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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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mars 27, 2007 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Vote different

A dix mois des primaires, Hillary Clinton et Barack Obama évitent les affrontements directs. Leurs partisans ont moins de retenue. La coqueluche de l’Internet est actuellement un clip vidéo qui représente Hillary Clinton sous les traits d’un Big Brother orwellien. En quelques jours, 2,65 millions de personnes ont vu cette séquence d’une minute dans laquelle l’effigie de l’ex-première dame explose sous l’attaque d’une jeune athlète révolutionnaire. Il est intitulé Votez différent et signé du site Internet barackobama.com.
Source : Le Monde

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mars 24, 2007 by Lyonel Kaufmann 3 commentaires

Moritz Leuenberger blogue !

Dans le domaine des blogs politiques, l’événement de ces dernières semaines est sans conteste l’ouverture du blog de Moritz Leuenberger. Cet événement dépasse les frontières du blog politique suisse. Pensez donc un ministre en exercice qui tient personnellement son blog cela ne court pas les ministères européens et mondiaux !
Quoi de plus normal aussi que le ministre des communications et donc des technologies s’attache lui-même à mieux comprendre le phénomène de la communication à l’ère numérique.

Rien de surprenant que Moritz Leuenberger soit à l’aise dans ce domaine de la modernité urbaine, car notre ministre zurichois est en effet le plus urbain et contemporain de nos ministres. Ainsi, président de la Confédération, Moritz Leuenberger prononçait en 2001 un remarquable discours intitulé « Plaidoyer pour une Suisse urbaine » qui faisait ainsi enfin sortir notre pays de «Heidi Land» et de la philosophie du Réduit national.


Heidi Land
(Film Heidi 1952)
Il y aurait donc de quoi se réjouir finalement devant un homme d’Etat à l’aise avec les outils de son époque. Mortiz Leuenberger renouvellerait ainsi l’image de proximité des Conseillères et Conseillers fédéraux. En effet, à intervalle régulier, les médias mettent en avant la simplicité de nos hommes et femmes d’Etat qui vivent avec un dispositif de sécurité minimaliste, voire qui prennent le tram ou le train comme le commun des mortels.
Pourtant, cette initiative de Moritz Leuenberger a donné lieu à une chronique fort critique de Jacques Allaman sur la RSR :

Mais l’initiative de Moritz Leuenberger est aussi dangereuse. Elle peut signifier la fin du politique.

Aujourd’hui, de très nombreux internautes revendiquent la citoyenneté de l’univers virtuel au détriment de l’Etat réel. Bientôt, les hommes et les femmes politiques ne seront plus que les pâles relais d’une société auto-organisée en réseaux. Dans ce contexte où le citoyen est le nouveau nomade d’un monde global, les notions de nationalité, d’entité, d’identité risquent de s’égarer dans les méandres de la toile. (Moritz Leuenberger ou le danger du blog en politique)

Bien sûr, à la lecture de ce billet, il est loisible de sentir quelque angoisse du côté des journalistes devant le développement d’une communication politique qui pourrait s’affranchir de l’intermédiaire des médias. Dernièrement, j’ai eu l’occasion de constater à de nombreuses reprises un certain blues de la part des journalistes devant l’irruption des nouvelles formes de communication et notamment des blogs. Les mutations sont en cours sans qu’il soit toujours possible pour eux d’identifier si les éditeurs de presse jouent de ce levier pour procéder à des restructurations internes ou s’il s’agit d’une mutation sociétale dans les habitudes de production et de consommation de l’information par le «vulgus pecum». Néanmoins, il convient pour la profession journalistique de s’interroger sur la manière pour eux de produire une information comportant une véritable plus-value tant par rapport aux agences de presse que des citoyens-blogueurs.

