Souvenez-vous, il y a quelque temps Ségolène Royal s’offrait une visite au Chili. Elle soutenait ainsi la candidate socialiste à l’élection présidentielle : Michelle Bachelet.
Dans le même temps, sa côte de présidentiable décollait dans les sondages. Ce voyage tombait à pic pour renforcer son image de fraîcheur et de nouveauté dans la catégorie des présidentiables.
Ségolène Royal réussissait ainsi le tour de force d’être plus présente dans le débat politique français en intervenant depuis l’Amérique du sud que depuis le Poitou-Charente. A noter que déjà le fait d’intervenir depuis le Poitou-Charente plutôt que depuis Paris est un gage de renouvellement des mécanismes politiques français.
Dominique Strauss-Kahn a retenu la leçon à sa façon. Aussi était-il présent à Rome :
Comme je vous l’ai dit hier après-midi, je suis parti à Rome, dès que les premières estimations ont été connues, pour partager la joie de la victoire avec mes amis de la Gauche italienne. Je n’imaginais pas vivre une nuit aussi intense et haletante qui, heureusement, s’est bien terminée. Arrivé tard dans la soirée, je suis resté très tard Place des Santissimi Apostoli, au siège de l’Ulivo. La fête Place du Peuple a été reportée, mais la joie, tous ensemble, à l’annonce de la victoire, aux alentours de 3 heures du matin, était formidable à vivre.
(La victoire au bout de la nuit)
pour fêter la victoire de la gauche italienne.
Mais le suiveur n’a pas toujours raison :
- DSK n’a été à Rome que lorsque la victoire semblait promise à la gauche (déjà là il faillit se gourer grave)
- la France était en pleine discussion sur le retrait du CPE et DSK n’était plus là pour demander la démission de Dominique de Villepin ou autre.
Ségolène Royal : 2 – DSK : 0.
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