L’Amérique latine progressiste passe un test décisif en Bolivie par le journal Le Courrier
ANALYSE – Le président bolivien Evo Morales a tenu sa principale promesse électorale: la nationalisation des hydrocarbures. Une ère aussi cruciale que délicate s’ouvre pour le pays andin.
«Avec cette mesure, nous jouons notre survie.» Le vice-président bolivien Alvaro García Linera n’est pas du genre à se jouer des mots. En décrétant lundi la nationalisation des hydrocarbures puisés dans le sous-sol bolivien, le gouvernement d’Evo Morales a ouvert une période d’incertitude pour l’avenir de son projet politique. Radical, déjà qualifié en sous-main de «confiscatoire» par les sociétés affectées, le décret bouleverse bien des droits acquis. A La Paz, on scrute attentivement les réactions des sociétés transnationales (STN) et de leurs parrains.
Prononcée symboliquement un 1erMai, cent jours après la prise de pouvoir de M.Morales, la décision a pris tout le monde par surprise. Si les milieux pétroliers se doutaient que quelque chose se tramait au Palais présidentiel, la plupart des analystes s’attendaient à une nationalisation «light» des hydrocarbures.
Et pour Evo Morales. Certains ont fini suicidé pour de telles mesures en Amérique latine.
Article pour comprendre autrement… comme toujours avec ce journal.
Technorati Tags: AmériqueLatine, Bolivie, EvoMorales, nationalisation
Laisser un commentaire