Sur un autre plan, les rapport sociaux réels se distendent et cette situation pose problème relativement au débat politique. Le citoyen-électeur se retrouve alors démuni lorsqu’il s’agit d’élire ses représentant-e-s dans les Parlements (y compris cantonaux, voire des grandes communes) et les Gouvernements. Dès lors, le choix des candidat-e-s par le citoyen-électeur s’effectue au travers principalement du prisme des médias. Au final, sont élus ceux qui ont un écho médiatique suffisant. Est-ce alors «juste» de confier aux médias la pré-sélection des candidat-e-s? Ou n’est-ce pas au bénéfice de la démocratie que les candidat-e-s soient en mesure de recréer au sein de réseaux en ligne les rapports sociaux distendus du monde réel?

Cependant, ce billet de Jacques Allaman a retenu mon attention au-delà de la question des mutations de la presse et du délitement des rapports sociaux réels. Il m’a interpellé indirectement sur les questions de la démocratie directe, du populisme et de la démocratie plébiscitaire. Comme indiqué ci-dessus, l’initiative de Moritz Leuenberger renouvelle l’image de proximité dont notre système politique est friand. Cette volonté de proximité est fortement liée à notre imagerie de la démocratie directe et à celle d’une mythologie nationale construite autour du serment du Grütli et de la Landsgemeinde. Nos dirigeants seraient le peuple ou tout au moins seraient directement en phase avec le peuple. Or, la Landsgemeinde et les trois communautés paysannes sont plus proches de «Braveheart» (sur l’histoire de William Wallace, noble écossais, et son clan) et d’une conception clanique de la politique que de la démocratie participative moderne, née avec la Révolution française.


Clan écossais et communautés montagnardes des Alpes suisses : même combat !
© Braveheart de Mel Gibson

Pourtant la dérive de la démocratie directe en direction de la démocratie plébiscitaire et le populisme est bien plus le fait de Christoph Blocher et de l’UDC que de Moritz Leuenberger. Ce sont eux qui jouent constamment sur le registre d’un contact direct du tribun ou du chef suprême avec le peuple -et non différence significative avec le citoyen. De plus, leur communication politique s’appuie elle sur la répercussion de leurs propos et de leurs démarches au travers de l’intercession des médias.
Il n’empêche que l’utilisation d’un moyen de communication reliant directement une femme ou un homme d’Etat avec la population et court-circuitant les nécessaires intermédiaires au débat politique que sont notamment les Parlements ne manque pas de poser des questions fondamentales relativement à la nature non seulement de la communication politique, mais du fonctionnement de la démocratie elle-même.

Autres papiers relatifs au blog de Moritz Leuenberger:
– Le blog de Moritz Leuenberger par François Brutsch (Un swissroll)
– Moritz Leuenberber fait oeuvre de pionnier en ouvrant un blog! par Christian Levrat
– Vous aimez ses discours fignolés? Vous apprécierez le blog distingué de Moritz Leuenberger par Yvette Jaggi (Domaine Public)
– Démocratie version 2.0 par Forum (RSR)

Technorati Tags     MoritzLeuenberger, DémocratieDirecte, DémocratieParticipative, Populisme

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mars 18, 2007 by Lyonel Kaufmann 5 commentaires

Cantonales2007 : A qui la majorité au Conseil d’Etat?

Ma semaine a été très largement occupée par mes activités professionnelles (début du deuxième semestre) et la préparation et gestion de la séance du Conseil communal de ce dernier mercredi. J’ai donc pris quelque retard par rapport à mon projet de procéder à l’analyse du premier tour au Conseil d’Etat vaudois et aux perspectives du second.
Je ne ferai donc qu’un seul billet et serai relativement bref concernant l’analyse du premier tour.

