Les mêmes causes – bulle immobilière et spéculative – produisant les mêmes effets – effondrement du système financier, ruineuse déflation de la dette, longue et douloureuse récession – James K. Galbraith estime que c’est dans l’étude de la crise des années 1930 qu’il convient de rechercher le modèle et le format de l’action publique requises. Que faire ? Soutenir, soutenir et soutenir encore la demande, par le biais des transferts sociaux et des investissements de l’Etat, car tant que la situation financière des ménages ne sera pas restaurée, ce qui prendra des années, prévoit-il, l’économie largement en surcapacité ne redémarrera pas. Mais même un programme de cette ampleur pourrait ne pas suffire. La crise des années trente, rappelle-t-il, n’a véritablement pris fin qu’avec l’effort de guerre, où la production avait doublé. Les USA disposent-ils alors d’une solution ? Oui, répond Galbraith, si cette crise est mise à profit pour entreprendre la tâche gigantesque de la reconversion énergétique et de la lutte contre les émissions de CO2. Reste la question du financement. Pour lui, le rôle central des USA dans les relations internationales devrait leur assurer le soutien de l’étranger et leur permettre de lever les fonds requis.
L’article complet: ContreInfo :: Une crise hors norme, par James K. Galbraith (II/II)
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