de la droite au premier tour du Conseil d’Etat. Tout le monde sait que la dynamique mise en place au premier tour se confirme et se renforce au deuxième.
Et la suite se révélera compliquée avec un Grand Conseil à majorité de droite et des Verts qui se poseront en arbitres et en faiseur de majorité au coup par coup pour contrebalancer la trop forte majorité issue des urnes pour le Conseil d’Etat. Sans parler de la totale recomposition (ou décomposition, c’est selon) de la droite dans cette hypothèse.
D’une campagne terne pourraient sortir alors des résultats « explosifs ».

Mais bien évidemment, dimanche soir sera un autre soir. Nous aurons l’occasion d’en reparler. Sûr !

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mars 8, 2007 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Femmes et politique : que la route est longue!

En cette journée internationale des femmes, je vous renvoie à deux de mes billets consacrés aux femmes et à la politique. A mon avis, à la lumière des «débats» actuels autour des candidatures féminines dans des exécutifs —Ségolène Royal et Jacqueline de Quattro—, ces articles me paraissent toujours être d’actualité :

– Femme, gauche et politique
– Abstentionniste = femme confédérée et urbaine de 20-30 ans

Pour ne pas (trop) sombrer dans le désespoir, j’y ajoute
– Commander in chief : un modèle au féminin

J’y ajouterai quelques commentaires à la suite des propos récents d’Yvette Jaggi sur Jacqueline de Quattro.
Premièrement, je trouve que ceux-ci sont extrêmement dommageables. En effet, en tant que président de section, je rencontre beaucoup de difficulté à faire émerger les candidatures et vocations féminines, ne serait-ce qu’au conseil communal. De tels propos —ainsi qu’une telle manière d’envisager le débat politique— sont entièrement contre-productifs et sapent le travail entrepris pour rééquilibrer le rapport hommes/femmes dans les instances politiques.
En tant que socialiste, je le regrette d’autant plus qu’ils jettent tout un pan d’ombre sur le travail entrepris notamment lors de ces élections pour promouvoir des candidatures féminines sur nos listes. On en vient ainsi à oublier que les listes du parti socialiste sont celles qui comportent la proportion la plus forte de candidatures féminines et que celles-ci ne sont absolument pas des candidatures alibis pour faire juste «joli».
Deuxièmement, tout candidat-e mérite le respect relativement à sa personne, y compris les candidat-e-s aux exécutifs. Or, tel n’a pas été le cas en l’occurrence. Je n’adhère pas au programme politique de Jacqueline de Quattro, mais son parcours de femme mérite nettement mieux que la teneur des propos tenus par Yvette Jaggi. D’autant que son parcours est celui de beaucoup de femmes de gauche, de droite, du centre ou d’ailleurs. Une nouvelle fois, beaucoup peuvent se sentir blessées et connaître un sentiment de rejet à l’égard de la chose publique. Bel auto-goal !
Troisièmement, il est probable que l’objectif d’Yvette Jaggi consiste à l’obtention d’une majorité de gauche au Conseil d’Etat vaudois. Personnellement, cet objectif est également le mien. Mais pas de cette manière, car si cet objectif est atteint désormais en recalant Jacqueline de Quattro, celui-ci sera tâché et souillé par le procédé utilisé ici. Le doute existera toujours sur les éléments déterminants ayant permis une telle victoire et nos propres mérites passeront alors au second plan devant l’effet des petites phrases assassines prononcées. Ceci sans aucun bénéfice pour que la situation des femmes en politique en soit améliorée.
Quatrièmement, la situation de Jacquelin de Quattro trouve un écho dans celle que connaît Ségolène Royal. En effet, les mêmes types de critiques sont adressées relativement à ses compétences ou connaissances tel l’épisode des sous-marins nucléaires. Sur ce point, il n’y a pas de clivage gauche-droite.

Enfin, je reste persuadé qu’à l’instar des pays nordiques, les choses ne pourront évoluer qu’en empoignant la question de la nécessaire place des femmes en poltique au travers d’une politique des quotas. Ne serait-ce qu’au moyen d’une démarche limitée dans le temps.

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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