Analyse du premier tour

Un peu d’autosatisfaction en premier lieu : je trouve que mon analyse prévisionnelle du premier tour est plutôt pas mal :Quel lapin sortira-t-il du chapeau électoral vaudois? Ainsi, je notais dans l’ordre : « Y aura-t-il des élus au premier tour ? Peut-être. Les candidats : Pascal Broulis, Pierre-Yves Maillard, Jean-Claude Mermoud. »
Après c’est un peu moins réussi. Faut l’avouer. Le premier paramètre divergent a été le score décevant de François Marthaler. Je pensais que malgré tout il finirait devant les non sortants. Le deuxième résidait dans le fait que je pensais que les candidats non conseillers d’Etat seraient plus dans un mouchoir de poche. Or, il n’en a rien été. D’une part, Jacqueline de Quattro et Philippe Leuba ont, au premier tour, fait la différence avec les autres candidats de la gauche et des Verts. D’autre part, Philippe Martinet a été très largement distancé. Ce dernier fait facilitant la liste commune pour le deuxième tour.
Au final, les Verts ont voulu se compter et le résultat a été clair et conforme à mes prévisions (L’autogoal des Verts ou l’art du hara-kiri ). Certainement que c’était une étape obligée dans leur progression. Notamment pour constater que leur ancrage est sans nulle doute avec la gauche et qu’ils n’ont pas grand chose à attendre de la droite.
Par contre, j’ai eu plus que de la peine à entendre ensuite les jérémiades de Philippe Martinet, principal artisan de cette volonté de faire cavalier seul, sur les socialistes qui auraient été méchants de ne pas le rajouter sur leur liste. Quel «foutage» de gueule. Mon brave Philippe t’es véritablement incapable de faire preuve de la moindre once d’auto-critique et tu seras toujours prompt à rejeter la faute sur les autres.

Je terminerai avec les propos de mon précédent billet :

« A gauche, il serait délicat de perdre une locomotive de l’envergure de Pierre-Yves Maillard pour le deuxième tour. Donc pour la gauche, l’idéal consisterait que Pierre-Yves Maillard se retrouve tout près de la majorité absolue, mais une élection au premier tour d’un élu de gauche serait une première au fort symbole.
A droite, c’est l’inconnue Jean-Claude Mermoud qui va peser. Que fera la droite si Jean-Claude Mermoud est élu au premier tour et que l’UDC devienne, par exemple, le premier parti de la droite au Grand Conseil ? La logique voudrait que l’UDC présente un nouveau candidat (désolé ce serait un mec) pour que son électorat se mobilise au deuxième tour. »

L’UDC n’étant pas devenu le premier parti de la droite, le deuxième candidat UDC au Conseil d’Etat est repoussé à plus tard. Le parti libéral peut se faire du souci d’autant plus que le parti libéral s’érode de plus en plus. En effet, la situation de ce dernier est, à mon avis et à terme, plus problématique que celle du parti radical. Ne serait-ce que parce qu’il peine à se renouveler au niveau de son personnel politique. C’était très clair au niveau de mon district.

Perspectives du deuxième tour

Je reste persuadé que le 7e siège se jouera entre Philippe Leuba et Joseph Zisyadis. Certes, Philippe Leuba est (légèrement) devant Jacqueline de Quattro, mais Philippe Leuba a fait ici le plein de voix. En effet, même si l’électorat de l’UDC se mobilise bien, il perdra des voix engrangées au premier tour de ce côté-là. De plus, Jacqueline de Quattro était la seule candidate véritablement nouvelle lors de cette élection et elle progressera d’autant au deuxième tour qu’elle a été attaquée bassement sur sa personne au premier tour.
Quelles sont les chances de Joseph Zisyadis maintenant? Pour ma part, contrairement à Philippe Leuba, il n’a pas fait le plein des voix à gauche au premier tour. En effet, lors de ce premier tour, un certain nombre d’électeurs de gauche l’ont biffé en espérant un autre ticket pour le deuxième tour. Maintenant que cette alternative n’existe plus, ces électeurs ne bifferont pas Joseph Zisyadis au deuxième tour. Par ailleurs, même si l’électorat vert garde une certaine rancoeur à l’égard de Joseph Zisyadis, ce dernier ne peut qu’améliorer son score du côté des Verts. Ces deux éléments seront-ils suffisants pour que Joseph Zisyadis passe devant Philippe Leuba?
L’inconnue est clairement dans l’attitude de l’électorat UDC et dans la capacité de chacun des deux blocs a conservé la mobilisation de leurs électeurs jusqu’au premier avril. Le ticket à quatre candidats à droite était une belle machine pour le premier tour. Il est plus problématique pour le deuxième tour dès lors que les deux champions ont déjà été élus et qu’une des composantes n’est plus représentée sur le ticket. D’autant que le nouvel électorat UDC est un électorat de parti et non de personne, ils votent pour la liste et les candidats UDC inside. La droite a donc pris un risque qui sera considéré comme calculé si elle conserve la majorité et comme téméraire si elle la perd.
Dans tous les cas, les temps sont désormais révolus où la droite élisait ses candidats au premier tour et choisissait les élus de gauches au second. C’était encore le cas en 1998. Presque hier.
Au jeu des pronostics et dans l’ordre : Anne-Catherine Lyon, François Marthaler, Jacqueline de Quattro. Très léger avantage à Philippe Leuba pour le dernier siège, mais les chances de Joseph Zisyadis existent aussi de manière tenue. Il vaut donc la peine d’aller voter !

