Le Festival Images relance son concours de photographie.
Artistes et photographes ont jusqu’au 15 mars 2013 pour participer au Grand Prix international de photographie de Vevey.
Le Grand Prix international de photographie de Vevey est une bourse d’aide à la création photographique. Ce prix de quelques CHF 40’000 (env. €33’000) permet à un artiste de développer un projet inédit en un an pour ensuite le présenter dans le cadre du Festival Images 2014. Possibilité de recevoir d’autres prix et mentions ainsi que de se voir proposer une exposition à l’Espace Quai1 ou lors du Festival Images.
Un jury composé de professionnels de l’image, se réunira fin avril 2013 pour désigner les lauréats. Les projets primés seront réalisés durant l’année et présentés en avant-première lors du prochain Festival Images en septembre 2014.
Ces concours représentent un soutien unique à la création contemporaine avec une liberté de choix du sujet comme du genre.
Le Grand prix international de photographie de Vevey 2013/2014 est ouvert aux artistes et aux photographes professionnels ou en formation.
Pour s’inscrire, remplisser le formulaire en ligne.
politis
Un prince contre un hobereau : les Tchèques choisissent leur Président | Tchèque, chic et choc
Au second tour de l’élection présidentielle, première au suffrage universel direct, les Tchèques choisiront entre deux aristocrates. Les 25 et 26 janvier, ils choisiront également entre deux hommes ayant bien dépassé l’âge de la retraite.Sortis au coude à coude du premier tour, les 11 et 12 janvier, Milos Zeman et Karel Schwarzenberg ont obtenu respectivement 24,2% et 23,4% de suffrages exprimés.
Le portrait des deux candidats : Un prince contre un hobereau : les Tchèques choisissent leur Président | Tchèque, chic et choc | Rue89 Les blogs.
La démocratie rongée de l’intérieur | Domaine Public
Après la disparition du communisme, grand rival de la démocratie, la population devait fixer ailleurs ses peurs et ses inquiétudes. L’adversaire repoussoir, ce sont les étrangers affirme Tzevetan Todorov qui publiait l’an passé chez Robert Laffont Les ennemis intimes de la démocratie.
Le compte-rendu de l’ouvrage par DP : La démocratie rongée de l’intérieur – Domaine Public.
Minority Report, c’est pour demain | OWNI
La peur du terrorisme a poussé l’Union Européenne à miser à fond sur les nouvelles technologies. Depuis quelques années, les chercheurs financés par Bruxelles essaient de détecter les « comportements suspects » des individus via les réseaux de caméras de surveillance.
Au terme de l’enquête, le risque d’erreurs et de fausses accusations apparaît comme élevé. Cela peut mener à une culture de la peur, à une société où le principe de présomption d’innocence serait perdu au profit de la méfiance généralisée. Certains “indicateurs de méfiance” pourraient être basés sur des hypothèses erronées et sur des préjugés. Dans ce cas, cela pourrait conduire à une catégorisation sociale et à une “discrimination algorithmique”.
On est frappé également par la localisation de certaines de ces entreprises qui participent au projet (Pologne, Bulgarie), pays guère connu pour leur respect de la vie privée, ou des pays-clients de certaines autres comme la Syrie pour une entreprise italienne. Il apparaît assez clairement que ces technologies peuvent très facilement être détournées de leur objectif initial.
Photo par surian Soosay (cc-by)
Minority Report, c’est pour demain » OWNI, News, Augmented.
Obama et les réseaux sociaux | Rétrospective 2012
Probablement que Barack Obama a plus de mérite d’avoir été réélu qu’élu. La tâche était ardue compte-tenu du contexte de sa réélection. Sa victoire doit beaucoup au travail de terrain et aux données recueillies ainsi qu’à son utilisation des réseaux sociaux. Sans oublier l’amélioration de la situation économique de sa fin de mandat. En définitive, il mérite son titre de Captain Obama.
Obama for America — Today in cool: the Obama Poster Project.
Au début janvier 2012, Barack Obama choisissait de s’investir dans un nouveau créneau en vogue. Après Twitter, Facebook, Google+, Linked in et même MySpace, Barack Obama ouvrait son compte Instagram. Avec 15 millions de membres alors, ce réseau social basée sur l’échange de photo ne pouvait qu’intéresser Barack Obama déjà engagé dans sa campagne de réélection de novembre 2012. ((Geek attitude : Barack Obama photographe vinage))
La première photo publiée sur son compte Instagram
Durant toute la campagne, Barack Obama a démontré que son recours aux réseaux sociaux n’est pas qu’un jouet de pacotille, mais qu’il a été intégré au coeur même de la campagne. Il terminait même en apothéose puisque la photo de la victoire était également diffusée sur Twitter en prenant de vitesse tous les grands médias. ((L’histoire du tweet victorieux et de la photo : «Four more years» pour les Obama: la vraie histoire de la photo la plus virale de tous les temps))
La photo accompagnant le tweet de la victoire.
Mais l’utilisation des réseaux sociaux ne s’arrête pas à donner l’image d’un président cool. Derrière, il y a eu tout un travail basé sur l’utilisation des données numériques. Comme le notait avec admiration un membre de l’équipe de Mitt Romney, l’équipe de Barack Obama a :
«passé quatre ans à travailler pâté de maison après pâté de maison, personne par personne pour construire leur coalition»
A tel point que c’est ce travail de terrain et le suivi de la participation quartier par quartier qui a permis à Barack Obama et à son équipe d’annoncer sa victoire 45 minutes avant les grands médias et de les zapper sur l’image de la victoire. ((Pourquoi Romney n’a rien vu venir))
Voilà pourquoi Obama mérite son titre de Captain America.