«sa victoire pourrait marquer le début de la fin d’une ère de plus de trente ans au cours de laquelle la bipolarisation de la vie politique américaine se jouait entre la droite du Parti républicain (fidèle à Ronald Reagan) et la droite du Parti démocrate (inspirée par Bill Clinton).»
Par ailleurs, la vie politique américaine est capable de grands mouvements de balancier, qui correspondent à des renouvellements de générations mais aussi à des crises et ce serait le deuxième enseignement de cette élection :
«la crise de 29 a débouché sur Roosevelt et son New Deal ; le choc pétrolier, sur Reagan et son néolibéralisme. Il ne faut pas exclure que la crise des subprimes ait un impact profond sur la vie politique.»
Enfin, cette victoire est peut-être et surtout le signe que le mouvement du Tea Party n’est qu’un feu de paille (et surtout une poutre dans l’oeil des Républicains) :
«On aurait pu penser que le bouleversement viendrait de la droite, mais non. Le Tea Party n’aura peut-être été qu’un feu de paille. Les déconvenues électorales récentes des Républicains soutenus par ce mouvement semblent en tout cas indiquer que ce n’était pas la lame de fond que l’on pouvait craindre.»
On ne va pas s’en plaindre…
L’analyse de Pascal Riché : Bill de Blasio ou le réveil de la gauche aux Etats-Unis | Rue89.
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