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mars 15, 2007 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Présidentielles2007 : Du vieux pour du neuf…

La campagne des présidentielles françaises n’en finit pas de m’étonner et de m’interroger.
De l’extérieur je perçois une forte envie des Français à un appel vers du neuf.
Mais (très) rapidement, ils donnent l’impression de changer d’icône.
Dès qu’un candidat-e s’installe ou perce, on en change pour un autre.
Les chochous changent, s’échangent, s’échouent…
Les candidat-e-s s’usent vite. Phénomène du battage médiatique ou produit de ce battage médiatique?
Autre malaise : tous ces nouveaux produits sont de vieux produits.
Tant Nicolas Sarkozy que Ségolène Royal ou François Bayrou ont 25 ans au moins de carrière politique au niveau national.
Ils ont plus que connu les ores des palais présidentiels et des maroquins dorés.
N’y aurait-il tromperie sur la marchandise ?

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mars 14, 2007 by Lyonel Kaufmann 6 commentaires

Riviera2007: Les dix petits nègres

J’ai jamais apprécié la nécessité de réagir ou de commenter les résultats d’élections à chaud. Le recul manque ainsi qu’une foule d’informations. Ne serait-ce que des éléments véritables de comparaison avec les élections précédentes. D’autant plus que cette année, mes préoccupations de ce dimanche étaient que le dépouillement de ma commune se déroule le mieux possible, présidence du conseil oblige.

Quels éléments est-ce que maintenant je suis en mesure de retenir? Quelles lignes de force également pour le deuxième tour du Conseil d’Etat? Et mes pronostics comportaient-ils quelques bonnes intuitions ? Ceci fera l’objet de trois billets distincts :
– le premier sur les élections au Grand Conseil dans le district de la Riviera;
– les résultats des élections au Conseil d’Etat
– le deuxième tour des élections au Conseil d’Etat.

Hardi petit : les élections au Grand Conseil sur la Riviera.

Avant les élections, l’élection au Grand Conseil sur la Riviera a fait l’objet du billet suivant : Riviera2007 : remake de Mort sur le Nil.
Comparativement à mes estimations, je constate que ce que je n’avais pas tenu compte suffisamment de l’impact d’un-e candidat-e au Conseil d’Etat dans le district. J’ai donc sous-évalué le nombre de sièges provisionnels pour les radicaux et surévalué le nombre de sièges libéraux. En effet, en 2002, Claudine Amstein était candidate au Conseil d’Etat sur la liste libérale et, en 2007, c’est le parti radical qui bénéficiait de cet apport avec la candidature de Jacqueline de Quattro. Dès lors, la députation libérale était quelque peu «doppée» par la présence de Claudine Amstein ce qui explique partiellement la perte non pas de 1, mais de deux sièges.

Concernant les libéraux, alors que les votants ont visiblement cherché à renouveler le personnel politique, quitte à éjecter des sortants, l’âge moyen de leur liste était très élevé ce qui pénalisait probablement la liste. Quelle relève pour le parti libéral sur la Riviera alors que le premier vienne-t-en suite est le préfet à la retraite Michel Rau?

