Le 50e anniversaire du Traité de Rome est l’occasion pour Le Courrier de revenir sur l’histoire de l’Europe et plus particulièrement sur l’histoire de la diplomatie à l’époque moderne. Dans un premier article publié le mardi 10 avril 2007, Fabrice Brandli, assistant en histoire moderne de l’Université de Genève, prend comme point de départ de la construction européenne le traité de Wesphalie (1648) qui mit fin à la Guerre de Trente Ans («Comment l’Europe est née en Westphalie avec la diplomatie moderne»). La paix de Westphalie en 1648 aurait ainsi inventé le monde multipolaire et sécurisé. Elle consacrerait notamment le «plus jamais ça!» de l’après-guerre de religion plus particulièrement concernant le Saint-Empire romain germanique. Les théologiens céderont alors leur place en faveur des diplomates et des juristes et
«à la tradition médiévale d’une paix limitée à un territoire donné se substitue l’idée d’un contrat à portée universelle entre tous les souverains considérés comme sujets du droit des gens, sans distinction de confession, de rang ou de puissance.»
Ce traité est important pour la Suisse, car
«Concrètement, le système westphalien d’équilibre des puissances membres entraîne la reconnaissance collective d’entités politiques au statut jusqu’alors précaire à commencer par les cantons suisses.»
Néanmoins, il appartiendra à la philosophie politique du 18e siècle de penser la paix comme une valeur positive, condition de l’«avènement d’une société des nations réconciliée». La guerre continuant de marquer le 17e siècle au fer rouge.
Je me réjouis de lire la suite.
Mise à jour (18.04.2007):
L’article complet est maintenant en ligne : Le Courrier
Mise à jour (01.05.2007):
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