«J’ai hésité à admettre que la folie stridente de l’été – les efforts désespérés pour dépeindre notre premier président noir comme l’Autre, un étranger, socialiste, marxiste, raciste, nazi; un sans-coeur qui débrancherait les personnes âgées; un serpent qui endoctrinerait les enfants – j’hésitais à lier tout cela à la race. J’étais plutôt d’accord avec quelques conseillers d’Obama selon lesquels les présidents démocrates ont toujours provoqué une réaction écumante chez les paranoïaques – du père Coughlin contre FDR à Joe McCarthy contre Truman, en passant par John Birchers contre JFK et le vaste complot de la droite contre Bill Clinton. Mais l’insolence choquante de (Joe) Wilson à l’égard de la fonction du président – aucun démocrate n’a jamais crié “menteur” à W. quand il utilisait de faux prétextes pour justifier la guerre en Irak – m’a convaincue : certaines personnes ne peuvent pas croire qu’un homme noir est président et ne l’accepteront jamais.»
– Maureen Dowd, défendant une opinion controversée dans la chronique qu’elle signe aujourd’hui dans le New York Times.
Source: Richard Hétu
J'ai publié: Barack Obama, ses opposants et le racisme ordinaire http://ow.ly/15OQku