«Changes» est certainement le terme «idomatique» de la campagne des primaires américaines de 2008 tant chez les Démocrates que chez les Républicains. Il marque certainement la volonté de tourner la page de G. W. Bush —au moins dans les propos— et est un signe de l’échec patent de la politique de l’actuel président des Etats-Unis.
La vidéo ci-dessus l’illustre, mais elle n’est pas originale. En effet, elle reprend tous les ingrédients (terme, musique, montage) d’une vidéo réalisée il y a une année —et dont nous avions parlé de même que François Brutsch— mais avec Tony Blair et David Cameron en lieu est place des candidat-e-s des primaires américaines. La vidéo:
A part cela, il me revient aussi qu’on ne parle jamais autant que de quelque chose qui a déjà disparu. La chose, l’objet ou le concept occupe une place symbolique d’autant plus importante que sa place réelle disparaît ou a disparu. Ainsi les discours gaulliens sur la France et sa grandeur étaient prononcés dans le même temps où —à juste titre— cette même France décolonisait. La rhétorique gaullienne faisait vivre par procuration une grandeur passée et l'(hyper)agitation actuelle de Nicolas Sarkozy en est la dernière farce tragi-comique connue…
Pour mémoire, notre billet :
• Vidéo parodique de Blair et Cameron
• voir aussi la vidéo Blair-Cameron ici qui permet de constater que la vidéo «Changes» des primaires américaines se calque jusqu’à la durée de la vidéo elle-même (1:44 minutes).
Laisser un commentaire