Concernant les radicaux, l’effet Jacqueline de Quattro se conjugue avec la présence très importante de syndics, anciens syndics et municipaux. C’est ainsi que sur quatre élus, trois seront des membres d’exécutif communal (y compris avec Christine Chevalley si Jacqueline de Quattro est élue au Conseil d’Etat).
L’effet municipal/syndic apparaît clairement avec le score de Laurent Ballif, syndic de Vevey, sur la liste du Parti socialiste. En effet, ce dernier était le seul membre d’exécutif encore en exercice sur la liste du PS. Il obtient plus de 750 voix d’écart avec le deuxième (4478 suffrages pour Laurent Ballif, 3723 pour Claude Schwab) soit près de 17% d’écart.

Il y a donc là deux «philosophies» différentes. Une conduit à un cumul des mandats et l’autre à permettre un élargissement du personnel politique. Une démarche débouche sur une professionnalisation qui ne peut pas véritablement dire son nom. L’autre sur un caractère milicien plus prononcé. A méditer sans juger. En y ajoutant quelques éléments de réflexion complémentaire :
– quelle représentation démocratique souhaitons-nous au parlement cantonal?
– comment éviter que le parlement cantonal ne devienne l'(anti-)chambre des communes?
– dans quelle mesure la diminution du nombre de député ne conduira pas, de facto et à terme, à une (semi-)professionnalisation du personnel politique vaudois?
– dans ce cas-là comment éviter le rétrécissement du personnel politique et le maintien des Conseils communaux dans leur configuration actuelle?
– ne risque-t-on pas de couper encore plus la politique des citoyen-ne-s?

Par ailleurs, la diminution du nombre de députés pour le sous-arrondissement de Vevey a conduit beaucoup de sortants à rester à la maison. Beaucoup étaient des députés de La Tour-de-Peilz, résultant, d’une part et peut-être, d’une certaine sur-représentation de notre commune au Grand Conseil et, d’autre part, d’un découpage de l’arrondissement en quatre sous-espaces (Vevey – La Tour-de-Peilz – Montreux – Les «Hauts»). Ainsi, si je prends la représentation socialiste, Laurent Ballif (Vevey), Claude Schwab (les Hauts : Saint-Légier), Olivier Gfeller (Montreux), Nicolas Mattenberger (La Tour-de-Peilz). Pour les radicaux : Jacqueline de Quattro et Frédéric Grognuz (La Tour-de-Peilz), Laurent Wehrli (Montreux), Pierre Volet (les Hauts : Saint-Légier); l’absence de Vevey s’explique ici par la dissidence radicale veveysanne de Jérôme Christen (Vevey), élu désormais sur la liste de Riviera Libre. Ces sous-espaces trouvent leur confirmation dans des votes extrêmement locaux, car les candidat-e-s d’une liste arrivent régulièrement en tête dans leur commune, même parfois devant des candidat-e-s confirmés. La nécessité d’un fort ancrage communal reste d’actualité pour la très grande majorité des candidat-e-s.

Je terminerai par le nouvel échec des listes du PDC et d’A gauche toute! Pour A gauche toute!, l’échec est d’autant plus patent qu’il n’y avait pas cette fois-ci de liste de SolidaritéS. Pour le PDC, les bases communales de Vevey et La Tour-de-Peilz (surtout) sont beaucoup trop étroites pour avoir une chance d’atteindre le quorum. D’autant plus, dans le cas présent, que Willy Bühlmann, indépendant siégant avec le PDC sur le plan communal à La Tour-de-Peilz, obtenait un excellent score… sur la liste de Riviera Libre!

Il serait présomptueux de faire croire que cette analyse n’aurait pas bénéficié des discussions engagées depuis dimanche soir avec d’autres personnes actives dans la politique régionale. Ce billet n’aurait donc rien été sans des échanges divers et variés. Je remercie plus particulièrement : Pierre Rochat, Jean-Pierre Schwab, Frédéric Grognuz (mais siégera-t-il sous x ? 😉 ), Michel Bloch et Jean-Yves Schmidhauser.
Plus largement, relativement à cette campagne sur la Riviera, je remercie Caleb Walther et Pascal Nicollier. C’est un vrai plaisir de converser avec vous, y compris lorsque nos idées divergent.

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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